samedi 2 juillet 2016

Un amour qui ne finit pas

il est toujours minuit en haut du rideau au Théâtre Antoine. Et pourquoi pas midi ? Non, c'est une heure trop éloignée de l'arrivée du public et des fantômes. J'ai en quelques jours retrouvé d'anciens amis que je ne vois qu'à très peu d'occasions et avec de grands espacements temps usqu'à un an ou voir plus. Je me suis trouvée dans la rame du métro à pleurer en silence avec un sourire. Cette nuit je me suis réveillée avec le projet de recopier et réunir dans un recueil tous les mots lettres écrites que j'ai pu envoyer ou recevoir à ses amis aujourd'hui éparpillés.   

Revoir un amour qui ne finit pas créé  au théâtre de l'Oeuvre et repris au Théâtre Antoine c'est un peu comme revoir un très bon film sur écran large, les acteurs sont plus libres, ils nous touchent davantage et l'on voit en détail le si beau décor... On ne rit pas seulement tous nos aprioris sur l'amour tressaillent la vérité n'est qu'un leurre. L'amour par écrit tellement éloigné de celui qui se vit, je ne m'en lasse pas de cette mise en abîme. Tout est évoqué dans ce texte si ciselant du mariage bourgeois courrez-y vous allez rire intelligemment. Ça se termine Dimanche ? Mais non vendredi 7 juillet.


Ça me rappelle une époque où notre spectacle Manger (1ère mouture) de la Cie Philippe PERSON, avait fait une pleine page de Paris-Match, avec les deux Nathalie Nathalie Savary et Nathalie Feyt, mais là c'est Michel Fau qui le mérite bien, apres ces ridicules Moliéres, sa lucidité égratigne les à-prioris culturels. Ce sont les hors-circuits qui passent la rampe Paris-Match.

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