vendredi 19 novembre 2021

Mes cinémas, MUBI

 Tre Piani : mon avis, je ne comprends pas aucune de ces restrictions sur ce film ou aucun des enfants n’est mauvais comédien, aucun élément des décors de ces appartements est faux. Ce n’est pas froid c’est un constat sur ce que nous ne comprenons pas chacun de nous et des autres…. La fin quelle fin mais c’est tout je ne spolie pas….
Comme ils sont bons les italiens, lui et tous je me disais que c’était entre Guediguian et Visconti…. Et puis si tu ne veux pas voir ce film c’est que t’en as vu aucun des autres. De la messe est finie à  Habemus papam.
Critique de la Bande à part 
« Nanni Moretti n’a jamais été un grand optimiste, mais cette fois sa radiographie de la société italienne est plus désenchantée que jamais. La mélancolie a toujours imprégné ses films, mais au moins, la famille, le couple, même quand il y avait mort ou séparation, parvenait à subsister. Avec Tre piani, il adapte pour la première fois un roman, qui plus est non italien, et s’éloigne de sa matière habituelle pour mieux y revenir. Soit un accident qui propage sa malédiction comme un venin fatal dans les vies de quatre familles. La mort, la culpabilité, la justice, tous ces thèmes sont ceux du réalisateur du Caïman et de Palombella Rossa, mais ici, il n’y a pas du tout matière à rire. Plutôt le constat politique que la « cellule familiale » s’est refermée sur elle-même, est devenue imperméable à toutes les interactions extérieures : bien que vivant les uns à côté — ou au dessus — des autres, tous ces gens ne se connaissent pas plus qu’ils ne communiquent. Idées reçues, comportements tyranniques et surtout principes qui s’appliquent aux autres, mais pas à soi-même. Sur cette trame, Moretti tisse des scènes fluides et non spectaculaires (en dehors de celle, inaugurale, de l’accident), quotidiennes et dérangeantes. Il charge la gent masculine (et il en fait partie, en juge irascible), laisse le beau rôle aux femmes, et notamment à Margherita Buy, sa muse, qui se délivre ici peu à peu d’un carcan dont elle n’avait pas conscience. Que le film ne soit ni aimable, ni agréable est un fait. Mais ses qualités narratives sont réelles, et son empreinte est tenace. Que leur est-il arrivé pour qu’à ce point la vie d’autrui si proche soit-il leur demeure étrangère ? Que nous est-il arrivé ?
Isabelle Danel

Une autre bonne critique je ne peux en mettre d’autres




La réalisatrice Ariane Labed.
Photo : Yorgos Lanthimos son mari et réalisateur de la série The Favorite et le film The Lobster

« Grande, rousse, jupe très courte et bottines à talons aiguilles, elle sort du brouillard, venant d’un pays étranger en traînant une valise. Olla, c’est son prénom. Elle arrive dans un pavillon de province, chez un faux gentil qui vit avec sa mère impotente. Ignorant le français mais décidée à l’apprendre, elle a été recrutée par Internet pour servir à bien des choses, y compris pourquoi pas de proie sexuelle. Olla décrit des rapports socio-économiques de dominant à dominé, sur le mode allégorique, en recourant à l’absurde, au grotesque, à une forme d’humour très sardonique. C’est à la fois cru, dérangeant et distancié, par le principe du collage et du ballet – les déplacements dans le salon sur les patins d’appartement valent leur pesant de cacahuètes. Le piment du film vient de la force insoupçonnée de son héroïne, conquérante en mouvement davantage que victime. Ariane Labed – une actrice qu’on aime beaucoup par ailleurs pour l’avoir vue dans Attenberg et Fidelio, l’odyssée d’Alice – démontre largement avec ce premier court métrage qu’elle est aussi faite pour la réalisation. »

-Votre parcours avant ce film ?
-J’ai étudié le théâtre et ai cocréé ma compagnie de théâtre à la fin de mes études. J’ai commencé à faire du cinéma il y a dix ans en Grèce en tant qu’actrice.
-Pourquoi ce court aujourd’hui ?
-Cela fait longtemps que je veux écrire et réaliser. Olla, mon premier film, a mis deux ans à voir le jour. Je voulais faire le portrait d’une héroïne. Olla est une femme qui est guidée par ses désirs et son instinct. Elle est entière et sans compromis. J’espère que Olla pose des questions que nous ne sommes pas toujours prêts à vouloir nous poser. Notre rapport à l’étranger, au désir, à la prostitution, au consentement…
Je voulais aussi travailler sur une forme et un ton qui poussent le spectateur à suivre une histoire sans savoir dans quel registre il se trouve. S’il doit rire ou pleurer, si les situations sont réalistes ou décalées. J’ai cherché à être en équilibre sur un fil entre un univers reconnaissable et une étrangeté.
-Citez trois cinéastes ou trois films qui vous ont donné envie de faire du cinéma / qui vous ont influencé ?
-Robert Bresson, Chantal Akerman, Jean-Luc Godard.
-C’est quoi votre profession, court métragiste ?
-J’ai plusieurs professions mais même si je change de place, je fait toujours la même chose. J’essaie de faire des films.
Après le court, forcément le long ?
Forcément non, mais j’en ai le désir. Je veux pouvoir tourner plus de 5 jours ! Écrire un court métrage dans lequel on veut développer un personnage (c’était mon désir), est un exercice très difficile que j’ai adoré faire mais je veux essayer de multiplier les possibles sur la durée.


VU sur MUBI
J’ai vu ce film sur NewYork askinase par les yeux d’une très jeune réalisatrice lors d’une shiva, réunion « festive » après la mort d’un proche 
J’ai beaucoup aimé l’extravagance des conversations boulimiques à cette occasion et surtout aussi le personnage principal une jeune bisexuelle Danielle 
Vu sur MUBI  Merci


Nous découvrons rapidement beaucoup de choses sur qui est Danielle par rapport à tout le monde à la shiva: une fille qui étudie le commerce du genre, une ex-petite amie, un bébé en sucre, un naufrageur, etc. se concentrer sur sa bisexualité et sur le fait que le film est l'une des meilleures histoires bisexuelles les plus amusantes et stressantes que j'ai vues.
……
Shiva Baby (2021)
Danielle est prise entre son ex-petite amie et son papa de sucre dans une shiva de tous les lieux. Il y a une scène où Danielle et son ex, Maya, créent la tension la plus sexuelle que l'on puisse ressentir en nettoyant le vomi de bébé. Cette interaction déclenche des doubles prises et des regards inquiets de la part des mères respectives des deux. C'est bref, mais cela ajoute au frisson toujours grandissant de dépasser cette shiva. Danielle se dirige également vers la salle de bain et décide de sextos avec Sugar Daddy Matt, ajoutant une autre dose de stress au mélange. Je pense que c'est une excellente écriture pour une histoire bisexuelle d'avoir l'une ou l'autre voie d'attraction dangereuse à explorer…

https://youtu.be/8ZXJijki9ik
Aline de Valérie Lemercier ça vous fera comme cette chanson 
Ziggy 

Regardez cette vidéo sur YouTube :




Mais le film  j’ai ri, 
J’ai pleuré oui ne craignez rien j’y suis allée seule … je n’en ai pas eu marre parce que ce film sur une des plus grandes stars est très humain par le jeu exceptionnel de Valérie Lemercier et des acteurs canadiens pas un mot ne nous échappe(avec l’accent canadien). Oui merci. Il y a Yves Jacques les autres je n’en connais aucun. Et je vous le dis tout passe oui même « le mauvais » enfant comédien sur une réplique… c’est un grain de sable et qui ponctue le propos. On se dit c’est son caractère, seul dans cette immense maison….jamais je pourrais vivre là-dedans…..chaque détail semble compter. Le sac à main, la rencontre avec le maquilleur puis la relation en toute amitié comme pourZiggy. !? Je ne vous dis rien…….
Ce film fait partie des films que j’aurais voulu qui ne s’arrête jamais et j’ai hâte de bientôt pouvoir acheter le disque de la BO avec cette chanson que j’ai toujours beaucoup aimée de Charlebois  je suis un chanteur(se)  populaire,  moi aussi
j’ai été une actrice populaire à chaque fois que j’ai joué certes pas plus que devant plusieurs centaines de spectateurs mais je ne lâchais pas ni dans le jeu ni dans l’écoute, l’écoute, ce dont tous nous avons le plus besoin…. Ziggy où es-tu ?
Ça y est je l’ai acheté je l’écoute en boucle « Ordinaire » réécrite donc par Robert Charlebois. 

Je suis une chanteuse populaire 

Plus on en donne plus le monde en veut

J’aime mon prochain j’aime mon public
Tout ee que je veux c’est que ça clique
Je me fous pas mal de la critique 
Quand je chante c’est pour le public 

Ma vie à moi c’est la musique 

Si je chante c’est pour qu’on m’entende

Autour de moi il y a la guerre la peur la faim et la misère
Je voudrais qu’on soit tous frères 

Je ne suis pas qu’une chanteuse populaire
Je suis rien qu’ une femme bien ordinaire 


Une autre bonne critique fort juste 

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