samedi 14 novembre 2015

Vendredi 13/2015 Un mot d'un ami que je publie ici ET qui dit à ceux qui tuent la vie => nous on continue à vivre la vie

Quelques mots pour un lendemain de carnage

Solidairement
Christian  Robin
Français langue d’accueil


Aux amoureux de la mort, une réponse : la vie

"Des fanatiques viennent de frapper durement nos quartiers. Un de leur but est simple : nous terroriser pour nous dresser les uns contre les autres. Qu’après des caricaturistes et des Juifs, ils s’attaquent à des quartiers comme les Xe et XIe arrondissements ne me semble pas anodin. Ce sont des lieux de rencontre entre les cultures, les nationalités du monde entier, des nouveaux arrivants qui n’ont pas encore même un toit à ceux qui ont tout. Une rencontre parfois complexe, mais toujours riche, ce qui se traduit politiquement par la très grande faiblesse des partis xénophobes dans ces arrondissements.

Ces terroristes ne proposent rien pour ceux qu’ils croient défendre si ce n’est un bonheur dans la mort. En fait, ils sont amoureux de la mort. Ils ne sont pas les premiers. Il y a bien sûr une ferme réponse policière à leurs agissements : faire tout ce qu’il est possible pour les empêcher de nuire en respectant la démocratie. Il y a aussi la réponse de chacun d’entre nous, de tous les citoyens, de tous les résidents : vivre. Ils sont amoureux de la mort, soyons-le de la vie. Allons à la rencontre des autres, parlons, mangeons, buvons, créons ensemble, plus encore qu’avant, embrassons-nous, sortons dans les rues, les lieux publics, affichons notre goût de la vie.

Dans nos quartiers, nombreux sont ceux qui ont fui la guerre ou les persécutions et dont certains, déjà, se demandent où ils devraient aller. Montrons à ces réfugiés qu’ils ne vont pas retrouver ce qu’ils ont fui, ici à Paris, en France, vivons. Les amoureux de la mort, même si cet amour peut paraître un avantage dans le combat, le perdrons."


Retweeted Frédéric Hocquard (@Fredhoc):
Des gens qui se côtoient et se mélangent aux terrasses, Resto, au concert, au stade. C'est à une certaine idée de la société qu'ils s'attaquent.

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