mercredi 15 mai 2013

SODA UNE SAGA THÉÂTRALE... "J'y serais le 1er juin" à la Cartoucherie/L'Athénée ose L'Opéra concert : Richard Strauss et Comedia del arte pour l'auteur Cyrano de Bergerac

je n'y serais pas, [à ces spectacles]car je serais ailleurs, je dois me retirer des sorties pour m'occuper d'autre chose...
à Cannes non plus, jamais été,  quoique par la pensée et les nouvelles...  et si je pouvais me téléporter tous les ans, j'irais là-bas, comme à Avignon.
je ne renie aucune de mes amours, rien de mes passages, des étages à gravir, mais je continue à me battre à mon niveau pour le partage et l’exigence, le luxe accessible à tous, la beauté, la culture, le sublime, le spirituel, l'humour, le recul, l'amélioration des conditions de vie, de travail et contre l'injustice, pour le soutien, le partage, c'est être de gauche, pour moi et s'y maintenir, quoique ?! pour vivre libre, il en faut du courage, aujourd'hui "mon petit cheval" et "être né quelque part" plutôt qu'ailleurs... comme dénoncent les bonnes chansons.
une série théâtrale je trouve cela très bien et c'est tellement imminent que nous allons vivre que dans le virtuel, pour le reste on compose, on survit, on oublie.
Le succès de "Plus belle la vie" ne s'explique que comme cela... Je connais des collègues très isolés dans leur tête, dans des conditions de replis sur soi, pour être toujours plus efficaces et pour ne pas donner maille à partir aux rivaux potentiels... pour la compétitivité dans le travail [on se clone dans la simulation d'être une des parties prenantes, voire indispensables de l'entreprise]. Pour ne pas perdre la cadence. Ces personnes s'inventent un être virtuel au fur et à mesure de toutes les contradictions qui se présentent à elles, sans jamais savoir ce que la suite leur réserve... qui va mourir divorcer, se rabibocher, perdre son boulot, tomber amoureux, faire un enfant. On craint le meilleur comme le pire. Garder les habitudes, comme une conduite automatique et regarder le soir une série qui se compose au jour le jour avec des individus qui vieillissent mieux que nous-mêmes...
Ce que je reproche aux séries télévisées, c'est qu'elles ne dérangent pas. On les suit comme extérieures à nous mêmes, comme des romans photos ou un feuilleton ou une BD. Elles nous confortent, sans même nous en apercevoir,à la confusion. On rêve à l'intérieur des personnages de fiction, sciemment ou inconsciemment.
Tandis que le théâtre, au théâtre... pas de risque de confort : catharsis : ça bouleverse, exacerbe, ennuie, dénonce... ça nous propulse au delà de nous-mêmes, un peu plus.
Les gens qui ne sont pas dans le même virtuel que soi : le théâtre divertissant le ciné la série TV, les jeux, les sports, que vous, en vieillissant nous ennuient de plus en plus. Qu'avons nous à échanger en dehors ? Le temps et la bouffe et tout ce qui s'y rattache selon la saison : régimes, fêtes, achats.... vêtements.
Les enfants quand échappent-ils au virtuel de soi ? dans les conversations...
http://www.arte.tv/fr/6929848.html
http://www.franchement-tu.com/#%21soda
"SODA est une saga théâtrale en huit épisodes, écrite par trois auteurs. Une pièce au long cours où les personnages meurent, ressuscitent, se croisent et grandissent ; huit épisodes successifs, correspondant chacun à un mois, de novembre à juin, où se télescopent dialogues, poèmes, chansons, prose, blogs, théâtre dans le théâtre. Chaque épisode dure environ une heure.

SODA développe deux trames autour de dix-neuf personnages - un arbre, quelques morts et de nombreux vivants - au sein d'une petite histoire de France rythmée par des pop songs. On y suit deux grossesses parallèles, dans un Paris teinté de fantastique : d'un côté, celle d'une jeune femme précaire d'aujourd'hui, enceinte sans connaître le père, et conduite à déposer son enfant dans l'ascenseur social - soit le vendre à plus fortuné qu'elle. De l'autre côté, la grossesse simulée, en miroir, de la femme qui acquiert l'enfant, jeune Secrétaire d'État ambitieuse.

SODA s'inscrit dans un projet de théâtre populaire et exigeant : sur huit épisodes et pendant quelque onze heures de spectacle, surprendre, interroger et tenir en haleine un public, avec humour et lucidité."


Presse :
L'Humanité – 7 septembre 2012
Une saga théâtrale audacieuse et loufoque en huit épisodes qui ne dure pas moins de onze heures, qui brasse amour, humour, trahison et politique. Un peu Dallas-sur-Seine, une réflexion interactive qui invite le spectateur à s’émanciper des carcans de la pensée à travers des dialogues, chansons et autres poèmes
Le Parisien – 15 septembre 2012
Les amateurs de théâtre chanté ont pu découvrir les trois premiers épisodes de la saga théâtrale « Soda », qui affichait complet hier soir au Théâtre Gérard Philipe. Dialogues, poèmes, chansons sont réunis dans cette comédie de huit heures et huit épisodes, dont le titre sonne comme un slogan : « Soyons oublieux des désirs d’autrui ». (...) Une invitation à s’affranchir joyeusement des autres.
Le Journal de Saint-Denis – 8 septembre
Quel spectacle ! (...) On ne peut que saluer l’audace et l’originalité de son auteur, Nicolas Kerszenbaum et de sa compagnie franchement, tu.
Le Courrier de Mantes – 13 septembre 2012
C'est inventif, foutraque, drôle surtout, et admirablement joué (...). Une vraie et grande performance sans prétention, absolument efficace et d'une terrible lucidité sous ses airs bien déjantés
Internet : unfauteuilpourlorchestre.com – 19/09/12
(...) Ici, le théâtre utilise clairement les procédés de la série télévisée – générique, intrigues principales et secondaires, épisodes – pour mieux se les approprier, en jouer parfois, sans jamais s’en moquer. (...) Assister à l’intégrale de SODA est une expérience en soi – 10 heures de spectacle, d’où l’on sort heureux d’avoir vécu ce spectacle dans la durée et ensemble – public, musiciens et comédiens (...) Le pari est réussi : d’un épisode à l’autre, tout comme dans une série, une véritable envie de continuer à accompagner ces personnages nous fait rester, jusqu’à assister au dernier épisode, et à la fin de la saison 1. A quand la saison 2 ?
theatredublog.com – 18/09/12
(...) On ne vous en dira pas plus sur ce feuilleton qui tient d’un soap opéra sur la mort, avec un humour salutaire dont les ramifications sont inextricables, sinon qu’il est accompagné par un bon orchestre avec des songs brechtiens fort bien interprétés par de bons acteurs chanteurs qui n’ont pas l’âge de leurs rôles et ne se prennent pas au sérieux.
mouvement.net – 18/09/12
C’est peut-être dans ce qui se voit le moins que réside la plus grande réussite de ce mélange des genres : cinq ans de travail pour une intrigue qui n’emprunte que rarement des chemins balisés, qui brouille les identités sur fond de mélange des origines, de milieux sociaux et d’orientations sexuelles, et pulvérise une conception figée des territoires (...) Côté réception, l’effet de plaisir télévisuel est bien palpable. (...) Les promesses d’un tel format sont nombreuses, tout autant que celles levées par l’incontestable talent de la compagnie.
toutelaculture.com – 10/09/12
Soda s’adresse tant à la stricte communauté théâtrale qui y reconnaîtra aisément les références des auteurs, mais aussi aux néophytes qui se gorgeront de plaisir face à ce genre ludique. (...) Le texte est d’une vivacité acide et le jeu des comédiens prouve que bientôt, Soda aura sa place dans la cour des grands
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 188 - 13 mai 2013

       

 

ariadne auf naxos


14 et 19 MAI 2013

opéra de Richard Strauss
livret Hugo von Hofmannsthal
direction musicale Maxime Pascal
version de concert conçue par Benjamin Lazar, Maxime Pascal et Alphonse Cemin
avec l' Ensemble Le Balcon

avec Virgile Ancely, Damien Bigourdan, Elise Chauvin, Anna Destrael, Cyrille Dubois, Julie Fuchs, Marc Haffner, Vladimir Kapshuk, Thill Mantero, Camille Merckx, Norma Nahoun, Lea Trommenschlager

"Pour inaugurer sa résidence à l'Athénée, l'ensemble de Maxime Pascal n'a pas froid aux yeux. Carrément Ariane à Naxos, mise en scène par Benjamin Lazar. En scène ou plutôt en théâtre, puisqu'il s'agit d'une version de concert animée, ou voix et orchestre s'entremêlent du sol au lointain. Plateau alléchant !" Le Nouvel Observateur

 



© Romain Juhel

l'autre monde ou les états et empires de la lune
23 MAI et 8 JUIN 2013

texte Savinien de Cyrano de Bergerac
adaptation et mise en scène Benjamin Lazar
avec l'ensemble La Rêveuse

avec Benjamin Lazar
dessus et basse de viole Florence Bolton
théorbe, guitare et luth baroques Benjamin Perrot

dernières représentations pour ce spectacle (déjà joué en 2008 à l'Athénée)

Entouré de musiciens, Benjamin Lazar redonne sa voix originelle à Cyrano de Bergerac, écrivain et libre-penseur du XVIIe siècle, le temps d'un voyage vers la Lune.

"Benjamin Lazar propose dans la lumière mordorée des bougies une sorte de Pierrot lunaire [...] Il use autant du mime que de la commedia dell'arte ou du théâtre de tréteaux. [...] Accompagné de deux excellents musiciens, il fait de ce spectacle un moment de grâce et de fantaisie." Figaroscope (juin 2008)

"Ce conte burlesque et philosophique avait bien des atouts pour être adapté à la scène et y devenir une sorte de monologue visionnaire. D'autant que l'adaptateur et interprète Benjamin Lazar y campe un voyageur débordant de fine fantaisie." Télérama (juin 2008)

"En jouant avec les codes de l'opéra du XVIIe siècle, le jeune dramaturge redonne aux mots, aux gestes et aux chants du passé une formidable modernité." Les Échos (juin 2008)
      
   

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