jeudi 23 février 2012

à l'Oeuvre et sur allegro théâtre

mardi 21 février 2012


Il faut je ne veux pas d'Alfred de Musset et de Jean-Marie Besset

"C'est à mots feutrés et avec moult circonvolutions que le comte déclare dans "Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée" d'Alfred de Musset son amour à une jeune veuve de son milieu. Bien qu'il ne lui déplait pas la jeune femme met son prétendant à l'épreuve. Pas question qu'elle épouse un homme dont elle n'ait éprouvé les sentiments.Et ses déclarations affectées ne suffisent pas à la convaincre. Tous deux appartiennent de plus à une société où on ne plaisante pas avec les différences de fortune. Si Jean-Marie Besset prend un plaisir manifeste à se saisir de cette pièce vieille de deux siècles dont les protagonistes usent de phrases d'une délicate coquetterie, il fige un peu trop ses personnages dans un jeu qui se voudrait d'époque. Il est d'autant plus ahurissant que saturé de ses habituelles obsessions il ait demandé au jeune acteur de se dénuder le torse...


Besset qui signe aussi la mise en scène de ce diptyque est manifestement beaucoup plus à son affaire avec sa propre pièce "Je ne veux pas me marier" qui fait s'affronter deux jeune amoureux d'aujourd'hui sur le point de convoler et qui appartiennent eux aussi à un monde où l'argent ne fait pas défaut.Les deux tourtereaux, cette fois, s'expriment rondement. La future mariée qui a peur des lendemains qui déchantent ne cesse de se cabrer, quitte à saccager leur union. C'est sans ambages qu'elle dit son goût pour des relations sexuelles plus imaginatives (elle emploie le mot bestial!) que celles qui sont déjà les leurs depuis six mois. Bref elle hésite à se faire mettre l'alliance au doigt.Mais lorsqu'il est sur le point d'abonder dans son sens elle hésite.


Les trois comédiens de ces deux pièces à savoir Blanche Leleu, Chloé Olivères et Adrien Melin rivalisent de justesse. Et Jean-Marie Besset, par ailleurs excellent adaptateur de pièces anglo-saxonnes, de se révéler comme un leader du jeune théâtre de boulevard."
Joshka Schidlow
Œuvre tel 01 44 53 88 88

http://www.fousdetheatre.com/archive/2012/02/16/a-l-oeuvre-musset-et-besset-parlent-d-amour.html
 donc j'y suis allée vendredi...... on était le combien déjà, le 23.... la salle n'était pas pleine et j'en fus désolée pour les comédiens, les comédiennes, j'avais envie de pleurer mais ce n'est pas venu car on rit plus volontiers qu'on pleure malgré tout dans cette histoire.....
Bipolarité, entre les deux, le mystère reste après si longtemps, pourquoi nous ? et si les autres faisaient partie de nous.....
 IL FAUT JE NE VEUX PAS au théâtre de l'Oeuvre, c'est un peu comme ce qu'est au cinéma, The Artist. Là, le sujet n'est pas l'artiste et le temps qui passe, mais les relations qu'entretient le mariage et le théâtre avec le temps qui passe



c'est un OVNi, il y a des partis pris une mise en scène comme dans The Artist qui ne sont pas pour moi. Mais dans l'ensemble chapeau bas ! Mettre en regard, dans cette pièce, la poésie l'objet littéraire le romantisme avec les relations d'un couple prêt à se marier, d'aujourd'hui,
prêt à se lancer dans la vie à deux avec enfants.......... qu'est-ce qu'ils pensent ? pourquoi se marier, pourquoi y croire et comment se désirer et s'aimer pour un long temps et espérer s'aimer encore.....?????
Les questions ces questions sont rarement abordées....dans le concret ? Et là faites confiance à ces jeunes comédiens, ils ont du talent, et c'est un hommage aux femmes, que la pièce de Monsieur Jean-Marie Besset, qui n'écrit pas comme Musset, mais qui sait tendre un miroir à nos contradictions  amoureuses......

J'espère que vous saurez être aussi ouverts que les spectateurs de cinéma et que vous courrez voir, ce petit bijou, dans un théâtre que j'aime tant.....
« Un télescopage d'époques entre deux pièces : l'une écrite en 1845, l'autre aujourd'hui. Le pari est audacieux.
 L'auteur et metteur en scène, Jean-Marie Besset, fait plus que se réclamer de la filiation du poète romantique.
Il se mesure à lui, le tutoie, le complète. Et la greffe fonctionne
.» Les Echos

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