lundi 30 novembre 2015

COP21/ CINÉMA : LES COWBOYS INTERSTELLAR/CONCERT : JÉRÉMIE DROULERS au BAROMAÎTRES/les 2 dernières videos de Bengui

Je ne vais pas vous parler de l'avenir j'en vois pas dans l'immédiat, mais c'est indispensable de reconquérir(ce n'est pas le bon mot) la planète avec lenteur écoute dignité avec responsabilité... Je ne crois pas à la solution miracle et je sais que notre civilisation occidentale est très égoïste. Ma petite nièce de 13 ans me demandait si à son âge je me projetais à 20 ans, je ne me rappelle plus bien, je crois que j'avais peur de la guerre froide...et de la guerre nucléaire, j'avais 13 ans en 1967, j'avais redoublé ma 6 ème et je sentais déjà que je ratais tous mes contrôles devoirs sur table réponses aux questions.... et que j'allais lentement

Pour voir les dernières videos de Bengui avec moi, dans le rôle de sa mère, je vous conseille d'aller sur son site FB : la vraie vie de Bengui, les deux dernières sont publicitaires, l'une sur un jeu de Best Of Music 28k de vues et l'autre sur les timbres à son effigie 84k de vues, avec un clip de rap... j'aime faire cela avec lui c'est une équipe réduite et nous sommes en quasi liberté... Et lorsqu'un ado m'accoste et me demande si je suis la mère de Bengui je souris comme une pause à la réalité ; remarque bien il serait temps qu'il trouve un producteur...

Je suis allée au cinéma voir les Cowboys et j'ai vu sur Canal + Interstellar (critique avec une interprétation dans Télé-Loisirs pour la fin) 
le 1er les Cowboys (excellente critique sur Écran large)est pour moi un film de colosse avec tellement de coups de théâtre et d'intelligence de cœur dans les petits détails dans l'écoute les images les silences les images incroyablement belles que je le mets dans la même case de ma mémoire : "inoubliable" avec Incendies...

Par contre Interstellar à part m'avoir fait pleurer à sanglots inconsolables comme malgré moi (le chat sur les genoux ne savait pas comment faire, et Pascal à me le commenter : regarde Dora elle ne t'a jamais entendue pleurer, m'a fait rire ) sanglots inconsolables à cause de la mort encore récente de mon père. Malgré les super acteurs, Matthew McConaughey faute de super-héros, ce film est ridicule dans le genre ... La relativité du temps dans l'espace, les trous noirs, tout y est laid, même le robot quoiqu'à la fin, on s'y fait un peu mieux : un super IPad qui vous prendrait dans ses bras pour vous sauver d'un tsunami.... Eh oui ! À propos d'acteurs Matt Damon n'est pas très bon dans les méchants....

JÉRÉMIE DROULERS en récital/concert au BAROMAÎTRES LE 27/11/2015
https://www.facebook.com/Baromaitres/?fref=photo 

Je pourrais vous raconter les chansons de Jérémie Droulers, celle de sa Mamy Blue Alice, celle de la Mer monte, celle de saoul et seul dans un sous sol, celle des rouages du temps, oui car c'est un auteur de cristal et un compositeur exigeant et en même temps ça à l'air simple et possible pour tous de faire de la musique avec lui. C'est un plaisir... sa sœur s'y est mise à la basse depuis 9 mois et elle est tellement à l'aise qu'en musique on se dit il n'y a pas de désaccord possible, qu'ils s'écoutent, jouent la même partition. Et la protectrice productrice tenancière du bar Anna est aussi généreuse. Sa bière à 4 et tout comme le vin de pays qui ne fait pas mal à la tête ; alors on boit on rit on parle on pique des frites on regarde les photos des enfants d'un spectateur avec qui on se sent lié après le récital on sort de là à regrets on se dit que c'est  toujours cela le Paradis : la vie la nuit à Paris... plus que jamais. Il y a eu un hommage aux blessés et aux morts du 13 nov 2015 on a tous chanté Imagine et si vous voulez voir la video elle est sur mon FB ou celui du Baromaîtres , c'est ça une athée communion...

en trio


les spectateurs

Jérémie Droulers et sa sœur Flavie à la basse
nous deux


















vendredi 27 novembre 2015

Mon hommage aux victimes, dans ma cuisine, je vous appelle en plein flou...

Un petit garçon de 7 ans me lit les 4 saisons : leurs caractéristiques, les mois concernés, je ne retiens que la période des amours et l'hibernation et ensuite avant d'aller se coucher, il me demande que je lui chante la Marseillaise, son petit frère sur le lit d'en bas ne dit rien, il écoute. Comment infusent ces paroles guerrières dans leurs têtes ils jouaient à la bagarre avant ils joueront encore même si je leur dis à chaque fois  la paix, pourquoi on ne joue pas à la paix, ils contiennent une sacrée violence avec peine...et puis après ils sont doux comme le printemps l'un avec l'autre mangent toute leur purée de potimarron avant de partager un éclair au café. Et pendant tout ce temps là leur vieux chat qui paraît si jeune au poil si luxueux reste couché il ne mange plus il demande que des caresses et à goûté la super pâtée en gelée que je lui ai apportée il a laissé si longtemps sa tête sur ma main j'espère seulement que le vétérinaire le remettra ce matin sur pattes.
Ce matin je me suis levée plus tard après que Pascal soit parti et j'ai éclaté en larmes en écoutant et encore seulement qu'à la radio la cérémonie "simple sobre" dans la cour des Invalides : les terroristes n'arrêteront pas la musique... Est-ce que quelqu'un peut me dire quelle chanson de Barbara a interprété Natalie Dessay, j'aurais choisi : ma plus belle histoire d'amour c'est vous ? oui sur Google : "Perlimpinpin" 
J'ai lu un article du nouvel Obs sur la symbolique du drapeau français 
le père noël enfant ou le chaperon rouge garçon

tache de feutre à ardoise

nous deux

nous deux

le cadeau des enfants à leur maman pour son anniversaire il y a un avion avec des bombes pour la protéger et beaucoup plus de lapins crétins et un gâteau, des lunes multicolores (vues de toutes les planètes) et une crotte (surement pour porter chance) des fleurs une banane et des cœurs, le papa a aidé à l'écriture...

nous deux


nous trois
le vieux chat (il va mieux : gastrite et malade du cœur)



                je me dis que je suis comme eux à vouloir témoigner en une série de selfies, du moment qui passe, juste après ils disent fais-voir !

samedi 21 novembre 2015

Fabrice Barthélémy son enterrement mort à 38 ans/Orlando ferito à voir au MK2 Beaubourg à partir du 2 décembre de Vincent Dieutre

Le Parisien : Eaubonne l'hommage à leur professeur disparu
Lycée Louis Armand
Au milieu d'une pluie ininterrompue, au milieu des après attentats, qui aurait pu dire qu'à Eaubonne il y aurait un choc sismique plus de 300 personnes réunies pour l'enterrement d'un prof d'histoire, comme quoi l'histoire d'un homme peut encore faire trembler tous les poncifs de l'historique... la mort d'un historien, conteur, séducteur, amical, qui disait à chacun de ses élèves quand il avait une mauvaise note, un mauvais résultat, ne lache pas, tu vaux mieux que cela, on s'est vus comment  ? tous les ans à Noël pendant presque 10 ans(moins), vous le verrez mieux parmi ces photos;
oui pour rappel : il s'est couché se sentant pas très bien, une douleur à la poitrine, gentleman, pas avec sa compagne.
Le matin elle a voulu le réveiller, il ne vivait plus.
Il avait 39 ans avait rencontré depuis 2 ans son amie qui est enceinte depuis un peu plus de deux mois... Nous avions des cousins communs et nous nous sommes vus pendant quelques quatre ou cinq ans avant le décès de son pére André.

l'année du père-Noël et de Jean-Moulin

l'année du martinet avec son père à l'origine de sa passion pour l'histoire

se faire aimer de tous les autres

Humour et séduction

le frère et la sœur la plus belle des relations...
et Pascal me met un air de Vivaldi que je lui dédicace comme aussi une musique de film, lui qui aimait tant le cinéma comme ses proches ; "cum dederit delectis suis sumum" il comble ses bien- aimés dans son sommeil.

ce que j'ai écrit... à Pascal mon compagnon depuis 12 ans bon an mal an..
"je suis en terrasse" après un enterrement de près de 200 à 400 personnes ça a duré 3h Julia(la petite fille des photos a 9/10 ans aujourd'hui, était là, elle pleurait et les deux Alexandra, Geoffrey, Christophe aussi... Les élèves, ses collègues, des amis, des témoignages dont celui de sa sœur et de sa filleule : "y a que des vieux là-haut et ils devaient avoir besoin d'un jeune, très bon comme lui, pour rire un peu" (très applaudie)  ses amis avec qui il a tant ri ; Nicolas un ami, collègue historien, en introduction, a dit : "ce qui me console c'est d'être dans un pays qui n'est pas en guerre"... silence blague limite et caustique à la hauteur de Fabrice et après il a si bien parlé que lui aussi à été très applaudi ; sa maman si éprouvée ....  sa compagne Alice enceinte de 3 mois et quelques... et heureusement  une forêt de roses sur son cercueil apportées par ses élèves et un envoi-envol de ballons...
un café en terrasse le 17/11/15

mon regard au retour de cet enterrement 1

mon regard au retour de cet enterrement 2

et moi je t'offre ce bouquet cueilli/ramassé par un petit garçon de 5 ans
C'est trop triste alors je suis allée prendre un petit café au Terminus Nord (il n'y a personne de mon passé : Michel, Stéphane, Philippe, Catherine...  ) je ne suis pas rentrée si tard mais j'ai pas le cœur même à faire du théâtre et  tant mieux que le cours soit annulé. Bisous dans "musique sombre" quoique les deux noirs de la photo chantonnent en souriant comme de la soul mélangée à du blues mais comme tu le dis souvent je n'y connais rien en musique mais leurs chants correspond  juste à mon émotion présente.

On ne se connaissait pas beaucoup, on ne s'estjamais vus revus en dehors des relations familiales des amis de nos cousins en fait il es, était le petit cousin de mon grand oncle du coté de mon père.
Il me ramène à cette fascination que j'ai eue aussi pour surtout un prof d'histoire qui aimait lui beaucoup le théâtre et le cinéma, qui nous avait emmené voir les Damnés de Lucchino Visconti.....  Monsieur Guy Simon, qui lui roulait en Coccinelle bleu ciel et qui disait que s'il avait du choisir une couleur de peau elle aurait été bleu ciel... comme toujours ses chemises.  A l'époque seul le blanc était convenu.
 au MK2 Beaubourg le 2 décembre : à voir absolument.
Nathalie Feyt à Vincent Dieutre réalisateur : Je ne pouvais pas venir à l'avant première,Vincent, j'étais à une "obligation" familiale :
un enterrement d'un prof d'histoire de 38 ans rapté a la vie pour mort subite dans son lit. Il y avait tant de témoignages d'élèves, de gestes, de fleurs, des ballons que je me suis dit qu'eux étaient sûrs d'y arriver à sortir de cette foutue période historique....

Ne renoncez à rien ! François Morel à France-Inter, Sur les ailes de Darwin, le 7/9 Merci infiniment pour ce matin et tous ces derniers jours/ Madame au Théâtre mis en scène par Rémi de Vos/Ciné-Télé Le Caravage-L'homme irrationnel-L'étudiante et Monsieur Henri/ Une nouvelle amie et Mon amie Victoria

 Radio,
 Ne renoncez à rien! j'ai hurlé Bravo de ma chaise...
excellent billet de François Morel
 http://www.franceinter.fr/emission-le-billet-de-francois-morel-ne-renoncer-a-rien
 Sur les épaules de Darwin, merci pour Paul Éluard, Racine, pour tous les textes les liens ; merci Monsieur de rester à cheval sur les effets du temps avec des ailes.
Et toute la semaine avec Boomerang Augustin Trapenard qui chante avec Camille, le 7/9...
http://www.franceinter.fr/emission-sur-les-epaules-de-darwin-liberte-egalite-fraternite
http://www.franceinter.fr/emission-boomerang-camille-est-une-fete

http://allegrotheatre.blogspot.fr/2015/11/madame-de-remi-de-vos_21.html

Madame au Théâtre de l'Oeuvre :
Excellente critique de Joshka Shidlow que je reprends totalement ; Catherine Jacob elle est bouleversante et ne tombe jamais dans l'effet ou la sentimentalité démago, Remi de Vos qui a assuré la mise en scène y veille, le texte fait écho, vous pouvez me croire. Et actuellement on a besoin de cette expérience exprimée très écrite et drôle sans aucune manipulation. Allez la voir pour savoir comment.... jouer du Rémi de Voos

 CINÉ

Je suis allée au ciné d'a côté avec la carte des cinémas Chaplin et je voulais attendre qu'il arrête de pleuvoir et j'ai vu 3 films le 1er un doc d'Alain Cavalier sur le cheval de Bartabas : Le Caravage, ce film trop beau, trop lent dans des successions d'images léchées et muettes répétitions du quotidien m'a laissée éloignée du cheval. Mais un tel recul m'a tenue vivace avec presque toutes les images en mémoire.

Le 2 le dernier Woody Allen : L'homme irrationnel, qui m'a tenue en haleine tellement bien joué et qui m'a rappelé ses premiers films Meurtre mystérieux à Manhattan et les derniers comme Match Point avec un condensé de Philosophie très drôle... quoique !
et enfin le 3 ème pour moi un petit bijou de cinéma populaire :

L'étudiante et Monsieur Henri avec l'excellent Claude Brasseur et le non moins bon Guillaume de Tonguedec et l'envoutante jeune femme Noémie Schmidt enfin j'ai pu pleurer tout mon saoul et en sortant il ne pleuvait plus et il faisait nuit et froid seulement.
mon avenir à moi... fait d'animaux bien traités d'hommes censés et humains enfin, et de jeunes qui n'auraient plus des parents qui les détourneraient de leurs talents vocations amours.....

cinéma à la Télé , 


le film d'Ozon : Une nouvelle amie avec les excellents Duris Romain et Demoustier Anaïs la différence est si étroite entre les genres masculin et féminin et entre les sentiments profonds amour amitié  la fin est tellement belle qu'on a envie de les suivre... et Mon amie Victoria film délicat profond et attachant  et pour la 1ère fois j'ai trouvé Pascal Grégory que j'ai souvent trouvé bon et dramatique là en grand père comédien et marié à une comédienne jouée par la trop rare mais si marquante Catherine Mouchet.
LA CRITIQUE TV DE TELERAMA DU 14/11/2015
 Genre : l'étrangère.
Le roman de Doris Lessing, Victoria et les Staveney, se situe à Londres. Le film, à Paris. Mais l'époque est bien la même : c'est la nôtre. Et l'esprit du livre demeure : une empathie, dénuée de sensiblerie, pour une héroïne malmenée par la vie, qu'on suit de l'enfance à la trentaine. Noire, pauvre, élevée par sa tante malade, Victoria connaît un bref moment d'éblouissement, petite fille, quand elle dort, une nuit, dans le grand appartement bourgeois d'un garçon de sa classe. Toute la suite en découlera.
Cette héroïne que la romancière décrit comme « invisible » (par les nantis), Jean-Paul Civeyrac en fait une étrangère absolue, non pas juridiquement, mais dans sa chair. Spectatrice des autres, retranchée en elle-même. Le cinéma du discret Civeyrac se renouvelle profondément avec ce super­be récit au long cours, cette profusion d'événements. Mais ce qu'il reste de bressonien dans son style (de Ni d'Eve ni d'Adam à Des filles en noir) exprime parfaitement la distance au monde de Victoria. L'accueil plein de compassion de la famille riche semble ainsi vu à travers la vitre épaisse de la solitude et de la différence. On dirait un trompe-l'oeil, une imitation de la vie. Mon amie Victoria renvoie ainsi irrésistiblement au chef-d'oeuvre de Douglas Sirk, Mirage de la vie. Pas seulement par ses thèmes (le racisme et ses variantes, les classes sociales, la réussite, la fatalité), mais aussi par le doute métaphysique qu'il laisse planer sur toutes les activités et les passions humaines. — Louis Guichard

lundi 16 novembre 2015

En soutien l'après demain et pour les lendemains à venir, je vous écris ici.... après les attentats à Paris mais aussi à Beyrouth

tout près du Bataclan

Notre bougie a brûlé déjà pour des joies et des malheurs dont la nuit dernière jusqu'au matin pour les attentats, pour le 1er anniversaire de la mort de mon papa le 30 octobre, celle en bas à droite, celle qui parait pas tout à fait dans le cercle, elle a brûlé aussi pour éclairer une scène d'introduction de Bengui en Auvergne chez nous.... une bougie saltimbanque à la base....

Il y avait un jeune homme assis sur ses genoux et qui pleurait en silence, une jeune femme se tenait debout derrière lui, tout le monde dignement venait au plus près et repartait pour laisser la place et pour lui, le laisser à la place de son chagrin immobile. On était là pour tous et pour y être avec d'autres.

Même pas peur banderole déposée par Christophe ALévêque
Le petit Cambodge


la République s'éclaire d'elle-même.

Ils chantaient "happy days" après on a fait une minute de silence et on a applaudit, très fort comme le petit garçon à droite sur les épaules de son papa. C'est le monde de demain dans notre pays qu'ils ont frappé et il se re-rassemble. C'était place de la République.


Théâtre Laurette à 2 pas du Petit Cambodge
c'est vrai ce qu'il dit Joey Starr* on n'est pas obligés de prier, on peut se mettre à genoux sans religion et pleurer pour arroser le jardin intérieur, écrire des mots, faire de la musique encore... pour guérir, pour attendrir, pour ouvrir les bras, tout en restant lucide, pour regarder en face, la blessure béante de ce monde : les morts innocents... assassinés au cœur de la joie qu'ils s'étaient choisis en toute démocratie... le Public("ma plus belle histoire d'amour") à la fête, en terrasse et au concert, les jeunes d'un quartier ni chic ni bobo populaire et "amitieux" à tous. Dimanche comme nous sommes français et qu'il était conseillé de ne pas sortir nous sommes sortis pour reconnaitre les endroits aller sur les traces de nos jeunes morts, aux endroits que nous mêmes nous avions fait découvrir à un jeune ami de Bretagne, et le soir tard parce que c'est à cette heure là, qu'on se sent les plus libres et les plus ensemble au début de l'après diner, avec tous les noctambules les couches tard ceux qui vont au théâtre au concert.
Pardon aussi parce que nous les vieux nous n'avons pas su les protéger.
*très belle émission Boomerang merci aux journalistes pour leur travail attentif...
Paris flotte mais ne coule pas 

à tous les publics de théâtre de musique rock, jazz, rap, classique, samba, mambo, reggae, opéra et autres... à tous les amoureux qui s'embrassent, et qui sont ainsi renaissants, résilients, forts de leur JOIE, et aussi l'histoire de cette autre chanson : Gottingen
http://www.arte.tv/magazine/karambolage/fr/la-chanson-gottingen-karambolage

Madonna a chanté la Vie en rose à Stockholm, elle a fini en larmes...
"Seule sur scène accompagnée d'une guitare, l'interprète de Like a prayer a également demandé au public, lors de son concert du 14 novembre à Stockholm de respecter une minute de silence. «J'ai besoin de prendre un moment pour évoquer la tragédie, le carnage tragique, ces assassinats, et la fin absurde de vies précieuses hier soir à Paris», a-t-elle indiqué.
«Je suis déchirée [...] alors que les gens pleurent la perte d'êtres chers», a également ajouté Madonna, ne pouvoir retenir ses larmes.
«Mais c'est exactement ce qu'ils veulent, ils veulent nous réduire au silence. Nous ne nous laisserons pas faire, nous ne nous laisserons jamais faire», a conclu avec conviction l'artiste".

Attentats le même jour à Beyrouth, ville ô combien déjà meurtrie et résistante.... que j'aime tant

samedi 14 novembre 2015

Vendredi 13/2015 Un mot d'un ami que je publie ici ET qui dit à ceux qui tuent la vie => nous on continue à vivre la vie

Quelques mots pour un lendemain de carnage

Solidairement
Christian  Robin
Français langue d’accueil


Aux amoureux de la mort, une réponse : la vie

"Des fanatiques viennent de frapper durement nos quartiers. Un de leur but est simple : nous terroriser pour nous dresser les uns contre les autres. Qu’après des caricaturistes et des Juifs, ils s’attaquent à des quartiers comme les Xe et XIe arrondissements ne me semble pas anodin. Ce sont des lieux de rencontre entre les cultures, les nationalités du monde entier, des nouveaux arrivants qui n’ont pas encore même un toit à ceux qui ont tout. Une rencontre parfois complexe, mais toujours riche, ce qui se traduit politiquement par la très grande faiblesse des partis xénophobes dans ces arrondissements.

Ces terroristes ne proposent rien pour ceux qu’ils croient défendre si ce n’est un bonheur dans la mort. En fait, ils sont amoureux de la mort. Ils ne sont pas les premiers. Il y a bien sûr une ferme réponse policière à leurs agissements : faire tout ce qu’il est possible pour les empêcher de nuire en respectant la démocratie. Il y a aussi la réponse de chacun d’entre nous, de tous les citoyens, de tous les résidents : vivre. Ils sont amoureux de la mort, soyons-le de la vie. Allons à la rencontre des autres, parlons, mangeons, buvons, créons ensemble, plus encore qu’avant, embrassons-nous, sortons dans les rues, les lieux publics, affichons notre goût de la vie.

Dans nos quartiers, nombreux sont ceux qui ont fui la guerre ou les persécutions et dont certains, déjà, se demandent où ils devraient aller. Montrons à ces réfugiés qu’ils ne vont pas retrouver ce qu’ils ont fui, ici à Paris, en France, vivons. Les amoureux de la mort, même si cet amour peut paraître un avantage dans le combat, le perdrons."


Retweeted Frédéric Hocquard (@Fredhoc):
Des gens qui se côtoient et se mélangent aux terrasses, Resto, au concert, au stade. C'est à une certaine idée de la société qu'ils s'attaquent.