lundi 2 mai 2022

Rien à foutre, Le chêne, King et Seize printemps et En Thérapie

Je ne vous le refais pas à n’importe quel prix : mais quand c’est gratuit le partage ça le reste ; tout s’est effacé parce que j’ai demandé par erreur qu’un lien soit mis dans Twitter réseau que j’ai quitté -il y a plusieurs années- 
Je rectifiais pour que vous puissiez voir tous mes visuels … pour une fois c’était presque fini l’article  trop long comme d’hab… sur mes promenades préférées vers d’autres mondes par le cinéma…..

Je suis allée donc voir au cinéma Rien à foutre je vous le conseille même si je n’ai pas aimé la première partie trop scindée avec la seconde partie plus fictionelle ….et pourtant c’est incroyable ces conditions de travail dans les compagnies aériennes low coast… et aussi le rêve insensé de vivre à Dubaï…  
Le chêne : c’est un film pour enfants, oui mais pas seulement et j’emmènerai facilement les enfants les amis pour en discuter ensuite et pour les inciter à regarder d’un autre œil tout ce qui vit…. Les insectes les nuisibles les végétaux….. les oiseaux. Il n’y a pas de voix off et non plus trop de musique….

Sur FB j’ai précisé -Le chêne : Ce film vaut le détour à l’intérieur des rites de vie d’un arbre le grand chêne si hospitalier pour les petits. Toutes les histoires sont bien suivies par les enfants dont celle de la couleuvre un peu trop charnue……je les ai bien observés au Chaplin St Lambert !

Pourquoi ce titre, est-ce un film pour enfants ? Il n’y a pas de héros ou plutôt si, l’absence de l’homme, tout se regarde comme si cela se passait avant son arrivée sur les territoires de chasse ou après son départ…. Le charençon du chêne en gestation semble une création de verre translucide.
Il n’y a aucun commentaire ou voix off et ça repose si souvent les documentaires sur toutes ces voix off d’acteurs très connus et très  interprétatives…..
Il y a tellement d’autres langages, d’autres qualités de silence dans la forêt. Cet arbre qui a plus de 200 ans comment il est ? Comme « un arbre de vie »infini….immortel ? éternel ou presque.  
Suis-je allée le voir en Sologne dans la vraie vie….Non pas encore. Ou je ne m’en souviens plus. 


Sur FB- King : cela doit venir de la petite salle du St Lambert car ce ne peut pas être l’ingénieur du son : Nicolas Provost, l’un des plus sollicités du cinéma français ou peut-être à cause du réalisateur qui a mis trop de musiques à mon goût.  Je n’ai pas bien entendu. 
Inès,  joue bien, la comédienne donne de sa sincérité et de son émotion, mais je ne la comprenais pas, pas plus d’ailleurs que Thibault de Montalembert qui est l’acteur talentueux que l’on connaît. 
Il y a quelques belles pages dans cette histoire : l’arrachement que peut représenter la séparation d’avec un animal quand il est relié enfant voire plus sournoisement à la pre-adolescence, à d’autres abandons. Les personnages adultes sont intéressants entre burlesques et caricaturaux-réalistes : la belle mère, le grand père, le veto d’un parc d’attractions 
avec un spectacle historico divertissant inénarrable, l’acteur qui joue l’empereur romain hurle tout en gardant ses lunettes de soleil….
Cela se laisse regarder certes mais je ne le reverrais pas ….
-Quand même ! -Même pour jouer à repérer les scènes avec le lionceau, celles réelles de celles d’effets virtuels.


Dora je vous assure était en train de regarder En Thérapie, les chats qui regardent le petit écran n’ont pas été fréquents jusque là dans ma vie. 
Mais cette saison 2 m’a semblé (à moi aussi) captivante et particulièrement Suzanne Lindon si juste et si compréhensible jusqu’à ses non-dits. Aussi ai-je voulu voir son film Seize printemps que j’ai beaucoup aimé, pour ses qualités d’ellipses, avec des interprètes tous délicats. Et puis ce vertige de prises de vues d’escalier… cette ode à la sensualité, ces scènes de danse intermèdes où l’on se dit qu’à cet âge avec cette différence d’âge, de pudeur tous les mots seraient grossiers… Merci aussi à Arnaud Valois. 

J’ai biffé toutes les critiques acerbes jalouses par procuration où rien ne lui est épargné à Suzanne Lindon, (ce prénom je l’aurais bien choisi pour ma fille si j’en avais eu une, pour lui chanter la chanson de Léonard Cohen) où rien ne lui est épargné parce qu’elle est la fille de ses parents…..  



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