À propos de la belle Otéro, qui est évoquée dans une pièce de Feydeau, pour "rendre heureux"
Feydeau le cinéma, c'est pour rendre heureux le public
comme disait le grand Monsieur Dustin Hoffman aux Césars (palmarès), premier article sur France-Info
hier soir tard
Si je suis contente du résultat, pardon du Palmarès, très modestement, j'ai regardé avec moins de plaisir que la cérémonie des Oscars, mais j'ai été ravie pour ma femme-clown préférée : Yolande Moreau et pour le maître de Cérémonie : Antoine de Caunes, qui insufflait comme un mélange de "naïve lucidité" et d'effronterie et du "voyez-vous, comme on est heureux d'être un peu les petits frères des grands américains..."
Alors quand je vois SEAN PENN et DUSTIN HOFFMAN, je me dis que j'aime cette Amérique et que j'aurais fait comme Florence Foresti... j'aurais voulu les embrasser plus eux que Vincent Cassel.
Mais j'entends que les blogs sont usés par les frustrés comme ceux qui écrivent sur Face Book...
mais on fait comme eux, sur ECLEKTIC, les journalistes s'ils ne se spécialisent pas, sont avant tout des frustrés et ça apporte quoi de dire cela...
A propos de Vincent Cassel, je préfèrais Guillaume Depardieu, je n'ai pas aimé ses déclarations malhabiles à jouer sur le personnage, comme si lui n'avait rien à dire, mais c'est peut-être cela un acteur d'avoir quelquefois rien à dire que de rendre hommage à ses pairs, d'autres acteurs... comme là, à son père (je n'ai pas vu encore, il faut le souligner ni Séraphine ni Mesrine 1&2).
Mais d'autres rares fois, comme celle d'hier avec Dustin Hoffman ou comme une autre fois, avec Marcello Mastroianni, on se dit que la vie sans eux serait, aurait été plus difficile, sans leurs déclarations aux Césars (article du Parisien).
"On a chacun en nous un corps mort qui ne s'exprime pas et que les acteurs au travers de personnages essaient... de le faire vivre ce cadavre..."
C'est ce qu'a dit le grand magicien funambule Dustin Hoffman.
À PROPOS de la belle Otéro et si vous ne saviez pas ce que veut dire l'expression résilience
ou résistance renaissance, ne pas couler... chaque jour sa page sa peine, blanche...
"Née dans une famille misérable d'un petit village de Galice, Ponte de Valga, Caroline Otero est, selon sa biographie violée à onze ans par un cordonnier et chassée de la maison familiale par sa mère alors qu'elle n'a encore que douze ans. Elle débuta dans les cabarets de Barcelone puis vint à Paris où elle se produisit au Grand Véfour ou au Cirque d'été. Un avortement forcé la rend stérile par la suite, alors qu'elle est prostituée de force par son mari.
En 1890, elle fit une tournée triomphale aux États-Unis. Revenue à Paris en 1892, elle était désormais lancée, se faisant une spécialité des rôles de belle étrangère aux Folies Bergère ou au Théâtre des Mathurins. Elle portait des tenues de scènes somptueuses, où les joyaux authentiques mettaient en valeur ses seins, qui furent si célèbres qu'on prétend que les coupoles de l'Hôtel Carlton à Cannes avaient été basées sur leur moulage ! Elle fit plusieurs tournées en Europe, en Amérique et en Russie.
En août 1898, Otero devient « la première star de l'histoire du cinéma » lorsque l'opérateur Félix Mesguich, à Saint-Pétersbourg, filme un numéro de danse au moyen d'un cinématographe Lumière. La projection qui se déroule le lendemain au music-hall Aquarium suscite des réactions si violentes que Mesguich sera expulsé de Russie[1].
Elle devint l'amie de Colette et l'une des catins les plus en vue de la Belle Époque, avec la Carmencita, espagnole comme elle, ou encore Liane de Pougy, Cléo de Mérode et Émilienne d'Alençon. Avec Liane de Pougy, elle entretint une rivalité tapageuse : « On se rappelle l'idée qu'elle eut, pour éclipser une rivale, d'apparaître un soir au théâtre dans un boléro constellé de diamants. Mais la femme qu'elle jalousait était Liane de Pougy. Avertie de l'exhibition qui se préparait, elle arriva, les bras, le cou, les épaules et les mains absolument nus. Quand elle fut dans sa loge, qui faisait face à celle de Caroline Otero, on put voir qu'elle était suivie de sa femme de chambre portant tous ses bijoux » (André de Fouquières).
Elle séduisit des rois – Édouard VII du Royaume-Uni, Léopold II de Belgique – des aristocrates russes ou britanniques (le Duc de Westminster, le grand-duc Nicolas de Russie), des financiers, des écrivains, comme Gabriele d'Annunzio, des ministres comme Aristide Briand qui fut longtemps son amant. Elle fit tourner bien des têtes et fut à l'origine de plusieurs duels et de six suicides.
Pendant la Première Guerre mondiale, elle se produisit pour soutenir le moral des soldats français. Puis, en 1915, encore belle et au sommet de sa gloire, elle prit sa retraite et s'installa à Nice où elle se ruina dans les casinos et mourut à 96 ans oubliée et pauvre."
Elle fit l'objet d'un film " La Belle Otero " réalisé par Marc-Gilbert Sauvajon au cinéma .
samedi 28 février 2009
jeudi 26 février 2009
en passant un site d'art ou de déco, L'AUTRE à voir absolument...et sauvons le planning familial
L'Autre Un film de Patrick Mario Bernard et Pierre Tridivic, je l'ai vu au cinéma... avec cet ami, il a détesté, bougé tout le temps et j'ai aimé autant que possible
avec cet ami qui prône
le syncrétisme (éclectisme, fusion, mélange, œcuménisme, union)
dans l'art, la religion, la science,
en politique ?! il n'en a pas parlé, ça coule de source , je suppose !
L'Autre c'est avec Dominique Blanc qui a un jeu sensible intime en accord avec le rythme
la photo de ce film sur le double, la folie, qui sommeille en chacun de nous, la jalousie de ne pas être une autre, c'est un film aussi exceptionnel pour moi que la "Double Vie de Véronique" de Kieslovski
Un site qui s'ouvre sur Internet
créé par une jeune amie comédienne à ses heures (interprète d'Antigone) et qui bosse maintenant sur un site Internet qui répond au doux nom de decogalerie (oui il répond quand on l'appelle, essayez vous verrez).
Ils proposent une sélection d'objets de créateurs dans les secteurs de la déco, des objets d'art et des accessoires de mode, dans tous les styles et à tous les prix.
Le site est tout neuf donc je vous invite à y faire un tour et à en parler autour de vous. Vous pouvez également devenir "fan" en tapant simplement decogalerie dans le moteur de recherche de facebook. Cette action nous permettra de faire du buzz (et accessoirement lui permettra de garder son job...).
Donc www.decogalerie.com!
Merci beaucoup et à bientôt!
Pelléas et Mélisande, chant des aveugles, sur l'Opéra de Debussy, un film de Philippe Béziat sur la mise en oeuvre à Moscou...
metteur en scène Olivier Py et Direction musicale Marc Minkowski, au cinéma le 4 mars.
Un petit livre de Fernando Pessoa : Le Banquier anarchiste
au dos du livre il y a écrit : d'une naïveté assez lucide et donc c'est pour cela qu'au 2/3 du livre qui m'a tenu les yeux ouverts dans les transports en commun, j'ai tout appris, pris ; éprise et délivrée des cadres sérieux cyniques et humoristiques. C'est ni de la philo, ni de la poésie, c'est un petit livre subversif, qui résonne à l'air du temps.
Et sauvons le planning familial
lundi 23 février 2009
BONNIE AND CO annonce d'un spectacle à voir d'une de nos élèves
Bonnie & Co
Centre Culturel de la Jonquiere, PARIS
Road-movie théâtral sur la vie de Bonnie Parker.
" Bonnie and Co." est un road-movie sur la (courte) vie de Bonnie Parker. Inspirée non pas du film " Bonnie and Clyde " d'Arthur Penn mais de récits de membres du gang Barrow et de proches de Bonnie et Clyde, cette pièce, jalonnée de chansons (clin d'oeil à Gainsbourg) retrace le parcours de Bonnie, depuis ses années d'insouciance – où elle avait peur des armes à feu !- jusqu'à sa cavale fatale avec Clyde Barrow.
Dès qu'elle fut capable de marcher seule, Bonnie, avec ses boucles d'un blond presque blanc, ses yeux d'un bleu invraisemblable et sa bouche effrontée, ne pensa qu'à faire des bêtises. (Emma Parker)
Bonnie Parker adorait sa mère ; Bonnie Parker fut une enfant puis une jeune fille gaie et turbulente ; Bonnie Parker ne fumait pas de cigares ; Bonnie Parker aimait follement Clyde Barrow...
Auteur : Cathia Chaumont
Artistes : Emilie Faurie, Clément Séjourné, Guillaume Metz, Judith Glykos, Cathia Chaumont
Metteur en scène : Cathia Chaumont
Fiche événement Dates & Tarifs
Le Mercredi 18 mars 2009
à 20h00
Réduction
"1 place achetée, la 2ème à 1 euro" - 46% en placement libre soit 7,00€/pers*
au lieu de 13,00€
Le Jeudi 19 mars 2009
à 20h00
Réduction
"1 place achetée, la 2ème à 1 euro" - 46% en placement libre soit 7,00€/pers*
au lieu de 13,00€
Le Vendredi 20 mars 2009
à 20h00
Réduction
"1 place achetée, la 2ème à 1 euro" - 46% en placement libre soit 7,00€/pers*
au lieu de 13,00€
Le Samedi 21 mars 2009
à 20h00
Réduction
"1 place achetée, la 2ème à 1 euro" - 46% en placement libre soit 7,00€/pers*
au lieu de 13,00€ Il ne reste que 4 places
Des nouvelles, des Oscars, des phrases qui sont plus que des bons mots, le travail du clown et du masque neutre
J'ai pas plus de 2 heures pour vous rédiger quelques lignes sur tout ce qui fait que j'écris cela ici et maintenant...
Une phrase d'abord :
"Il y a des choses qu'on oublie, non ?
Oui. On oublie ce qu'on a besoin de se rappeler et on se souvient de ce qu'il faut oublier."
C'est au début du roman que je n'ose aborder sans peur... La route de Cornac Mc Carthy.
LES OSCARS SONT À L'IMAGE DE L'ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE...
L'important c'est de voir l'ambition l'espoir et le plaisir de cinéma que se donnent les américains, ils ne se renient pas, ils ne boudent pas leur plaisir.
Ils engrangent l'étranger, les contradictions, le monde, l'engagement pour un monde meilleur, excusez du peu, l'art de l'acteur arrivé au paroxysme quand Robert de Niro parle et présente Sean Penn, l'humour, la rapidité une sorte d'auto-censure, on ne s'attarde pas, il ne faut rien étaler, et pourtant les robes des femmes mélangent tout, le suprême dessert pièce montée à l'élégance, à l'étalage monstrueux de , la grâce d'un sari de couleurs qui nous laisse les yeux comme repassés.
La grande famille d' Hollywood semble encore dire quelque chose d'autant qu'elle se raccorde à Bollywood et comme dit un indien, il y a toujours moyen de choisir entre la haine et l'amour, l'amour...
Les résultats, les montages d'extraits les musiques, l'ahurissante séquence d'ouverture, c'est du travail bénéfique, exigeant et racoleur, oui bien-sûr, mais c'est la suprématie des comédies américaines sur toutes les autres, on y et l'on en sort comme rénové avec l'envie de danser et en plus on se croit devenu pour un instant acteur chanteur mélomane amoureux comme Wall-e qui recueille dans ses vastes poubelles l'hétéroclite de cette culture fourre-tout.
Voilà l'Amérique, ce sont les Ateliers Pixar, Sean Penn, Danny Boyle, Mickey Rourke, Merryl Streeps, Kate Wynslet, Clint Eastwood... la poésie ne se dit pas.
Voici le palmares complet des Oscars ! VIDEO
C'est le film «Slumdog Millionaire» qui a été le grand gagnant de la 81ème cérémonie des Academy Awards qui s'est déroulée dimanche soir, à Los Angeles. «Slumdog Millionaire», nommé à dix reprises, a remporté huit statuettes: Meilleur film, Meilleur réalisateur (Danny Boyle), Meilleur scénario adapté (prix remis au scénariste Simon Beaufoy), Meilleure musique de film (A.R. Rahman), Meilleure chanson originale («Jai Ho»), Meilleure direction photographique, Meilleur mixage son et Meilleur montage.
"The Curious Case of Benjamin Button", nominé avec 13 citations, a remporté trois statuettes dans les catégories Meilleurs effets visuels, Meilleure direction artistique et Meilleur maquillage.
Sean Penn a remporté l'Oscar du Meilleur acteur pour sa performance dans le film «Milk». Il s'agit d'un deuxième Oscar dans cette catégorie pour Penn qui avait également remporté la statuette en 2003 pour «Mystic River». «Milk» a également remporté un Oscar dans la catégorie du Meilleur scénario original, prix remis au scénariste Dustin Lance Black.
L'actrice Kate Winslet a été récompensée dans la catégorie Meilleure actrice pour sa performance dans le film «The Reader». Il s'agit d'un premier Oscar pour l'actrice qui cumulait six mises en nomination en carrière.
L'acteur Heath Ledger a remporté un Oscar à titre posthume. Ledger a été récompensé comme Meilleur acteur de soutien pour son rôle dans le film «The Dark Knight». Le père, la mère et la sœur du regretté acteur sont montés sur scène pour recevoir l'Oscar d'Heath Ledger. Sa soeur a notamment dit qu'elle venait chercher l'Oscar au nom de Mathilda, la fille de l'acteur disparu.
C'est la deuxième fois dans l'histoire des Academy Awards qu'un Oscar est remis à titre posthume. L'acteur Peter Finch avait eu les mêmes honneurs en 1977, quelques semaines après son décès, pour son rôle dans le film «Network».
L'actrice Penélope Cruz a été la première gagnante de la 81ème cérémonie des Oscars. Elle a remporté un prix dans la catégorie Meilleure actrice de soutien pour son rôle dans le film
«Vicky Cristina Barcelona».
«Wall-E», une production de Pixar, a remporté le prix du Meilleur film d'animation.
Le film japonais «Departures» a été préféré à «Entre les murs» (France) et «Valse avec Bashir» (Israël) dans la catégorie du Meilleur film en langue étrangère.
La cérémonie a été marquée par quelques surprises. Pour chaque catégorie d'interprétation, des acteurs et actrices ayant déjà gagné un Oscar dans la catégorie présentée rendaient hommage aux interprètes mis en nomination.
Au cours de la soirée, on a également eu droit à un numéro musical mettant en vedette la chanteuse Beyoncé, Vanessa Hudgens et Zac Efron; un sketch réalisé par Judd Apatow avec la participation de Seth Rogen et James Franco et une pièce chantée par Queen Latifah qui rendait hommage aux acteurs et artisan disparus.
Voici le palmares complet :
Meilleur film
Slumdog Millionaire
Meilleur acteur
Sean Penn- Milk
Meilleure actrice
Kate Winslet- The Reader
Meilleure actrice de second rôle
Penélope Cruz- Vicky Cristina Barcelona
Meilleur acteur de second rôle
Heath Ledger – The Dark Knight
Meilleur réalisateur
Danny Boyle -Slumdog Millionaire
Meilleur scénario original
Milk -Dustin Lance Black
Meilleur scénario - adaptation
Slumdog Millionaire - Simon Beaufoy
Meilleur film d'animation
WALL-E - Andrew Stanton
Meilleur film de langue étrangère
Departures - Japon
Meilleure musique de film
Slumdog Millionaire - A.R. Rahman
Meilleure chanson originale
Slumdog Millionaire - Jai Ho
Meilleure direction photographique
Slumdog Millionaire - Anthony Dod Mantle
Meilleure direction artistique
The Curious Case of Benjamin Button - Donald Graham Burt, Victor J. Zolfo
Meilleure création de costumes
The Duchess - Michael O'Connor
Meilleur maquillage
The Curious Case of Benjamin Button - Greg Cannom
Meilleur montage
Slumdog Millionaire - Chris Dickens
Meilleurs effets visuels
The Curious Case of Benjamin Button - Eric Barba, Steve Preeg, Burt Dalton, Craig Barron
Meilleur mixage son
Slumdog Millionaire - Ian Tapp, Richard Pryke, Resul Pookutty
Meilleur montage son
The Dark Knight - Richard King
Meilleur documentaire
Man on Wire - James Marsh, Simon Chinn
Meilleur documentaire (court-métrage)
Smile Pinki - Megan Mylan
Meilleur court-métrage
Spielzeugland (Toyland) - Jochen Alexander Freydank
Meilleur court-métrage (animation)
La Maison de Petits Cubes - Kunio Kato
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Le jeu du clown et donc le passage au nez rouge comme le jeu avec le masque neutre sont toujours imposés comme un rituel.
Parce qu' il y a comme plus rien qui retient
de voir l'âme sur le visage
Parce que le corps est comme porté plus haut que la voix.
Parce que vous êtes étranger à vous même et chacun des spectateurs, vous les touchez et s'ils ne veulent plus de vous, vous quittez le plateau,
sauf si bien-sûr vous avez oublié de leur dire quelque chose
ou bien...alors voyons comment revenir
où aviez vous la tête, vous n'avez pas remporté toutes vos valises d'images, vos accessoires de rêves ou vos heurtoirs au chagrin...
Quelques phrases ou bons mots de Monsieur Philippe Person, la première fois que j'ai travaillé avec lui
il y a très longtemps sur la 1ère version de MANGER, en tant que comédienne, il nous amenait chaque jour une phrase de Sénèque et forcément j'ai quasiment tout oublié...
il parlait du mystère de l'acteur aussi quelquefois...
Mais maintenant que je suis son assistante pour ses cours ou ateliers pour amateurs, je les note...
A-t'il vraiment besoin de moi, qui a dit cela dans la salle ?
-Non, surtout que je vieillis et j'ai beau me persuader que j'écoute en fermant les yeux, ma tête dodeline souvent et c'est parti, je me repose, mes fameuses micro-coupures...
Un ami pour me rassurer m'a dit qu'il avait toujours eu cela depuis l'âge de ses 20ans, en tant que spectateur au théâtre et au cinéma, le seul endroit où l'on se permet enfin de s'abandonner.
Aujourd'hui plus que jamais les temps sont difficiles, il faut mieux faire quelque chose avec eux pour voir les gens qu'on aime...
LES PHRASES DE MONSIEUR PHILIPPE
- TU AS LA FORCE D'UNE TRAGÉDIENNE ALORS TU PEUX JOUER FEYDEAU
- DÈS QUE VOUS REVENEZ SUR VOUS-MÊMES VOUS NE JOUEZ PLUS
- ON ÉCOUTE AVEC LES YEUX, ON REGARDE AVEC LES OREILLES
- IL Y A DES GENS QUI TREMBLENT DE SÉDUIRE
- L'IMPORTANT C'EST PAS SEULEMENT DE FAIRE LES CHOSES MAIS DE SAVOIR COMMENT LES CHOSES SE FONT...
je ne dis pas que dans celles-ci, des phrases sont peut-être de quelqu'un d'autre,
mais entre deux sommeils, deux scènes, il est quelquefois bon de se les réentendre dire...
dimanche 22 février 2009
LE GRAND ENTRETIEN GÉRARD DEPARDIEU
via Télérama, et par ma grande admiration pour l'acteur et ma toute aussi grande tendresse pour l'humain, trop grand corps ou trop grosse tête dans le sens talent, démesure quand tu nous tiens, qui d'autre que lui peut survivre à tant de bouleversements, maigre, il exploserait, derrière des matelas de chair il étend en même temps qu'il en dort son l'extrême exacerbé, peut-être pas ? je ne pourrais que courir pour voir ce film rencontre entre deux jouisseurs et intelligents de force complémentaires, si singuliers qu'ils oscillent entre le frêle bateau de papier qui surnage un temps sur le caniveau dans les rus, jusqu'aux rivières et qui disparaitraient dans la mer si des femmes des amis des exploiteurs très intéressés n'avaient pas pris soin d'eux...
***** LE GRAND ENTRETIEN
GÉRARD DEPARDIEU
"Est-ce de ma faute si je ne peux supporter les mondanités et le monde qu’ivre mort ?”
Le 21 février 2009 à 18h00 10 réactions envoyez à un ami imprimez
Tags : Gérard Depardieu entretien Claude Chabrol Guillaume Depardieu
LE FIL CINÉMA - On le verra pour la première fois la semaine prochaine jouer sous la direction de l’ami Chabrol. A cette occasion, nous avons voulu rencontrer le monument Depardieu. De ses débuts, quasi muet, au drame de la perte de son fils Guillaume, de ses rôles au cinéma, au théâtre et pour la télévision aux colères qui l’habitent et le nourrissent, l'acteur raconte un parcours tumultueux. Mais dit son appétit de vivre.
Depardieu à Quiberon - Patrick Swirc pour Télérama
On a beau l'avoir vu, entendu, tant et tant de fois – au cinéma, à la télévision, au théâtre –, Gérard Depardieu impressionne encore et toujours. Cette manière, incroyable, d'électriser l'espace dès qu'il apparaît, cette voix douce ou terrible qui sait, comme aucune autre, nommer, renommer gens et choses... A 60 ans, riche de cent cinquante films, cinquante pièces de théâtre, quelques dizaines de rôles monstres à la télévision et des entreprises en tout genre de par le monde, fort aussi de beaucoup de souffrances, beaucoup de plaisirs et désirs, le revoilà dans Bellamy, le dernier film de Claude Chabrol, avec qui – le croira-t-on ? – ce champion du cinéma français a tourné pour la première fois. Il y incarne avec pudeur et tendresse un flic en vacance de lui-même et des autres, revenu de tout. Lui, ce jour-là, revient juste d'une énième thalasso à Quiberon.
-Comment vous débrouillez-vous de ce corps imposant, le vôtre, que le public aura vu si souvent, de personnage en personnage, grossir ou maigrir à l'écran ?
J'ai une nature abondante parce que curieuse de tout. Je suis boulimique parce que j'aime la vie. Mais mon corps est trop encombrant parfois. Même si ça fait partie de mon tempérament, même si je m'y suis habitué parce que d'autres m'ont aimé et que ce corps-là, passable, finit par se mélanger aux choses... Quand je me sens trop lourd, « ecchymosé » de moi – comme après la mort de mon fils Guillaume –, j'ai pourtant besoin de me mettre de côté un moment. D'autant que je suis un peu comme un cheval, je ne connais pas mes limites.
-Même à 60 ans ?
Je n'ai jamais encore éprouvé mes limites. Je suis un enfant de la nature, vous savez, je n'appartiens à rien d'autre qu'à la nature. J'ai poussé là comme une mauvaise graine, une merde qu'un oiseau aurait laissé échapper de son bec.
“Guillaume est là. Partout. Il ne me quitte pas.
Et là où il est, au moins, il n'est pas perdu.”
-Sans famille ?
Mon père ne savait ni lire ni écrire, il se prenait pour un Gitan ; à Châteauroux, il nous a élevés en Gitans, du moins à la manière berrichonne. Et le Berry, c'est un peu l'Afrique de la France, un pays de tribus, de gens forts et indépendants. Je ne me souviens ainsi d'aucun repas pris en famille à la maison. Jamais. Même tout petit. Nous vivions séparés. Quand l'un de nous en croisait un autre en ville, il changeait de trottoir. C'était comme ça. J'ai longtemps regretté de ne pas être allé davantage à l'école, d'avoir traîné dans les rues dès 8 ans, d'avoir arrêté la classe à 12 ans – au certificat d'études – et d'avoir pris la route dès cet âge ; je pense aujourd'hui que c'était mieux. Nous étions trop différents, en classe on se serait moqué de moi et de ma famille, j'aurais été marginalisé, je n'aurais pas supporté, je serais devenu plus violent. Car je me suis toujours arrangé pour ne pas être rejeté. La société des années 50 le permettait, elle n'était pas si dure qu'aujourd'hui. Il suffisait souvent de savoir partir au bon moment. Je pars toujours avant d'être coincé. Avant d'entrer quelque part, je repère les sorties de secours avec un instinct animal. Même le service militaire ne m'a pas rattrapé, j'en ai été dispensé car insociable et réputé violent en groupe. Je l'ai été en effet.
-Quand ça ?
Entre 13 et 15 ans, j'ai perdu peu à peu l'usage des mots, la parole. Je ne m'exprimais plus que par onomatopées. J'étais hyperémotif alors, et sans doute aussi hyperactif. Il m'a fallu me réapproprier le langage, me réapprivoiser phrase après phrase. En lisant à haute voix. Je me souviens que lire du Giono m'a beaucoup aidé... Et si je ne comprenais pas les mots, je les chantais. Je faisais parler le son. Une bonne diction entraîne forcément chez l'acteur le sentiment, affirmait Jouvet. C'est vrai. Ainsi il n'est pas utile de toujours comprendre ce qu'on dit, il faut juste laisser aux autres le temps de se faire avec ça leur propre musique. Laurent Cochet, quand j'ai débarqué dans son cours de théâtre à 17 ans, sans autre perspective que ma fascination des mots, m'a permis d'affiner cette manière-là. Mais elle restait brute. Je faisais peur aux metteurs en scène.
“Avec Marguerite Duras, on a beaucoup parlé.
Son langage était le mien, avec quelque
chose de la terre, de la matière,
quelque chose de juste, de brut.”
-Lesquels ?
En 1972, je me rappelle m'être retrouvé par hasard, ou sûrement à cause de ma tronche de l'époque, dans Saved, une pièce d'Edward Bond montée par Claude Régy, où je jouais un mauvais garçon qui massacre un bébé dans un landau. Moi qui étais né de cette violence-là, je lui avais dit quand il m'avait embauché : « Mais attention, tu ne me connais pas ; moi aussi je peux faire mal... » Plus tard, Claude me fait rencontrer Marguerite Duras, qui cherche un acteur pour Nathalie Granger. J'arrive chez elle, rue Saint-Benoît, elle m'ouvre la porte, file au fond du couloir, toute minuscule. « Avancez sur moi..., chuchote-t-elle, avancez sur moi... » Je débarquais de ma campagne, je me dis : ils sont bizarres, ces Parisiens, mais allons-y... Et quand je suis littéralement sur elle, à l'étouffer, au fond du couloir, Marguerite colle sa petite tête sur ma poitrine et murmure dans un souffle : « Arrêtez, vous me faites peur ! C'est bien ! » On s'est plu. On a beaucoup parlé. Son langage était le mien, avec quelque chose de la terre, de la matière, quelque chose de juste, de brut. Guillaume, mon fils, avait les mêmes mots, mais avec une grâce plus rimbaldienne. C'était un vrai poète, un peintre aussi, à la manière épaisse d'un Eugène Leroy. Un artiste en somme, toujours en révolte.
-Comment vivez-vous sa disparition ?
Jamais il ne m'a été aussi présent qu'aujourd'hui. Il est là. Partout. Il ne me quitte pas. Et là où il est, au moins, il n'est pas perdu. Guillaume avait une lucidité telle qu'elle lui rendait la vie impossible, et toujours il allait au pire. Presque comme le personnage de Pierre Richard dans La Chèvre. Je ne peux l'imaginer mort. Peut-être parce que la jeunesse est immortelle. Sur son lit de mort, il avait d'ailleurs ce visage plein de colère qu'il avait toujours. Les morts ont souvent un visage qui résume leur vie. Jean Carmet avait une figure pleine d'étonnement, comme mon père ; Barbara, des traits lisses, soulagés ; Claude Berri semblait pour la première fois apaisé et Pialat restait Pialat. Mes morts me nourrissent.
-La mort vous fait-elle peur ?
Pas du tout. Quand on aime la vie, la mort fait partie de la vie. Mourir, c'est juste s'endormir.
-Vous avez des regrets en ce qui concerne Guillaume ?
Non. A 37 ans, il a vécu dix mille vies. Quant à sa rage à mon égard, à ce qu'il a écrit, ça lui appartenait. Sa sœur va éditer tous les autres écrits, les poèmes de Guillaume. Sans doute ne se rend-on pas toujours compte, quand les gens vous aiment, de ce qu'on peut leur faire endurer quand on les blesse. J'aimerais dire, bien tard : je t'ai aimé. J'ai trop fait subir ce que je subissais.
-Vous avez beaucoup subi ?
Quand on provoque, on subit. Avant, j'étais intrépide, maintenant j'évite les polémiques. Ça ne veut pas dire que je suis devenu mou, mon luxe c'est mon quant-à-soi, ma liberté. Je n'ai pas d'ambition. Je n'en ai jamais eu. Je ne réussis rien, je ne rate rien non plus. Je ne suis pas un carriériste.
“Chabrol, c'était mon chaînon manquant
dans le cinéma français. Et je n'ai eu
qu'à me glisser comme un chat dans son écriture.”
-Dans le dernier film de Claude Chabrol, Bellamy, vous incarnez un commissaire revenu de tout. Comme vous ?
J'ai eu beaucoup de plaisir à entrer dans le cinéma-jeu de piste de Chabrol. Dans chaque cadre, il imagine un rébus à découvrir. C'est un joueur. Il s'amuse. A placer des hommages-citations à François Truffaut, par exemple. Chabrol, c'était mon chaînon manquant dans le cinéma français. Je n'avais jamais travaillé avec lui. Et je n'ai eu qu'à me glisser comme un chat dans son écriture, aussi structurée que celle d'un Buñuel. Il sait faire, Chabrol. Tout est prêt : l'acteur a juste le luxe d'avoir à être là.
-Quelles ont été les rencontres fondatrices dans ce cinéma français des années 70 à 90 dont vous avez été l'acteur phare, des Valseuses, de Blier, en 1974, au Garçu, de Pialat, en 1995 ?
Mais toutes ! Et aucune. Je n'ai jamais rien appris. Je savais. C'était inscrit dans mon bulbe rachidien. Dès mon premier court métrage avec Roger Leenhardt, Le Beatnik et le minet, en 1965 – j'avais 17 ans –, dès que j'ai débarqué sur un plateau, je me suis senti bien avec la caméra. J'ai deviné la caméra, pressenti tout ce qui allait se passer dans le plan. C'est un instinct. Ou un don. C'est comme ça. Une relation magnétique, presque physique.
-Est-ce qu'il faut se faire chier pour tourner
‘Un homme et son chien’, de Francis Huster ?”
-Vous avez quand même partagé des complicités particulières avec quelques cinéastes...
Avec Truffaut... Avec Pialat, qui sur un tournage passait huit heures à mettre les acteurs en condition pour ne les filmer que deux heures. Mais c'est vieux tout ça... Les gens sont morts ou ont changé... Le cinéma aussi. Quatorze films sortent par semaine. Comment s'y retrouver ? Est-ce qu'il faut se faire chier pour tourner Un homme et son chien, de Francis Huster ?
-Vous avez vous-même participé à pas mal de nanars...
Et je ne les regrette pas ! Et je n'en ai pas fait assez ! On jugera de tout ça à la fin du parcours. On m'a reproché aussi d'avoir travaillé pour la télévision. J'en ai fait pour les rôles énormes qu'on m'y a proposés – Monte-Cristo, Balzac, Napoléon, Ruy Blas, Titus... – et parce que j'ai horreur des tournages qui traînent. A la télé, ça va vite. Et si cinq cents millions de Chinois me connaissent, c'est davantage pour Monte-Cristo, filmé par Josée Dayan, que grâce à Hélas pour moi, de Jean-Luc Godard.
-C'est d'avoir accumulé quelques bides qui fait qu'on ne monte plus de films sur votre nom comme dans les années 80-90 ?
Mais je n'ai jamais pensé qu'on pouvait monter un film sur mon nom, ce sont les autres qui me le disaient, du temps où j'enchaînais cinq films par an, c'est-à-dire jusque dans les années 2000... C'était formidable alors de pouvoir quasi continuellement faire travailler près de deux cents personnes. Et puis le marché est devenu plus difficile ; les producteurs ont eu de plus en plus besoin de la télé pour financer leurs films ; et les télés n'ont plus fait confiance qu'aux vedettes qu'elles avaient elles-mêmes fabriquées, de préférence comiques, type Eric et Ramzy. En plus, ma mauvaise réputation m'avait suivi : la boisson, les accidents de moto... En fin de parcours d'acteur, ça pèse. Mais est-ce de ma faute si je ne peux supporter les mondanités et le monde qu'ivre mort ? Finalement ça tombait bien. N'avais-je déjà pas tout joué ? Cyrano, Danton... Je ne cours plus après la carrière. J'ai tout fait.
-Vous courez après quoi alors ?
La vie ! Les mystères de la vie. Je suis un enfant de la vie. Ma raison de vivre, c'est vivre.
-Jouer ne vous excite donc plus ?
Je n'ai jamais joué vraiment. Je suis une « nature », comme on dit. Pas un comédien. Ou alors je ne le fais pas exprès. Je me glisse juste dans les mots. Le seul travail qui vaille pour moi sur un plateau, c'est la franchise, regarder l'autre au fond de lui-même et le rassurer. Je ressens tellement la peur des acteurs. Ils osent des émotions qu'ils n'ont pas toujours digérées, ils redoutent l'introspection. Je les excuse beaucoup, je les aime.
Gérard Depardieu - Patrick Swirc pour Télérama
-Au point parfois de les perturber en arrivant ivre mort sur un plateau de cinéma ou de théâtre...
On dessoûle vite quand on n'essaye pas de cacher son ivresse, de se mentir à soi-même comme les vrais alcooliques. Il faut penser « rythme, rythme, rythme... », comme disait Jouvet. Si on fonce, si on n'a pas peur, personne ne s'aperçoit de rien. C'est même étrangement excitant : on est en pleine lumière, les gens sont là... Je me souviens d'être arrivé tellement soûl sur le plateau de Tartuffe que je ne me rappelais pas une réplique de la déclaration d'amour à Elmire, scène capitale de la pièce. Elmire, c'est-à-dire mon ex-femme, Elizabeth, a dû me souffler chaque phrase. Et c'était beau, et finalement assez juste et pervers que ce soit elle précisément, Elmire très troublée, qui me dicte mes mots d'amour... Quand je m'en suis rendu compte, j'en ai joué jusqu'au bout de la scène. Il m'est arrivé de m'endormir carrément aussi, lors de La Chevauchée du lac de Constance, à l'espace Cardin en 1973, face à Jeanne Moreau, très sévère...
-Pourquoi tant d'acteurs de théâtre boivent-ils ?
Parce qu'ils ont peur. Alors ils picolent pour ne plus avoir peur. Pour ceux du théâtre, ça commence dès 17 heures, m'avait expliqué François Périer, et souvent après la représentation pour ne pas lâcher la tension, garder le vertige... Moi c'est différent, je suis un moujik, c'est ma nature, j'arrache la vie. J'ai trop envie d'aimer, c'est plus facile avec du rouge. Sauf que maintenant je ne distille plus...
-Parlant des acteurs, vous dites « ils » et non plus « nous » ?
Encore une fois, je n'ai pas fait exprès d'être acteur ! A 12 ans, j'ai juste senti que j'avais ce don-là : dire les choses, les histoires que les gens ont envie d'entendre. Ça m'a aidé pour tout.
-Vous êtes désormais davantage homme d'affaires que comédien ?
C'est vrai que je suis davantage connu de par le monde pour l'art de la table que pour le cinéma ! Mais je ne suis pas un homme d'affaires non plus. Je me passionne, simplement. Pour ce qu'on boit, ce qu'on mange, pour les gens qui ont des passions. J'ai acheté des vignobles, deux restaurants (je voudrais aussi me lancer dans la boucherie), un magasin de motos de 3 000 mètres carrés à Roissy, une ligne de camions caravanes et cantines roulantes pour le cinéma (DD), et maintenant je me lance dans l'hôtellerie de luxe rue du Cherche-Midi. Je fais travailler quatre-vingts personnes en permanence depuis pas mal d'années. Une petite PME en somme. Si je cherchais juste à faire du fric, à m'amuser, je serais trader : un métier de con. Moi, je suis plutôt attaché au respect de certaines valeurs : la terre, l'autre, la vie... J'ai aidé beaucoup de gens, ça ne m'a pas toujours rapporté, ils se sont effacés, je m'en fous. De l'argent j'en ai toujours eu, et je n'ai jamais su le garder. Même petit, je me débrouillais pour voler des sous et les mettre dans le porte-monnaie de ma mère afin qu'elle ne manque de rien. En quarante ans de carrière, j'ai dû payer 90 millions d'euros d'impôts, j'ai vendu neuf maisons et quelques tableaux en dix ans - je garde mes Leroy et mes Braque -, j'ai des garde-meubles partout, je ne sais même plus ce qu'il y a dedans. Je ne suis pas intéressé. Ma force, c'est vivre avec mon temps.
-Et où vivez-vous désormais ?
Un peu à Paris, un peu en Italie. Depuis deux ans, je bouge beaucoup. J'ai une adresse dans les Pouilles, j'adore Naples. J'aime les façons de faire des Napolitains, toujours proches eux aussi des issues de secours.
-La France vous a déçu ?
La France des villes, oui. La France qui pue. Mais pas la France profonde. Celle des bérets et des baguettes, celles des gens qu'on dit butés, mes frères.
Propos recueillis par Fabienne Pascaud
Télérama n° 3084
A voir
Bellamy, de Claude Chabrol. Sortie le 25 février.
***** LE GRAND ENTRETIEN
GÉRARD DEPARDIEU
"Est-ce de ma faute si je ne peux supporter les mondanités et le monde qu’ivre mort ?”
Le 21 février 2009 à 18h00 10 réactions envoyez à un ami imprimez
Tags : Gérard Depardieu entretien Claude Chabrol Guillaume Depardieu
LE FIL CINÉMA - On le verra pour la première fois la semaine prochaine jouer sous la direction de l’ami Chabrol. A cette occasion, nous avons voulu rencontrer le monument Depardieu. De ses débuts, quasi muet, au drame de la perte de son fils Guillaume, de ses rôles au cinéma, au théâtre et pour la télévision aux colères qui l’habitent et le nourrissent, l'acteur raconte un parcours tumultueux. Mais dit son appétit de vivre.
Depardieu à Quiberon - Patrick Swirc pour Télérama
On a beau l'avoir vu, entendu, tant et tant de fois – au cinéma, à la télévision, au théâtre –, Gérard Depardieu impressionne encore et toujours. Cette manière, incroyable, d'électriser l'espace dès qu'il apparaît, cette voix douce ou terrible qui sait, comme aucune autre, nommer, renommer gens et choses... A 60 ans, riche de cent cinquante films, cinquante pièces de théâtre, quelques dizaines de rôles monstres à la télévision et des entreprises en tout genre de par le monde, fort aussi de beaucoup de souffrances, beaucoup de plaisirs et désirs, le revoilà dans Bellamy, le dernier film de Claude Chabrol, avec qui – le croira-t-on ? – ce champion du cinéma français a tourné pour la première fois. Il y incarne avec pudeur et tendresse un flic en vacance de lui-même et des autres, revenu de tout. Lui, ce jour-là, revient juste d'une énième thalasso à Quiberon.
-Comment vous débrouillez-vous de ce corps imposant, le vôtre, que le public aura vu si souvent, de personnage en personnage, grossir ou maigrir à l'écran ?
J'ai une nature abondante parce que curieuse de tout. Je suis boulimique parce que j'aime la vie. Mais mon corps est trop encombrant parfois. Même si ça fait partie de mon tempérament, même si je m'y suis habitué parce que d'autres m'ont aimé et que ce corps-là, passable, finit par se mélanger aux choses... Quand je me sens trop lourd, « ecchymosé » de moi – comme après la mort de mon fils Guillaume –, j'ai pourtant besoin de me mettre de côté un moment. D'autant que je suis un peu comme un cheval, je ne connais pas mes limites.
-Même à 60 ans ?
Je n'ai jamais encore éprouvé mes limites. Je suis un enfant de la nature, vous savez, je n'appartiens à rien d'autre qu'à la nature. J'ai poussé là comme une mauvaise graine, une merde qu'un oiseau aurait laissé échapper de son bec.
“Guillaume est là. Partout. Il ne me quitte pas.
Et là où il est, au moins, il n'est pas perdu.”
-Sans famille ?
Mon père ne savait ni lire ni écrire, il se prenait pour un Gitan ; à Châteauroux, il nous a élevés en Gitans, du moins à la manière berrichonne. Et le Berry, c'est un peu l'Afrique de la France, un pays de tribus, de gens forts et indépendants. Je ne me souviens ainsi d'aucun repas pris en famille à la maison. Jamais. Même tout petit. Nous vivions séparés. Quand l'un de nous en croisait un autre en ville, il changeait de trottoir. C'était comme ça. J'ai longtemps regretté de ne pas être allé davantage à l'école, d'avoir traîné dans les rues dès 8 ans, d'avoir arrêté la classe à 12 ans – au certificat d'études – et d'avoir pris la route dès cet âge ; je pense aujourd'hui que c'était mieux. Nous étions trop différents, en classe on se serait moqué de moi et de ma famille, j'aurais été marginalisé, je n'aurais pas supporté, je serais devenu plus violent. Car je me suis toujours arrangé pour ne pas être rejeté. La société des années 50 le permettait, elle n'était pas si dure qu'aujourd'hui. Il suffisait souvent de savoir partir au bon moment. Je pars toujours avant d'être coincé. Avant d'entrer quelque part, je repère les sorties de secours avec un instinct animal. Même le service militaire ne m'a pas rattrapé, j'en ai été dispensé car insociable et réputé violent en groupe. Je l'ai été en effet.
-Quand ça ?
Entre 13 et 15 ans, j'ai perdu peu à peu l'usage des mots, la parole. Je ne m'exprimais plus que par onomatopées. J'étais hyperémotif alors, et sans doute aussi hyperactif. Il m'a fallu me réapproprier le langage, me réapprivoiser phrase après phrase. En lisant à haute voix. Je me souviens que lire du Giono m'a beaucoup aidé... Et si je ne comprenais pas les mots, je les chantais. Je faisais parler le son. Une bonne diction entraîne forcément chez l'acteur le sentiment, affirmait Jouvet. C'est vrai. Ainsi il n'est pas utile de toujours comprendre ce qu'on dit, il faut juste laisser aux autres le temps de se faire avec ça leur propre musique. Laurent Cochet, quand j'ai débarqué dans son cours de théâtre à 17 ans, sans autre perspective que ma fascination des mots, m'a permis d'affiner cette manière-là. Mais elle restait brute. Je faisais peur aux metteurs en scène.
“Avec Marguerite Duras, on a beaucoup parlé.
Son langage était le mien, avec quelque
chose de la terre, de la matière,
quelque chose de juste, de brut.”
-Lesquels ?
En 1972, je me rappelle m'être retrouvé par hasard, ou sûrement à cause de ma tronche de l'époque, dans Saved, une pièce d'Edward Bond montée par Claude Régy, où je jouais un mauvais garçon qui massacre un bébé dans un landau. Moi qui étais né de cette violence-là, je lui avais dit quand il m'avait embauché : « Mais attention, tu ne me connais pas ; moi aussi je peux faire mal... » Plus tard, Claude me fait rencontrer Marguerite Duras, qui cherche un acteur pour Nathalie Granger. J'arrive chez elle, rue Saint-Benoît, elle m'ouvre la porte, file au fond du couloir, toute minuscule. « Avancez sur moi..., chuchote-t-elle, avancez sur moi... » Je débarquais de ma campagne, je me dis : ils sont bizarres, ces Parisiens, mais allons-y... Et quand je suis littéralement sur elle, à l'étouffer, au fond du couloir, Marguerite colle sa petite tête sur ma poitrine et murmure dans un souffle : « Arrêtez, vous me faites peur ! C'est bien ! » On s'est plu. On a beaucoup parlé. Son langage était le mien, avec quelque chose de la terre, de la matière, quelque chose de juste, de brut. Guillaume, mon fils, avait les mêmes mots, mais avec une grâce plus rimbaldienne. C'était un vrai poète, un peintre aussi, à la manière épaisse d'un Eugène Leroy. Un artiste en somme, toujours en révolte.
-Comment vivez-vous sa disparition ?
Jamais il ne m'a été aussi présent qu'aujourd'hui. Il est là. Partout. Il ne me quitte pas. Et là où il est, au moins, il n'est pas perdu. Guillaume avait une lucidité telle qu'elle lui rendait la vie impossible, et toujours il allait au pire. Presque comme le personnage de Pierre Richard dans La Chèvre. Je ne peux l'imaginer mort. Peut-être parce que la jeunesse est immortelle. Sur son lit de mort, il avait d'ailleurs ce visage plein de colère qu'il avait toujours. Les morts ont souvent un visage qui résume leur vie. Jean Carmet avait une figure pleine d'étonnement, comme mon père ; Barbara, des traits lisses, soulagés ; Claude Berri semblait pour la première fois apaisé et Pialat restait Pialat. Mes morts me nourrissent.
-La mort vous fait-elle peur ?
Pas du tout. Quand on aime la vie, la mort fait partie de la vie. Mourir, c'est juste s'endormir.
-Vous avez des regrets en ce qui concerne Guillaume ?
Non. A 37 ans, il a vécu dix mille vies. Quant à sa rage à mon égard, à ce qu'il a écrit, ça lui appartenait. Sa sœur va éditer tous les autres écrits, les poèmes de Guillaume. Sans doute ne se rend-on pas toujours compte, quand les gens vous aiment, de ce qu'on peut leur faire endurer quand on les blesse. J'aimerais dire, bien tard : je t'ai aimé. J'ai trop fait subir ce que je subissais.
-Vous avez beaucoup subi ?
Quand on provoque, on subit. Avant, j'étais intrépide, maintenant j'évite les polémiques. Ça ne veut pas dire que je suis devenu mou, mon luxe c'est mon quant-à-soi, ma liberté. Je n'ai pas d'ambition. Je n'en ai jamais eu. Je ne réussis rien, je ne rate rien non plus. Je ne suis pas un carriériste.
“Chabrol, c'était mon chaînon manquant
dans le cinéma français. Et je n'ai eu
qu'à me glisser comme un chat dans son écriture.”
-Dans le dernier film de Claude Chabrol, Bellamy, vous incarnez un commissaire revenu de tout. Comme vous ?
J'ai eu beaucoup de plaisir à entrer dans le cinéma-jeu de piste de Chabrol. Dans chaque cadre, il imagine un rébus à découvrir. C'est un joueur. Il s'amuse. A placer des hommages-citations à François Truffaut, par exemple. Chabrol, c'était mon chaînon manquant dans le cinéma français. Je n'avais jamais travaillé avec lui. Et je n'ai eu qu'à me glisser comme un chat dans son écriture, aussi structurée que celle d'un Buñuel. Il sait faire, Chabrol. Tout est prêt : l'acteur a juste le luxe d'avoir à être là.
-Quelles ont été les rencontres fondatrices dans ce cinéma français des années 70 à 90 dont vous avez été l'acteur phare, des Valseuses, de Blier, en 1974, au Garçu, de Pialat, en 1995 ?
Mais toutes ! Et aucune. Je n'ai jamais rien appris. Je savais. C'était inscrit dans mon bulbe rachidien. Dès mon premier court métrage avec Roger Leenhardt, Le Beatnik et le minet, en 1965 – j'avais 17 ans –, dès que j'ai débarqué sur un plateau, je me suis senti bien avec la caméra. J'ai deviné la caméra, pressenti tout ce qui allait se passer dans le plan. C'est un instinct. Ou un don. C'est comme ça. Une relation magnétique, presque physique.
-Est-ce qu'il faut se faire chier pour tourner
‘Un homme et son chien’, de Francis Huster ?”
-Vous avez quand même partagé des complicités particulières avec quelques cinéastes...
Avec Truffaut... Avec Pialat, qui sur un tournage passait huit heures à mettre les acteurs en condition pour ne les filmer que deux heures. Mais c'est vieux tout ça... Les gens sont morts ou ont changé... Le cinéma aussi. Quatorze films sortent par semaine. Comment s'y retrouver ? Est-ce qu'il faut se faire chier pour tourner Un homme et son chien, de Francis Huster ?
-Vous avez vous-même participé à pas mal de nanars...
Et je ne les regrette pas ! Et je n'en ai pas fait assez ! On jugera de tout ça à la fin du parcours. On m'a reproché aussi d'avoir travaillé pour la télévision. J'en ai fait pour les rôles énormes qu'on m'y a proposés – Monte-Cristo, Balzac, Napoléon, Ruy Blas, Titus... – et parce que j'ai horreur des tournages qui traînent. A la télé, ça va vite. Et si cinq cents millions de Chinois me connaissent, c'est davantage pour Monte-Cristo, filmé par Josée Dayan, que grâce à Hélas pour moi, de Jean-Luc Godard.
-C'est d'avoir accumulé quelques bides qui fait qu'on ne monte plus de films sur votre nom comme dans les années 80-90 ?
Mais je n'ai jamais pensé qu'on pouvait monter un film sur mon nom, ce sont les autres qui me le disaient, du temps où j'enchaînais cinq films par an, c'est-à-dire jusque dans les années 2000... C'était formidable alors de pouvoir quasi continuellement faire travailler près de deux cents personnes. Et puis le marché est devenu plus difficile ; les producteurs ont eu de plus en plus besoin de la télé pour financer leurs films ; et les télés n'ont plus fait confiance qu'aux vedettes qu'elles avaient elles-mêmes fabriquées, de préférence comiques, type Eric et Ramzy. En plus, ma mauvaise réputation m'avait suivi : la boisson, les accidents de moto... En fin de parcours d'acteur, ça pèse. Mais est-ce de ma faute si je ne peux supporter les mondanités et le monde qu'ivre mort ? Finalement ça tombait bien. N'avais-je déjà pas tout joué ? Cyrano, Danton... Je ne cours plus après la carrière. J'ai tout fait.
-Vous courez après quoi alors ?
La vie ! Les mystères de la vie. Je suis un enfant de la vie. Ma raison de vivre, c'est vivre.
-Jouer ne vous excite donc plus ?
Je n'ai jamais joué vraiment. Je suis une « nature », comme on dit. Pas un comédien. Ou alors je ne le fais pas exprès. Je me glisse juste dans les mots. Le seul travail qui vaille pour moi sur un plateau, c'est la franchise, regarder l'autre au fond de lui-même et le rassurer. Je ressens tellement la peur des acteurs. Ils osent des émotions qu'ils n'ont pas toujours digérées, ils redoutent l'introspection. Je les excuse beaucoup, je les aime.
Gérard Depardieu - Patrick Swirc pour Télérama
-Au point parfois de les perturber en arrivant ivre mort sur un plateau de cinéma ou de théâtre...
On dessoûle vite quand on n'essaye pas de cacher son ivresse, de se mentir à soi-même comme les vrais alcooliques. Il faut penser « rythme, rythme, rythme... », comme disait Jouvet. Si on fonce, si on n'a pas peur, personne ne s'aperçoit de rien. C'est même étrangement excitant : on est en pleine lumière, les gens sont là... Je me souviens d'être arrivé tellement soûl sur le plateau de Tartuffe que je ne me rappelais pas une réplique de la déclaration d'amour à Elmire, scène capitale de la pièce. Elmire, c'est-à-dire mon ex-femme, Elizabeth, a dû me souffler chaque phrase. Et c'était beau, et finalement assez juste et pervers que ce soit elle précisément, Elmire très troublée, qui me dicte mes mots d'amour... Quand je m'en suis rendu compte, j'en ai joué jusqu'au bout de la scène. Il m'est arrivé de m'endormir carrément aussi, lors de La Chevauchée du lac de Constance, à l'espace Cardin en 1973, face à Jeanne Moreau, très sévère...
-Pourquoi tant d'acteurs de théâtre boivent-ils ?
Parce qu'ils ont peur. Alors ils picolent pour ne plus avoir peur. Pour ceux du théâtre, ça commence dès 17 heures, m'avait expliqué François Périer, et souvent après la représentation pour ne pas lâcher la tension, garder le vertige... Moi c'est différent, je suis un moujik, c'est ma nature, j'arrache la vie. J'ai trop envie d'aimer, c'est plus facile avec du rouge. Sauf que maintenant je ne distille plus...
-Parlant des acteurs, vous dites « ils » et non plus « nous » ?
Encore une fois, je n'ai pas fait exprès d'être acteur ! A 12 ans, j'ai juste senti que j'avais ce don-là : dire les choses, les histoires que les gens ont envie d'entendre. Ça m'a aidé pour tout.
-Vous êtes désormais davantage homme d'affaires que comédien ?
C'est vrai que je suis davantage connu de par le monde pour l'art de la table que pour le cinéma ! Mais je ne suis pas un homme d'affaires non plus. Je me passionne, simplement. Pour ce qu'on boit, ce qu'on mange, pour les gens qui ont des passions. J'ai acheté des vignobles, deux restaurants (je voudrais aussi me lancer dans la boucherie), un magasin de motos de 3 000 mètres carrés à Roissy, une ligne de camions caravanes et cantines roulantes pour le cinéma (DD), et maintenant je me lance dans l'hôtellerie de luxe rue du Cherche-Midi. Je fais travailler quatre-vingts personnes en permanence depuis pas mal d'années. Une petite PME en somme. Si je cherchais juste à faire du fric, à m'amuser, je serais trader : un métier de con. Moi, je suis plutôt attaché au respect de certaines valeurs : la terre, l'autre, la vie... J'ai aidé beaucoup de gens, ça ne m'a pas toujours rapporté, ils se sont effacés, je m'en fous. De l'argent j'en ai toujours eu, et je n'ai jamais su le garder. Même petit, je me débrouillais pour voler des sous et les mettre dans le porte-monnaie de ma mère afin qu'elle ne manque de rien. En quarante ans de carrière, j'ai dû payer 90 millions d'euros d'impôts, j'ai vendu neuf maisons et quelques tableaux en dix ans - je garde mes Leroy et mes Braque -, j'ai des garde-meubles partout, je ne sais même plus ce qu'il y a dedans. Je ne suis pas intéressé. Ma force, c'est vivre avec mon temps.
-Et où vivez-vous désormais ?
Un peu à Paris, un peu en Italie. Depuis deux ans, je bouge beaucoup. J'ai une adresse dans les Pouilles, j'adore Naples. J'aime les façons de faire des Napolitains, toujours proches eux aussi des issues de secours.
-La France vous a déçu ?
La France des villes, oui. La France qui pue. Mais pas la France profonde. Celle des bérets et des baguettes, celles des gens qu'on dit butés, mes frères.
Propos recueillis par Fabienne Pascaud
Télérama n° 3084
A voir
Bellamy, de Claude Chabrol. Sortie le 25 février.
vendredi 20 février 2009
Les profils de bureau, le boulot doit vous motiver...
Je suis stressée un peu par le boulot,
par un stakhanoviste qui ne me trouve pas assez motivée...
et donc c'est chez nous que je me replie
mais j'ai assez de cheveux blancs pour me faire respecter.
Tous ces changements obligatoires par des transferts d'activités,
dans les grosses entreprises, qui sont soit disant dictés par des choix économiques divisent désespèrent et laissent les plus démunis fragiles sur le côté.
Et en plus vous avez affaire à des Supermen qui considèrent, mesurent leur capacité à intégrer, rebondir
Qui que tu sois il faut que tu t'inscrives dans leur ligne...
Se lever tôt pour travailler plus, ne pas perdre de temps à lire ses mails alors que le boulot dans ce secteur arrive sous cette forme
ne pas téléphoner même si c'est la DRH qui vous appelle, pendant une réunion informelle dans votre bureau collectif de gestionnaires
et après un mois 1/2 de pratique et 2 mois de formation technique intensive
il a remarqué des fautes d'inattention dans vos mails boulot justement (pour chaque envoi il lui faut une copie) vos mails qu'il est "encore obligé de corriger"...
Je me demande si lui aussi sait lire une différence de statut, voire de salaire...
Si justement parce que vous avez moins de travail que les Autres...
Et d'appuyer ses dires par cette touche d'attention psychologique : "j'aime la différence votre côté artiste, ce n'est pas cela qui me gêne, mais ne le prenez pas mal, je sens comme vous surement avec certains acteurs , que vous n'êtes pas dedans...."
Je n'y crois pas comme à cette vidéo de Patrick Balkany, maire UMP de la région parisienne, qui remonte à 2005 -2007 , le député s'était fait piéger, il croyait s'exprimer sur une chaîne américaine...
O il va falloir reprendre le chemin des manifestations systématiques déjà de soutien aux Autres de la Guadeloupe... pour se battre contre la pauvreté des Dom Tom
et dire qu'on dira de nous, qu'on est manipulés par des "terroristes d'extrême gauche" on rajoutera même : "Mitterrand n'a t'il pas fait la même chose avec l'extrême droite pour affaiblir la droite...
Sarkozy est très content de la croissance des opinions en faveur de Besancenot"
C'est de bonne guerre politique...
Et après on s'étonne que les gens se réfugient dans la religion et au cinéma....
Non je n'ai pas le moral mais ce n'est que passager, car la vie n'est qu'un moment et nous pauvres fous sur cette scène qu'est la vie...
Inspiré par Shakespeare, dommage que les grands textes ceux que j'aime ne soient pas enregistrés sur mon Ipod, nouvel animal de compagnie, des plus répandus dans les transports quotidiens pour tout supporter et ne rien dire...
Il faudra manifester c'est urgent c'est une question de dignité...
par un stakhanoviste qui ne me trouve pas assez motivée...
et donc c'est chez nous que je me replie
mais j'ai assez de cheveux blancs pour me faire respecter.
Tous ces changements obligatoires par des transferts d'activités,
dans les grosses entreprises, qui sont soit disant dictés par des choix économiques divisent désespèrent et laissent les plus démunis fragiles sur le côté.
Et en plus vous avez affaire à des Supermen qui considèrent, mesurent leur capacité à intégrer, rebondir
Qui que tu sois il faut que tu t'inscrives dans leur ligne...
Se lever tôt pour travailler plus, ne pas perdre de temps à lire ses mails alors que le boulot dans ce secteur arrive sous cette forme
ne pas téléphoner même si c'est la DRH qui vous appelle, pendant une réunion informelle dans votre bureau collectif de gestionnaires
et après un mois 1/2 de pratique et 2 mois de formation technique intensive
il a remarqué des fautes d'inattention dans vos mails boulot justement (pour chaque envoi il lui faut une copie) vos mails qu'il est "encore obligé de corriger"...
Je me demande si lui aussi sait lire une différence de statut, voire de salaire...
Si justement parce que vous avez moins de travail que les Autres...
Et d'appuyer ses dires par cette touche d'attention psychologique : "j'aime la différence votre côté artiste, ce n'est pas cela qui me gêne, mais ne le prenez pas mal, je sens comme vous surement avec certains acteurs , que vous n'êtes pas dedans...."
Je n'y crois pas comme à cette vidéo de Patrick Balkany, maire UMP de la région parisienne, qui remonte à 2005 -2007 , le député s'était fait piéger, il croyait s'exprimer sur une chaîne américaine...
O il va falloir reprendre le chemin des manifestations systématiques déjà de soutien aux Autres de la Guadeloupe... pour se battre contre la pauvreté des Dom Tom
et dire qu'on dira de nous, qu'on est manipulés par des "terroristes d'extrême gauche" on rajoutera même : "Mitterrand n'a t'il pas fait la même chose avec l'extrême droite pour affaiblir la droite...
Sarkozy est très content de la croissance des opinions en faveur de Besancenot"
C'est de bonne guerre politique...
Et après on s'étonne que les gens se réfugient dans la religion et au cinéma....
Non je n'ai pas le moral mais ce n'est que passager, car la vie n'est qu'un moment et nous pauvres fous sur cette scène qu'est la vie...
Inspiré par Shakespeare, dommage que les grands textes ceux que j'aime ne soient pas enregistrés sur mon Ipod, nouvel animal de compagnie, des plus répandus dans les transports quotidiens pour tout supporter et ne rien dire...
Il faudra manifester c'est urgent c'est une question de dignité...
jeudi 19 février 2009
Sacrifice ordinaire : la Guadeloupe ? Volt, Vinaver à la Comédie Française, Ah la libido : cinoche ?
A bord du Titanic, non, je n'ai pas le moral, j'ai l'impression d'écouter le tic tac de quelque montre qui va réduire les plus démunis à encore moins qui va réduire la diversité...
qui va assoiffer sacrifier ses enfants.
Et quelquefois souvent je m'étourdis consomme en achetant des petits pulls parce que j'ai toujours froid tous les jours à partir tôt dans cette tour immeuble exilée entre le CARREFOUR centre commercial et les autoroutes,
comme si le spectre de la consommation mangeait ses enfants dans la laideur affichée.
Faire des économies sur les listes de courses est une occupation qui prend du temps pour beaucoup,
et qui profite à qui ??? Tous ces trusts crépusculaires qui ne partagent rien
La Guadeloupe n'aura qu'à bien se tenir, elle réagit on la met au pied du mur, quand elle est accusée pour tous les démunis du pillage de quelques uns on envoie plus de policiers, la sécurité des biens à consommer, c'est quoi cette loterie cannibale du Capitalisme.
Le Veau d'Or est devenu monstrueux et que faire ????
Et ce publiciste gâteux Jacques Séguéla, de déclarer qu'on ne peut reprocher à Sarkozy d'avoir une rolex, tous les hommes de 50 ans qui ont réussi en ont une...
Bon en même temps je suis allée voir au cinéma un dessin animé qui m'a tellement régalée
il ne faut pas se croire des super héros... Volt (un extrait vidéo Sur You Tube)
Vive les films d'Animation Walt Disney, entre les Indestructibles et Volt, je dis qu'il faut attendrir l'humain vieillissant pour qu'il arrive à se tourner à se retourner dans une direction
et que ces distractions là sont bien meilleures que celles produites il y a quelques années.
et le film avec Claude Degliame entre autres dans 3 cinémas de Michèle Rosier : " Ah la libido"
à plus tard pour les liens les photos, je lance mon frêle bateau de papier dans le canniveau de ma Mégapole Internet....
qui va assoiffer sacrifier ses enfants.
Et quelquefois souvent je m'étourdis consomme en achetant des petits pulls parce que j'ai toujours froid tous les jours à partir tôt dans cette tour immeuble exilée entre le CARREFOUR centre commercial et les autoroutes,
comme si le spectre de la consommation mangeait ses enfants dans la laideur affichée.
Faire des économies sur les listes de courses est une occupation qui prend du temps pour beaucoup,
et qui profite à qui ??? Tous ces trusts crépusculaires qui ne partagent rien
La Guadeloupe n'aura qu'à bien se tenir, elle réagit on la met au pied du mur, quand elle est accusée pour tous les démunis du pillage de quelques uns on envoie plus de policiers, la sécurité des biens à consommer, c'est quoi cette loterie cannibale du Capitalisme.
Le Veau d'Or est devenu monstrueux et que faire ????
Et ce publiciste gâteux Jacques Séguéla, de déclarer qu'on ne peut reprocher à Sarkozy d'avoir une rolex, tous les hommes de 50 ans qui ont réussi en ont une...
Bon en même temps je suis allée voir au cinéma un dessin animé qui m'a tellement régalée
il ne faut pas se croire des super héros... Volt (un extrait vidéo Sur You Tube)
Vive les films d'Animation Walt Disney, entre les Indestructibles et Volt, je dis qu'il faut attendrir l'humain vieillissant pour qu'il arrive à se tourner à se retourner dans une direction
et que ces distractions là sont bien meilleures que celles produites il y a quelques années.
J'en parlerai plus tard avec la photo des 3 personnages le chien blanc craquant le chat gris si élégant dans sa misère et le cobbaye bouffi mais digne et super courageux pour aimer jouer et rêver et avoir et garder ses amis : il s'appelle Rhino : l'obèse cochon d'Inde.
Donc Vinaver avec cette pièce sur les hommes qui se mangent entre eux après le crash de l'avion dans les Andes pour survivreet le film avec Claude Degliame entre autres dans 3 cinémas de Michèle Rosier : " Ah la libido"
à plus tard pour les liens les photos, je lance mon frêle bateau de papier dans le canniveau de ma Mégapole Internet....
lundi 16 février 2009
A Court de forme...s'est fini en apothéose
Quand vous voyez un spectacle d'un ami de quelqu'un que vous connaissez aimez depuis longtemps comme un frère, un père artistique, quand vous voyez un spectacle de festival plus éphémère que tout autre et plus fortement ancré d'entre les pages de vos souvenirs
que vous aimez
qu'il vous correspond dans le fond et la forme
qu'il arrive juste à temps de vos démêlés avec la vie, c'est tout à coup le déchiffrage
de cette phrase d'une chanson très peu connue d'Édith Piaf :
"Aimer c'est aimer jusqu'au bout malgré tout..." Cela se démultiplie,
Car aimer c'est aussi partir, se séparer, ne plus se voir, être malade, en perdition faire d'autres choix artistiques, être heureux ailleurs amoureux saoul, père mère d'un vrai enfant, être seul si seul, c'est la vie ce n'est pas que le théâtre
mais c'est rester là par toute la force de la pensée auprès des gens
par la pensée apporter de la dignité
malgré tout
si j'ai joué au théâtre dans un vrai théâtre dans une tragédie de Racine
qui plus est c'est grâce à Stéphane Auvray-Nauroy
et c'était à l'Étoile du Nord qui s'appelait alors
le Dix Huit Théâtre...
et là cette dernière d'À COURT DE FORME
j'ai vu deux spectacles qui m'ont portée au plus haut point d'émotion :
ce sont Der Laufe der Dingue de Xavier Hollebecq etd'après comme point de départ et par extraits et pas seulement le Livre de la Pauvreté et de la mort de Rainer Maria Rilke :
Ce qui peut coûter la tête à quelqu'un de Stéphane Auvray-Nauroy.
il n'y a rien qui pêche dans le jeu des comédiens
c'est maitrisé et c'est fragile c'est sur ce rien qui sépare l'homme de la rue et de la scène
c'est beau
et c'est sur la laideur intime et morale de l'humain, c'est sur la MOrt
Dire que ces deux spectacles, vous ne les verrez peut-être plus jamais
jamais plus
mais je pourrais vous les racontez
comptez sur moi...
Je pars dans le matin, la foule, l'inutile, la survie et l'indispensable
le chat dort, mon chéri se lave et je vais être en retard au bureau,
l'ordinateur est en syncope il double clique pour un seul clic
mais je m'en fous je fais avec
j'ai passé un excellent "week-end" comme ils disent
que vous aimez
qu'il vous correspond dans le fond et la forme
qu'il arrive juste à temps de vos démêlés avec la vie, c'est tout à coup le déchiffrage
de cette phrase d'une chanson très peu connue d'Édith Piaf :
"Aimer c'est aimer jusqu'au bout malgré tout..." Cela se démultiplie,
Car aimer c'est aussi partir, se séparer, ne plus se voir, être malade, en perdition faire d'autres choix artistiques, être heureux ailleurs amoureux saoul, père mère d'un vrai enfant, être seul si seul, c'est la vie ce n'est pas que le théâtre
mais c'est rester là par toute la force de la pensée auprès des gens
par la pensée apporter de la dignité
malgré tout
si j'ai joué au théâtre dans un vrai théâtre dans une tragédie de Racine
qui plus est c'est grâce à Stéphane Auvray-Nauroy
et c'était à l'Étoile du Nord qui s'appelait alors
le Dix Huit Théâtre...
et là cette dernière d'À COURT DE FORME
j'ai vu deux spectacles qui m'ont portée au plus haut point d'émotion :
ce sont Der Laufe der Dingue de Xavier Hollebecq etd'après comme point de départ et par extraits et pas seulement le Livre de la Pauvreté et de la mort de Rainer Maria Rilke :
Ce qui peut coûter la tête à quelqu'un de Stéphane Auvray-Nauroy.
il n'y a rien qui pêche dans le jeu des comédiens
c'est maitrisé et c'est fragile c'est sur ce rien qui sépare l'homme de la rue et de la scène
c'est beau
et c'est sur la laideur intime et morale de l'humain, c'est sur la MOrt
Dire que ces deux spectacles, vous ne les verrez peut-être plus jamais
jamais plus
mais je pourrais vous les racontez
comptez sur moi...
Je pars dans le matin, la foule, l'inutile, la survie et l'indispensable
le chat dort, mon chéri se lave et je vais être en retard au bureau,
l'ordinateur est en syncope il double clique pour un seul clic
mais je m'en fous je fais avec
j'ai passé un excellent "week-end" comme ils disent
samedi 14 février 2009
Complicité Chimères Amours Acteurs... Inégalités Mépris Tourisme colonial : "La Guadeloupe se tire une balle dans le pied"...
Un spectacle m'a comme par l'année passée donner une force et à la fois un effarement,
il partait d'un homme seul sur une scène qui vous parlait à la fois en tant qu'acteur auteur et homme être humain spirituel sexuel éphémère... le théâtre comment rendre offrir partager l'acte de jouer en y tenant en s'y mettant tout entier, "Toujours le même fantasme" de et avec Frédéric Aspisi
Et je vous en ai parlé ici
et il va se rejouer au Théâtre de la Bastille, le théâtre à la fois originel et sacrificiel, il fayotte avec la mort l'acte sexuel les amours avortées et la sortie dans la dignité la révolte le dérangement et la folie, le corps, la chair, le paraître, les costumes, le silence, LE COMMERCE, l'avant l'après, l'inconscient, le souvenir, le rêve en train de se faire
Vous ai-je parlé de Jenny Alpha ici une femme extraordinaire originaire de Martinique
qui a eu une vie exemplaire, un siècle de Jenny Alpha, (article sur Libération) elle a 99 ans.
Née le 22 avril 1910, sur l'île de la Martinique, Jenny ALPHA
est une comédienne talentueuse d'envergure internationale.
D'abord tournée vers le music hall, où elle côtoiera quelques
célébrités telles Duke ELLINGTON et Joséphine BAKER,
elle chantera durant des années les grands classiques de Jazz
sans pour autant oublier les airs traditionnels de son île natale.
Elle reviendra à ses premiers amours que sont le théâtre et
le cinéma qu'après plusieurs échecs dus au racisme prépondérant
à la discipline. Mais sa force de caractère va la pousser à rejeter
ces barrières, puisqu'elle tournera et jouera aux quatre
coins du monde.
Et je pense à elle qu'en j'entends des propos honteux et laids si laids à la radio d'une femme ministre : LA GUADELOUPE en maintenant la grêve par rapport à l'économie et au Tourisme
"La Guadeloupe se tire une balle dans le pied" comment s'appelle cette ex ministre qui change d'étiquette de chapeau : Corinne Lepage, elle s'occupait d'écologie...
Le Tourisme est toujours issu du colonialisme car sinon ils proposeraient leur soutien, les Toutous, les TOURISTES, moi nous, nous les soutenons car c'est maintenant qu'il faut marquer les limites pour que les excès du profit se résorbent, diminuent, et les intouchés, les profiteurs vont devoir, doivent faire leurs devoirs et se sacrifier un peu...
Je pars je n'ai pas trop mis la ponctuation...
vendredi 13 février 2009
Et donc au Lucernaire...
C'est vrai je parle plus, quelquefois d'ailleurs que de ce théâtre qui est pour moi comme un bateau phare arrimé pour éclairer le public sur les strates du milieu culturel théâtre photo cinéma musique, et non pas fait uniquement pour les spécialistes entre eux
et ce n'est pas non plus un haut lieu de la gastronomie et de l'œnologie, arrogant, fait uniquement pour les spécialistes entre eux.
Au Lucernaire, il y a une équipe dirigeante qui sait tout ou à peu près sur ces Mondes petits et grands : culturel édition presse.
Mais voilà ils n'en font qu'à leur tête et tant mieux.
-Un lieu un peu libertaire ?
Oui, non, pas méprisant. Je dirai mais je suis un peu beaucoup à l'extérieur...
Donc allez voir les pièces et les expos et les films vous ne serez que très rarement déçu
Exposition Patrick Imbert, Kostik Diptyk
Sur site Obiwi
La galerie VOZ’IMAGE expose du lundi 02 mars au vendredi 20 mars au théâtre du Lucernaire les diptyques du photographe Patrick Imbert. Grâce à un ton léger, décalé et aux touches d’humour corrosives cet accrochage va vous amuser tout en vous faisant réfléchir aux fresques de la société.
Au départ, Patrick Imbert avait pensé à faire une immense mosaïque de 100 images en carré. Les ranger deux par deux s'est avéré plus simple. Plus zen. Plus lisible.
Partant d’une "ligne directrice" liant toutes les images entre elles (en l’occurrence la ligne d’horizon), la série KOSTIK DIPTYK de Patrick Imbert joue sur la ressemblance ou au contraire sur le contraste. De ses duos de photos résulte souvent une sorte de jeu de rebonds, visuels et/ou contextuels, variable à l’infini.
L’association entre VOZ’IMAGE et Patrick Imbert est l’un de ces heureux hasards de la vie. Car VOZ’IMAGE est une galerie d’art de photographies contemporaines qui souhaite incarner le reflet de la diversité effervescente des écritures photographiques. VOZ’IMAGE représente des artistes reconnus ainsi que des photographes au début de leur chemin d’auteurs.
A la recherche constante de l’expérimentation photographique, Patrick Imbert établit un lien d’errance heureuse entre les différentes situations rencontrées. Travaillant de manière instantanée, le photographe collectionne des regards au gré de ses pérégrinations, pour les assembler par la suite en diptyque ou les réunir en série.
Photographe du Collège de France, il travaille également pour la presse et a été publié dans les plus divers titres: Le Monde, Libération, Les Inrockuptibles ou encore le New York Times. Solide personnalité, Patrick Imbert revendique un univers humoristique, en quête de désacralisation de la pratique photographique. Il se définit comme illustrateur, ou encore photographe indépendant à tendance existentialiste. Une manière de botter subtilement en touche pour un personnage où l’éclectisme prime. Humour, critique et réflexion vont de paire dans la démarche de ce photographe.
Expérimental, il affine sa cuisine depuis de nombreuses années, testant tous les formats et traitements photographiques. Adepte du Lomo, ces boîtiers en plastiques apparentés au jouet, mais aussi heureux propriétaire d’une chambre, l’auteur adore maltraiter appareils, pellicules et objectifs au-delà de l’acceptable pour y révéler les imperfections. Des imperfections sublimées où l’heureux hasard est revendiqué.
----------------------------------------------------------------------------------------------
Pour le Théâtre j'ai entendu les plus curieux de nos élèves nous dire être allés voir Inconnu à cette adresse de Kressmann Taylor, un succès jusqu'au 1er mars et Amerika d'après KAFKA
Théâtre du Lucernaire
53 rue Notre-Dame des champs
75006 Paris
Tél.:01.42.22.26.50.
Galerie VOZ'Image
http://vozimage.com
vozimage@vozimage.com
4 avenue du Maréchal Juin
92 100 Boulogne-Billancourt
Tél.:01.41.31.40.55
et ce n'est pas non plus un haut lieu de la gastronomie et de l'œnologie, arrogant, fait uniquement pour les spécialistes entre eux.
Au Lucernaire, il y a une équipe dirigeante qui sait tout ou à peu près sur ces Mondes petits et grands : culturel édition presse.
Mais voilà ils n'en font qu'à leur tête et tant mieux.
-Un lieu un peu libertaire ?
Oui, non, pas méprisant. Je dirai mais je suis un peu beaucoup à l'extérieur...
Donc allez voir les pièces et les expos et les films vous ne serez que très rarement déçu
Exposition Patrick Imbert, Kostik Diptyk
Sur site Obiwi
La galerie VOZ’IMAGE expose du lundi 02 mars au vendredi 20 mars au théâtre du Lucernaire les diptyques du photographe Patrick Imbert. Grâce à un ton léger, décalé et aux touches d’humour corrosives cet accrochage va vous amuser tout en vous faisant réfléchir aux fresques de la société.
Au départ, Patrick Imbert avait pensé à faire une immense mosaïque de 100 images en carré. Les ranger deux par deux s'est avéré plus simple. Plus zen. Plus lisible.
Partant d’une "ligne directrice" liant toutes les images entre elles (en l’occurrence la ligne d’horizon), la série KOSTIK DIPTYK de Patrick Imbert joue sur la ressemblance ou au contraire sur le contraste. De ses duos de photos résulte souvent une sorte de jeu de rebonds, visuels et/ou contextuels, variable à l’infini.
L’association entre VOZ’IMAGE et Patrick Imbert est l’un de ces heureux hasards de la vie. Car VOZ’IMAGE est une galerie d’art de photographies contemporaines qui souhaite incarner le reflet de la diversité effervescente des écritures photographiques. VOZ’IMAGE représente des artistes reconnus ainsi que des photographes au début de leur chemin d’auteurs.
A la recherche constante de l’expérimentation photographique, Patrick Imbert établit un lien d’errance heureuse entre les différentes situations rencontrées. Travaillant de manière instantanée, le photographe collectionne des regards au gré de ses pérégrinations, pour les assembler par la suite en diptyque ou les réunir en série.
Photographe du Collège de France, il travaille également pour la presse et a été publié dans les plus divers titres: Le Monde, Libération, Les Inrockuptibles ou encore le New York Times. Solide personnalité, Patrick Imbert revendique un univers humoristique, en quête de désacralisation de la pratique photographique. Il se définit comme illustrateur, ou encore photographe indépendant à tendance existentialiste. Une manière de botter subtilement en touche pour un personnage où l’éclectisme prime. Humour, critique et réflexion vont de paire dans la démarche de ce photographe.
Expérimental, il affine sa cuisine depuis de nombreuses années, testant tous les formats et traitements photographiques. Adepte du Lomo, ces boîtiers en plastiques apparentés au jouet, mais aussi heureux propriétaire d’une chambre, l’auteur adore maltraiter appareils, pellicules et objectifs au-delà de l’acceptable pour y révéler les imperfections. Des imperfections sublimées où l’heureux hasard est revendiqué.
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Pour le Théâtre j'ai entendu les plus curieux de nos élèves nous dire être allés voir Inconnu à cette adresse de Kressmann Taylor, un succès jusqu'au 1er mars et Amerika d'après KAFKA
Théâtre du Lucernaire
53 rue Notre-Dame des champs
75006 Paris
Tél.:01.42.22.26.50.
Galerie VOZ'Image
http://vozimage.com
vozimage@vozimage.com
4 avenue du Maréchal Juin
92 100 Boulogne-Billancourt
Tél.:01.41.31.40.55
mercredi 11 février 2009
3éme et dernière semaine À COURT DE FORME
Si vous n'y allez pas vous êtes "odieux" à la curiosité
à l'essor artistique du théâtre, ils se battent tellement pour (à des prix "populaires") faire du théâtre exigeant, léché, BEAU ET INTELLIGENT
je n'aime pas tout
QUELQU'UN A CALCULÉ QUE LES SPECTACLES SI VOUS ALLIEZ TOUS LES VOIR REVENAIENT À 1€50
J'ai été voir "Les Plages d'AGNÈS "entre album de photos et livre d'art après la visite d'un ange un brin orgueilleux, mais le rythme du film n'est pas le bon...
Critique, j'ose je persiste et m'endurcis ?
Je le redis et alors, je me permets de préférer demoins aimer commerçante mais je ne vais pas tout VOIR et pour tant d'oublis
quelqu'un d'autre a écrit et chanté que les "critiques étaient des ratés sympathiques",
le théâtre est le domaines des amours mortes nées, qui sait comme résilience pour toutes les histoires avortées...
photos liens voir plus bas ou plus tard, tôt... je vais me coucher.
-----------------------------------------------------------------------------
Objet : 3éme et dernière semaine A COURT DE FORME
du 10 au 14 février à 20 heures 30
Ce qui peut coûter la tête à quelqu’un
conception et mise en scène Stéphane Auvray-Nauroy / avec Aurélia Arto et Julien Kosellek / assistant à la mise en scène Sébastien Siroux / création son Samuel Mazzotti / lumière Xavier Hollebecq / création vidéo Anne-Bénédicte Girot
La brûlure du regard
ciné-performance
texte Eugène Durif / mise en scène Karelle Prugnaud / film Tito Gonzalez et Karelle Prugnaud / musique Tito Gonzalez et Bob X / costumes Pierre-André Weitz et Nina Benslimane / avec Elisa Benslimane, Cécile Chatignoux, Anna Gorensztejn, Mélanie Menu, Karelle Prugnaud
Memento Mori (Vanité 1)
conception et mise en scène : Guillaume Clayssen / avec : Aurélia Arto, Frederik Hufnagel, Mélanie Menu / assistante à la mise en scène : Marie Delaître / maquillage : Isabelle Vernus / scénographie et costumes : Delphine Brouard / lumière : Elsa Revol
Paroles affolées
mise en scene Sophie Mourousi / avec Mathilde Lecarpentier et Julien Varin
les 12, 13 et 14 février à 19 heures
Der Lauf der Dinge
création de Xavier Hollebecq / avec Christophe Sauger
pendant toute la durée d’À Court de Forme exposition du travail de Anne-Bénédicte Girot
à l'essor artistique du théâtre, ils se battent tellement pour (à des prix "populaires") faire du théâtre exigeant, léché, BEAU ET INTELLIGENT
je n'aime pas tout
QUELQU'UN A CALCULÉ QUE LES SPECTACLES SI VOUS ALLIEZ TOUS LES VOIR REVENAIENT À 1€50
J'ai été voir "Les Plages d'AGNÈS "entre album de photos et livre d'art après la visite d'un ange un brin orgueilleux, mais le rythme du film n'est pas le bon...
Critique, j'ose je persiste et m'endurcis ?
Je le redis et alors, je me permets de préférer demoins aimer commerçante mais je ne vais pas tout VOIR et pour tant d'oublis
quelqu'un d'autre a écrit et chanté que les "critiques étaient des ratés sympathiques",
le théâtre est le domaines des amours mortes nées, qui sait comme résilience pour toutes les histoires avortées...
photos liens voir plus bas ou plus tard, tôt... je vais me coucher.
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Objet : 3éme et dernière semaine A COURT DE FORME
du 10 au 14 février à 20 heures 30
Ce qui peut coûter la tête à quelqu’un
conception et mise en scène Stéphane Auvray-Nauroy / avec Aurélia Arto et Julien Kosellek / assistant à la mise en scène Sébastien Siroux / création son Samuel Mazzotti / lumière Xavier Hollebecq / création vidéo Anne-Bénédicte Girot
La brûlure du regard
ciné-performance
texte Eugène Durif / mise en scène Karelle Prugnaud / film Tito Gonzalez et Karelle Prugnaud / musique Tito Gonzalez et Bob X / costumes Pierre-André Weitz et Nina Benslimane / avec Elisa Benslimane, Cécile Chatignoux, Anna Gorensztejn, Mélanie Menu, Karelle Prugnaud
Memento Mori (Vanité 1)
conception et mise en scène : Guillaume Clayssen / avec : Aurélia Arto, Frederik Hufnagel, Mélanie Menu / assistante à la mise en scène : Marie Delaître / maquillage : Isabelle Vernus / scénographie et costumes : Delphine Brouard / lumière : Elsa Revol
Paroles affolées
mise en scene Sophie Mourousi / avec Mathilde Lecarpentier et Julien Varin
les 12, 13 et 14 février à 19 heures
Der Lauf der Dinge
création de Xavier Hollebecq / avec Christophe Sauger
pendant toute la durée d’À Court de Forme exposition du travail de Anne-Bénédicte Girot
lundi 9 février 2009
Et je ne savais pas que ce monsieur était mort... GRÜBER
Retenez-le lui
voilà c'est fini et donc c'était cet été et puis j'ai su et puis j'ai réoublié...
Klaus Michael Grüber à Berlin en 1988.(art de l'EXPRESS)
Le metteur en scène de théâtre et d'opéra allemand Klaus Michael Grüber, l'un des plus grands noms de la scène allemande, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à Belle-Île-en-Mer (Morbihan) à l'âge de 67 ans.
Un géant s'est éteint cette nuit. Un géant porteur de rêves, passeur d'ombres et de lumières, de fureurs retenues, de tendresses contenues. Klaus Michael Grüber était plus économe de sa personne que de son art. On parlait de lui avec respect, on l'imaginait immense et fort comme ses spectacles dont la trace demeure encore : Faust-Salpêtrière en 1974, Amphitryon de Kleist, Bérénice à la Comédie-Française, en 1984, La Mort de Danton de Büchner, etc.
Né en 1941 en Allemagne, Le jeune homme quitte la patrie marâtre pour l'Italie où il s'essaie au théâtre au Piccolo teatro de Milan, auprès de Giorgio Strelher, l'autre géant de la montagne. Puis, c'est la Schaubühne de Berlin dont il fait, avec son ami Peter Stein, l'un des phares de l'art dramatique de l'époque dite moderne. Et enfin Paris où il aime à vivre et créé des fulgurances ancrées dans une âme secrète, et des images d'enfant. Celles du Renard et les trétaux, par exemple, qui réconcilia enfin le public d'opéra -en l'occurrence celui d'Aix en Provence -avec l'artiste « mal commode ».
« Il faut que le théâtre passe à travers les larmes... » disait Klaus Michael Grüber. Sans doute cet imperceptible sanglot traverse-t-il son oeuvre et le souvenir de son oeuvre. Des images, quelques mots, une présence. Et les silhouettes des acteurs qui l'ont aimé de Bruno Ganz à André Wilms, d'Ute Lemper à Ludmila Mikaël, sans oublier, jeune élève du Conservatoire, Marina Hands, lumineuse dans Les Géants de la montagne de Pirandello.
Hors-série à la Bastille : Un si funeste désir
Sur Fluctuatnet
Me croirez-vous si je vous dis que dans un rêve éveillé je me suis vue travailler pour eux "Fluctuatnet"comme glaneuse d'impressions et de passions pour le théâtre, ne plus jamais aller travailler dans un bureau et ne plus jamais prendre les transports en commun aux heures d'affluence pour me retrouver coincée en banlieue entre le centre commercial et les entrepôts de Bercy... et donc là ils disent...
Hors-série à la Bastille : Un si funeste désir
Le spectacle mis en scène par Cédric Orain qui ouvre le festival "Hors-série" au théâtre de la Bastille est d'abord déconcertant, puis émouvant, avant de devenir un peu exaspérant... Expliquons-nous. Cédric Orain a choisi de monter deux textes, d'abord le premier chapitre d'un roman de Jean-Michel Rabeux, Les Charmilles et les morts, puis un extrait du Mort de Georges Bataille. Vous aurez compris la thématique du spectacle...
Pourtant, alors qu'on s'attend à une débauche de corps mutilés, disloqués et sanglants, le spectacle débute tout en douceur, une très belle actrice, Eline Holbo-Wendelbo, dont la présence bien vivante, forte et gracieuse, est rassurante. Elle lave le sol, se lave elle-même puis commence à raconter son histoire, celle d'une enfant élévée dans une clinique regroupant des corps auxquels l'accident ou la maladie a ôté un ou plusieurs membres, êtres difformes dont elle s'éprend parfois et qui la conduit à voir dans tout corps la mort au travail. Le texte est beau, et l'actrice parvient à en montrer l'humanité qui affleure dans ces récits de souffrances et de deuils.
Le bât blesse dans la suite du spectacle qui paraît tout bonnement plaqué sur la première.
D'accord, il y a un point commun entre les deux textes : Eros/Thanatos, tout ça, on a compris, mais alors que celui de Rabeux nous fait entrer dans la relation amoureuse de cette femme avec la morbidité des corps vivants, le second, dans une langue léchée (si j'ose dire) décrit en entomologue distant et fasciné les manifestations de la souffrance et du deuil impossible d'une femme qui a perdu son amant et qui choisi de la rejoindre dans la mort à l'issue d'une orgie assez pitoyable.
Le sérieux avec lequel le metteur en scène considère ce texte, somme toute assez "farcesque", fait tomber le spectacle dans le poncif : l'obscurité, l'expression raide des acteurs, la voix bêlante de l'actrice (Courtney Kraus) dont on ne sait si on est supposé en rire ou en pleurer, le déshabillage de tout le monde (mais attention : lumières tamisées, restons digne !), tout cela est fatigant et bien dommageable à l'ensemble de la pièce .
Un si funeste désir, textes de Jean-Michel Rabeux et Georges Bataille, adaptation et mise en scène de Cédric Orain, jusqu'au 11 février au Théâtre de la Bastille.
Réservez vos places !
dimanche 8 février 2009
Vrac du dimanche Matin, encore À COURT DE FORME et 100 LIVRES choisis par magazine
A la radio sur Eclectik, France-Inter
dimanche 8 février 2009
Paul Auster
Owen Brick se réveille un matin dans un trou profond d'environ trois mètres. Des parois lisses, dures comme la pierre... Une tombe ouverte dont on ne peut s'extraire. Une main se tend. Mais derrière cette main un contrat : Brick se retrouve dans un monde parallèle où les états américains ont fait sécession. C'est la guerre civile. Son rôle est d'y mettre fin en exécutant un homme auquel il est intrinsèquement lié.
Ancien critique littéraire à la retraite, August Brill, est cloué entre son fauteuil roulant et son lit. Il tente de tromper les souvenirs que son esprit ne cesse de remonter à la surface comme un incessant ressac en inventant des histoires... l'histoire d'un monde parallèle où le 11 septembre n'aurait pas eu lieu et où l'Amérique ne serait pas en guerre contre l'Irak mais contre elle-même, en proie à la plus dévastatrice des guerres civiles. Mais par l'un de ces diaboliques effets que seule la fiction est capable de produire, monde véritable et monde imaginaire en viennent peu à peu à s'interpénétrer.
"Le nouveau roman de Paul Auster est poignant. Comme à son habitude, ses héros sont des êtres abîmés. Paul Auster fait se croiser des solitudes. Un trio représentant trois générations, le père, la fille et la petite fille, tous réunis sous un même toit, solidaires dans leur célibat forcé. Le père est veuf, la fille divorcée, la petite fille en deuil. Tous sont rongés par la culpabilité. Et tous doivent vivre dans "ce monde étrange qui continue de tourner". Comme August Brill, le lecteur se laisse porter, tantôt embarqué dans cette incroyable guerre civile aux Etats-Unis, tantôt touché par la douleur de cet homme qui se sait impardonnable
Seul dans le noir, Paul Auster, ed. Actes Sud
un dvd chez Arte éditions : PAUL AUSTER CONFIDENTIAL
de Guy Seligmann et Gérard de Cortanze
Dans cette longue et riche interview, agrémentée de très nombreux extraits de ses films, et de lectures de passages de ses livres Paul Auster revient sur les thématiques qui lui sont chères.
Un portrait intime et passionnant d’une plume majeure de la littérature américaine.
Paul Auster parle de la ville de New-York après les attaques de 2001.
Il rapporte une conversation entendue par sa femme ; conversation de 2 autres femmes dans le métro, 2 étrangères : une polonaise et une noire. Lui dit : étrangères, nous nous dirions immigrées, il ajoute que la ville de New-York est à la fois agressive et chaleureuse, il ponctue : les années après 2001 à New- York, les gens étaient extrêmement gentils entre eux,
et les 2 femmes, à se parler spontanément dans le métro, regrettaient cet après...
cette gentillesse là, leur manquait.
Gentillesse extrême, seule réparatrice des très graves traumatismes, délicatesse, gestes propices au passage du néant à la vie, pourquoi donc es-tu si volatile, que ne faut-il pas pour retenir ton emprise, pour réactiver, réhabiliter, revenir à cet élan ? État de grâce, qui cheville toutes les difficultés à leur solution, qui démaquille l'isolement.
Ton retirement abat. Ces chauds et froids sont cuisants.
Que faut-il pour qu'il n'y ait pas d'autre choix que cette gentillesse extrême dont l'humain est capable ?
À NY ajoutait Paul Auster on se fout pas mal que tu sois blanc noir jaune...
Chacun y est comme chez lui.
À NY comme disait notre nièce, ce qu'il y a... c'est que les gens sont polis, te renseignent, te disent bonjour, 15 jours après ton arrivée, tu t'y sens comme chez toi.
ET C'EST À NY
J'y ai déjà un ami ou deux, exilés là-bas, certaines personnes quand je les vois tristes, toujours écartées, remises au pied du mur malgré ce qu'ils ont déjà accompli, j'ai envie de leur dire, pars, ne fais pas comme moi, pars, ne ronge pas tes ailes, ta liberté, ta créativité artistique, pars-vite, n'attends plus rien, rien de qui que ce soit ici, pas même de toi, les murs y sont trop épais et les vitres sans tain, les places sont déjà prises et par des arrogants ou par des insipides au moi surdimensionné et qui écartent avec systématisme tout autre forme de pouvoir.
Des adéquats, des en phases avec les jeux de la rivalité et du pouvoir, ils s'autorisent le pire en regardant le voisin, savent et seront te réduire et t'accrocher au mur.
Ce n'est pas que tu sois trop faible c'est que ce pays-ci n'est plus fait pour personne...
Tu n'es pas un clone ou un aspiré, tu es un électron libre, alors prends le bateau ou l'avion tu parles bien l'anglais...
Quitte-moi, pars, je suis de ce pays là : informe et recroquevillé sur lui-même, géniteur de formes avortées. Le canevas du conventionnel préétabli, est partout, l'imitation seule est consentie.
Non ce n'est pas L'Autriche de Monsieur Thomas Bernhard, qui lui se voulait à Ostende.
Mais pour se barrer d'Europe, comment faire où aller ? sinon à NY ; ICI on est sous la peau de chagrins, ratatiné et obligé à la complaisance, l'extase en pointillé, désintégré par l'étouffement dû à la terre natale.
En Europe même, Ostende ou Berlin ?
Moi, j'y ai quelques amis dans ce pays, des amis extrêmement gentils et artisans, justement et qui font tout pour vivre véritablement sans forfanterie ni trop de démagogie
Pour partager et se respecter aider à l'éclosion de chacun, dans son essor, envol,
avec peu de moyens, c'est au jour le jour repousser les faiseurs d'aléas. Certes ce n'est pas facile, mais on s'arrange, la bande, la troupe résiste avec ses distributions, ses spectacles, ses essais d'autres choses, d'Autre part : son ailleurs, ses cours pour amateurs , ses moyens métrages, ses mécènes, ses tournées, et la résidence au Lucernaire : c'est la Compagnie Philippe Person, c'est ma Compagnie.
-Et donc le rapport avec À COURT DE FORME ?
-J'Y VIENS
C'est que... dans un des spectacles, je me suis dit que j'avais déjà vu cela quelque part...
et que cette 2ème semaine du Festival avec :
-Cannibalisme tenace mis en scène par Sandrine Lanno,
-Un presque rien mis en scène par Elise Lahouassa,
-Le mage aux fiat 500 mis en scène par Jean Macqueron,
-Les clowns : Les Octavio.
C'était beaucoup moins réussi que la 1ère semaine, celle d'Hamlet (fragments) mis en scène par Vincent Brunol "Cie de l'exhibitionniste éhonté" etc...,
Mais qu'avais-je à dire, à rétorquer,
car c'était quand même un travail "extra", une forme, des formes différentes, sous une lumière étonnante... avec des comédiens dont des clowns dont un tout nu (que j'aime bien ! ), sous des tas de ballons collés à même la peau, des petits ballons multicolores lorsque 3 femmes fatales dont un travesti, viennent avec des cigarettes allumées, une lui donnera l'estocade finale avec son long fume cigarette... la femme clown (j'en aurais préféré une autre femme clown, comme ma Yolande ! Yolande Moreau )
-mais qu'est-ce que j'avais déjà vu quelque part et pourquoi ce clown nu... l'ai-je tant remarqué...
Ah! oui les corps nus, la nudité et son soit-disant travail, avec en sus des textes de Pascal Quignard, tirés du Sexe et de l'effroi, non d'OVIDE, des corps sur table, les hommes en slips coton, un peu largeur kangourou et les filles en slips genre la base du dressing, en coton noir...
C'est quoi cette uniformité, cette pudibonderie, cette jeunesse bourgeoise !
C'est comme si à force la contestation et la réaction s'annulaient et en dehors de cela ? Sœur Anne que vois-tu venir ?
Pour le public ? les jeunes ? l'esthétique, via danse contemporaine ?
Le public, ce sont tous ou à peu près des gens de théâtre c'est vrai de + en + nombreux, peu d'enfants voire ados avec des familles populaires,
Pour l'esthétique...? c'est alors pas réussi du tout, pour qui ?
la philosophie l'auto-censure la mémoire...?
Je sais je m'attache, je fais même une fixette, sur ce point, mais ça va durer combien, d'années, ce retour aux sources des années 60 puis 70, c'est recommandé par le Ministère de la Culture.
Alors je vous en prie travailler sur autre chose et laisser Messieurs Rabeux et/ou Castellucci faire ce qu'ils veulent...
Voilà c'est dit- mais à part cela je crois que si j'y étais allée un autre soir, j'aurais pu tout aimer, même le texte de Monsieur Siméon (j'en ai aimé d'autres tellement : la Reine écartelée, Landru, Hyènes) ou même la beauté du texte d'Aimé Césaire : Cannibalisme tenace, même lorsqu'il devient trop académique, malgré le jeu quasi dansé exacerbant-expressionniste, acrobatique de Mélanie Menu, son maquillage, la mise en scène de Sandrine Lanno.
Les clowns Octavio, mon préféré le grand Gilles Ostrowsky n'était pas là... ils changent la distrib... eux-aussi, la femme clown un peu trop jolie...
j'aurais pu tout aimer
alors il en faut peu...
Pensez-y il en faut peu, pour dire des conneries quand on se targue critique
mais c'est chez moi la qualité du défaut : bien critique, bien de chez nous...
un peu de déception un peu de jalousie le tout combiné par un spectacle qui la veille vous a enthousiasmé, et voilà !
Pensez aux critiques gastronomiques, fonction de leurs préférences, de leurs expériences comment se retrouver gustatif de saveurs vierges
Et puis comment vous dire...
la veille j'étais allée voir Minetti et pleine encore du texte de mes images projections renouvelées je tombais de l'exquise extase au pas mal du tout...
A propos et encore ! Minetti, j'ai adoré vous le savez déjà, mais j'ai 55 ans bientôt... et nous étions 4 amis qui ne nous étions pas vus depuis si longtemps... pour aller ensemble au théâtre depuis le Roi Lear mis en scène par ce même Engel avec la même Cordélia déjà et Monsieur PICCOLI...
Il y va de la beauté d'âme peu lisible de loin comme imperceptible par des encore presque jeunes gens, bien loin d'être de vieux acteurs...
L'art d'être vieillard est à réapprendre sur toutes les lèvres, à tous les yeux, sous toutes les peaux, et aussi sur pas mal de scènes.... où pauvres fous...
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DVD & Vidéo
ZOOM
Le Roi Lear
De André Engel, William Shakespeare
Avec Michel Piccoli
DVD Zone 2. Pal . Paru le 19 septembre 2007
Expédié sous 24h à la FNAC
ET LES CENT LIVRES...
choisis par le Magazine des Livres,
et donc il ya sur leur site blog un commentaire sur chaque oeuvre
je vous donne le lien
L’Âge d’Homme, Michel Leiris
L’air d’un crime, Juan Benet
À la recherche du temps perdu, Marcel Proust
Il est de bon ton de dire de La Recherche qu’on ne la lit pas mais qu’on la relit. Livre des livres, Du côté de chez Swann, le premier tome de cet édifice de la littérature française, paraît en 1913, chez Grasset, publié… à compte d'auteur ! Le manuscrit sera notamment refusé par André Gide, alors lecteur chez Gallimard, qui écarte l’ouvrage d’un haussement d’épaule, parce que l’auteur, au cours des premières pages, parle des « vertèbres cervicales » d’un des personnages. Longtemps, Gide se reprochera ce refus… La bibliographie consacrée à l’œuvre, en France comme à l’étranger, est la plus fournie qu’un auteur français ait jamais connue. Tout un mythe !
Alice au pays des merveilles, Lewis Carroll
L’Amant, Marguerite Duras
Anna Karénine, Léon Tolstoï
À Rebours, J.K. Huysmans
L’Assommoir, Émile Zola
Au-dessous du volcan, Malcolm Lowry
Belle du Seigneur, Albert Cohen
Les belles endormies, Kawabata Yasunari
La Bible
Cent ans de solitude, Gabriel García Márquez
Les Chants de Maldoror, Lautréamont
La Chartreuse de Parme, Stendhal
La Condition humaine, André Malraux
Les Confessions, Jean-Jacques Rousseau
Crime et Châtiment, Fiodor Dostoïevski
Le Décaméron, Boccace
De sang-froid, Truman Capote
Le Désert des Tartares, Dino Buzzati
La Divine Comédie, Dante Alighieri
Don Quichotte, Cervantès
L’écriture ou la vie, Jorge Semprún
L’écume des jours, Boris Vian
L’étrange cas du docteur Jekyll et de Mr Hyde, Robert Louis Stevenson
L’Étranger, Albert Camus
Les Faux-Monnayeurs, André Gide
La Ferme des animaux, George Orwell
Fermina Márquez, Valery Larbaud
Le Festin nu, William Burroughs
Les Filles du feu, Gérard de Nerval
Frankenstein ou le Prométhée moderne, Mary Shelley
Les Frères Karamazov, Fiodor Dostoïevski
Gargantua, Rabelais
Gatsby le Magnifique, Francis Scott Fitzgerald
Le Grand Meaulnes, Alain-Fournier
La Grande Beune, Pierre Michon
Guerre et paix, Léon Tolstoï
L’Homme sans qualités, Robert Musil
Illusions perdues, Honoré de Balzac
L’insoutenable légèreté de l’être, Milan Kundera
En 1981, l’écrivain tchèque Milan Kundera obtient la nationalité française. En 1982, il écrit son cinquième roman, L'Insoutenable légèreté de l'être qui est publié en France en 1984. L'intrigue, qui se situe dans le contexte du Printemps de Prague, puis de l'invasion du pays par l’URSS, s'articule autour de la vie des artistes et des intellectuels praguois.
L’Invention de Morel, Adolfo Bioy Casares
Jacques le Fataliste, Denis Diderot
J’avoue que j’ai vécu, Pablo Neruda
Le Joueur d’échecs, Stefan Zweig
Une journée d’Ivan Denissovitch, Alexandre Soljenitsyne
Justine ou les malheurs de la vertu, Marquis de Sade
Kaputt, Curzio Malaparte
Last Exit to Brooklyn, Hubert Selby
Les Liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos
Le livre de l’Intranquillité, Fernando Pessoa
Fernando Pessoa est un auteur majeur de la littérature de langue portugaise, à la renommée mondiale. Son œuvre, traduite dans de nombreuses langues, est signée de plusieurs hétéronymes, qui traduisent les multiples facettes de l’écrivain : Alberto Caeiro, Ricardo Reis, Alvaro de Campos, Bernardo Soares, l’auteur du Livre de l'intranquillité. Écrit entre 1913 et 1935 sous la forme de pensées, de maximes et d’aphorismes, notés sur des feuilles éparses avec l'indication O Livro do desassossego, ce livre est considéré comme le chef-d’œuvre de l’auteur, en même temps que le livre majeur de toute la littérature portugaise. À la mort de l’auteur, en 1935, on découvre 27 543 textes enfouis dans une malle ! La publication du Livre de l’Intranquillité est posthume : édité une première fois en 1982 à Lisbonne, ce récit du désenchantement paraît avec succès en France en deux volumes, en 1988 et 1992.
Lolita, Vladimir Nabokov
Le Loup des steppes, Hermann Hesse
Madame Bovary, Gustave Flaubert
Le Maître et Marguerite, Mikhaïl Boulgakov
les Malheurs de la vertu, Marquis de Sade
Manon Lescaut, Abbé Prévost
Le Meilleur des mondes, Aldous Huxley
Mémoires d’Hadrien, Marguerite Yourcenar
Marguerite Yourcenar, anagramme de Marguerite de Crayencourt, dit avoir longtemps hésité entre deux figures historiques, l'empereur Hadrien et le mathématicien-philosophe Omar Khayyam. Finalement, les Mémoires d'Hadrien paraissent en 1951. Le succès de la lettre de Marc-Aurèle à l’empereur, au déclin de sa vie, connaît un succès retentissant. En 1970, Marguerite Yourcenar est consacrée par son élection à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Dix ans plus tard, elle devient la première femme à siéger à l'Académie française, au fauteuil de Roger Caillois, grâce au soutien actif de l'écrivain et académicien Jean d'Ormesson.
Mémoires posthumes de Brás Cubás, Joaquim Maria Machado de Assis
La Mer de la fertilité, Yukio Mishima
Les Mille et Une Nuits, Anonyme
Les Misérables, Victor Hugo
Victor Hugo, le chantre du romantisme français, est un romancier inclassable. Il a laissé neuf romans : il a écrit le premier, Bug-Jargal, à 16 ans, le dernier, Quatrevingt-treize, à 72 ans ! Les Misérables, l’un des romans les plus populaires de la littérature française, paraît en 1862. Depuis, les aventures du bagnard Jean Valjean – qui rappelle le condamné à mort du Dernier Jour d’un condamné – ont donné lieu à de nombreuses adaptations cinématographiques. Hugo, épris de justice sociale et de dignité humaine, a accordé une grande importance à ce roman. En mars 1862, il écrit à son éditeur Lacroix : « Ma conviction est que ce livre sera un des principaux sommets, sinon le principal, de mon œuvre. »
Moby Dick, Herman Melville
Le Moine, M.G. Lewis
Écrite en dix semaines dans le but de divertir une mère en proie à l’ennui, Le Moine est publié en 1796. Lewis n’a que 21 ans. Le succès du roman est immédiat, mais certains passages, jugés subversifs, placent le livre sous le coup d'une injonction de restriction à la vente. Lord Byron et le Marquis de Sade saluent cette œuvre de jeunesse, qui va devenir emblématique du roman gothique, et influencer de nombreux imitateurs. En 1931, Antonin Artaud publie une traduction toute personnelle du roman de Lewis, qu’il rêve de porter à l’écran.
Montedidio, Erri de Luca
Le 7 novembre 2002, le jury du Prix Femina Étranger couronne Erri De Luca pour son roman Montedidio, du nom d’un quartier populaire de Naples. L’écrivain est l’un des auteurs majeurs de la littérature italienne contemporaine, engagé à l'extrême gauche, fasciné par la lecture de la Bible : « Pour celui qui écrit, les voix sont comme les visions pour un saint. Elles sont loin du rêve, elles sont veille, accueil, rencontre, et non pas abandon, réconfort, représentation. Elles viennent d’un avant et ne sont adressées à personne. Elles sont le résidu des histoires, des récits qui ont diverti les communautés après le coucher du soleil, soir après soir. Elles sont la cour du temps. »
Mrs. Dalloway, Virginia Woolf
Notre-Dame-des-Fleurs, Jean Genet
Jean Genet, incarcéré à la centrale de Fresnes, a composé ce texte sur des morceaux de papier destinés à fabriquer des sacs. Il est publié clandestinement en 1943 par Robert Denoël et Paul Morihien, le secrétaire de Cocteau, et inaugure la carrière romanesque de « Saint-Genet ». L’auteur des Enfants terribles, qui illustrera en 1947 un texte de Genet, Querelle de Brest, interviendra quelques mois après la publication de Notre-Dame-des-Fleurs pour éviter à Genet la relégation perpétuelle.
L’Odyssée, Homère
Les Particules Élémentaires, Michel Houellebecq
Perceval ou Le Conte du Graal, Chrétien de Troyes
Le Petit Prince, Saint-Exupéry
Le Portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde
La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette
Le Procès, Franz Kafka
En janvier 1904, Franz Kafka explique dans une lettre adressée à son ami Oskar Pollak la vocation de la littérature : « Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire ? » Le roman de Kafka, qui relate les tourments judiciaires de Joseph K., accusé un matin d’une faute que l'on ne découvre jamais, n’est pas totalement achevé à sa mort et n’est pas destiné, à l’instar de ses autres livres, à être publié. C’est à Max Brod, son ami et son exécuteur testamentaire, qu’échoit le manuscrit du roman, publié pour la première fois en 1925 sous le titre Der Process et adapté au grand écran par Orson Welles en 1962.
Les Raisins de la colère, John Steinbeck
Le Rivage des Syrtes, Julien Gracq
Robinson Crusoé, Daniel Defoe
Le roi des Aulnes, Michel Tournier
Le Roman de la Rose, Guillaume de Lorris-Jean de Meung
La Route des Flandres, Claude Simon
Sanctuaire, William Faulkner
Le Seigneur des anneaux, J.R.R Tolkien
Senilità, Italo Svevo
Si c’est un homme, Primo Levi
Sous le soleil de Satan, Georges Bernanos
Georges Bernanos travaille dans une compagnie d'assurances quand paraît en 1926 son premier roman, Sous le soleil de Satan. « Une complainte horrible du péché, sans amertume ni solennité, mais grave, mais orthodoxe et d’une inapaisable véracité. » Cette phrase de Léon Bloy résume pour Bernanos l’esprit de l’histoire tragique de Mouchette, une des figures féminines les plus bouleversantes de la littérature française. Bernanos a presque 40 ans : le succès de cette œuvre troublante le décide à se lancer dans une carrière littéraire. En 1987, le roman est adapté au grand écran par Maurice Pialat. La même année, le film est couronné par la Palme d’or du festival de Cannes. Sous les sifflets des journalistes, acquis à Wim Wenders, Pialat lance à la cantonade une formule qui restera dans les annales du cinéma : « Si vous ne m'aimez pas, je ne vous aime pas non plus. »
Le Silence de la mer, Vercors
Le Tambour, Günter Grass
Thérèse et Isabelle, Violette Leduc
Tristan et Iseut, Béroul
Ulysse, James Joyce
V., Thomas Pynchon
Vendredi ou les limbes du Pacifique, Michel Tournier
Vie et opinions de Tristram Shandy, gentilhomme, Laurence Sterne
La vie devant soi, Romain Gary
Le Vieil Homme et la mer, Ernest Hemingway
Une vieille maîtresse, Barbey d’Aurevilly
Voyage au bout de la nuit, Céline
En 1932, Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline, publie son premier roman, Voyage au bout de la nuit, qui fait l’effet d’une bombe dans le milieu littéraire. Le 7 décembre de la même année, le Goncourt lui échappe, à deux voix près, au profit de Guy Mazeline. Céline devra se contenter du Prix Renaudot… et d’un grand succès de librairie. Depuis, alors que l’auteur des Loups est tombé dans l’oubli, l’influence de l’œuvre célinienne ne s’est jamais démentie.
Voyage au centre de la Terre, Jules Verne
Les Voyages de Gulliver, Jonathan Swift
ceux en gras vous l'aurez deviné, je les ai lus, pour La BIBLE, LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU, ou LES MILLE ET UNE NUITS, je dirais en grande partie...
et puis il y a les livres qu'on a lu et dont on ne se souvient plus, et aussi ceux dont on se dit seulement qu'on a beaucoup aimé à l'époque comme LE GRAND MEAULNES, les images qui nous restent viennent-elles du film et/ou du livre.
Et les auteurs, c'est lorsque j'en ai lu d'autres pages....