mercredi 29 février 2012

et à Mon Lucernaire une autre intelligence de programmation, entre autres : La Colère Noire Muse : Brigitte Fontaine Interprétée par Emmanuelle Monteil... j'y suis allée un joyau pour vous sortir la tête de la campagne du métro boulot dodo ou de la galère sans boulot.....

Les dimanches à 19h
Du 19 février au 1er avril 2012

Avec : Céline Caussimon (chant) et Thierry Bretonnet (accordéon)
Durée : 1h05

Céline Caussimon, comédienne et chanteuse, après son troisième album « Le Moral des Ménages » (Coup de Cœur de l’Académie Charles Cros) nous a mijoté Juste un concert à la sauce humour et vitriol. Un accordéon aux couleurs multiples, mi-rock, mi-musette, mi-musique du monde, l’accompagne. C’est drôle, c’est caustique, c’est tendre, c’est juste…. un concert.

http://www.lucernaire.fr/beta1/index.php?option=com_content&task=view&id=1050&Itemid=47
Quant à nos cours, je fais la fayotte de service en saluant la programmation ou le maître de céans, son directeur : en la personne de Philippe Person, et en sa présence, les élèves rient de bon cœur, pendant que Philippe sourit et marche de long en large comme il en a le secret, en se retirant des regards, sous ses cheveux, c'est un numéro, très rodé entre nous deux et pourtant comment dire c'est sincère de part et d'autre.  Jamais je ne conseille un spectacle que je n'ai pas aimé ou vu ou dont on m'a parlé.... Et Philippe, est un ancien timide, se méfiant des compliments. On me dit depuis qu'il est directeur : il n'est entouré que de gens qui le flattent.... C'est facile à dire : encourager être le supporter d'une équipe, ne veut pas dire le ou la flatter mais non plus le ou la casser parce qu'on les envie, plus ou moins sciemment. Philippe Person n'a jamais été quelqu'un qui refusait de parler d'une création d'une de ses mises en scène si on était pas d'accord ou si on refusait de se projeter ou d'aimer. Il est l'un de ceux avec deux autres amis avec qui c'est possible, il est même l'un des seuls mecs que je connaisse avec qui ça été possible, avant et dans cette position ou et avec laquelle j'ai osé et continué à le faire. Nous avons vieilli avec certains autres, et donc c'est redevenu possible, voir indispensable.
   
Le Lucernaire
53 rue Notre Dame des Champs
75006 Paris
Réservations: 01 45 44 57 34

Les nouveautés:

Vincent Roca : "Vite, rien ne presse !"

Du mardi au samedi à 20h
Les dimanches à 17h
Du 14 mars au 29 avril 2012

Auteur: Vincent Roca
Mise en scène: Gil Galliot
Distribution: Vincent Roca

Vincent Roca, auteur et comédien, humoriste pendant onze ans au Fou du Roi sur France Inter, s’interroge, entre laps et perpète, sur ce temps qui ne nous quitte pas d’une semaine. Le futur se prend les pieds dans le présent et culbute dans le passé. Alors… Vite, rien ne presse !

La Rimb, le destin secret d’Arthur Rimbaud intelligent

Du mardi au samedi à 19h
Du 29 février au 21 avril 2012

Auteur : Xavier Grall
Mise en scène : Jean-Noël Dahan
Distribution : Martine Vandeville

Vitalie Rimbaud, la mère du poète Arthur Rimbaud, se parle à elle-même. Avec amour et tyrannie, elle revient sur sa relation à son fils. Un texte magnifique, une actrice d’exception.


Lettre à ma mère

Du mardi au samedi à 18h30
Du 29 février au 5 mai 2012

Auteur : Georges SIMENON
Adaptation : Robert BENOIT
Collaboration artistique : Natalia APEKISHEVA
Distribution : Robert BENOIT

Trois ans et demi après la mort de sa mère, Georges Simenon lui écrit une lettre.
« Nous nous sommes jamais aimés de ton vivant tu le sais bien.» lui dit-il, « Aujourd’hui je crois que chacun se faisait de l’autre une image inexacte ».
Simenon mène une enquête émouvante bien plus difficile que celle du commissaire Maigret.

 Toujours à l'affiche:

Le Misanthrope

Du mardi au samedi à 21h30
Les dimanches à 15h
Jusqu'au 18 mars 2012

Auteur : Molière
Mise en scène : Dimitri Klockenbring
Avec : Alceste : Tristan Le Goff; Célimène : Lorraine de Sagazan; Philinte : Thomas Zaghedoud; Arsinoé : Joséphine Mikorey ; Oronte : Pierre Buntz ; Eliante : Inès DE BROISSIA ; Acaste : Benoit Moret ; Clitandre et Du Bois: Nicolas Lumbreras ; en alternance avec Dimitri Klockenbring

« C’est l’histoire de quelqu’un qui veut parler à une dame et qui n’y arrive pas »
Jacques Copeaux à propos du Misanthrope.

La Peste
Du mardi au samedi à 18h30
Du 25 janvier au 17 mars 2012

Auteur : Albert Camus
Mise en scène : Loïc Pichon
Avec : Loïc Pichon
Durée : 1h12

"La peste, dont j’ai voulu qu’elle se lise sur plusieurs portées, a cependant comme contenu évident la lutte européenne contre le nazisme. La preuve en est que cet ennemi qui n’est pas nommé, tout le monde l’a reconnu, et dans tous les pays d’Europe." Albert Camus
                      

Proudhon modèle Courbet

Du mardi au samedi à 20h
Les dimanches à 17h
Du 8 février au 18 mars 2012

Auteur : Jean PETREMENT
Mise en scène : Jean PETREMENT
Avec : Alain LECLERC, Jean PETREMENT, Lucien HUVIER, Diana LASZLO

Querelle de génies ! La pièce frappe juste dans la chair du XIXème siècle, le dernier mot aux acteurs de ces magnifiques rôles, le cérébral mal-aimé et le charnel humilié.



Colère Noire
Muse : Brigitte Fontaine Interprétée par Emmanuelle Monteil... j'y suis allée un joyau pour vous sortir la tête de la campagne du métro boulot dodo ou de la galère sans boulot.....
quelle bonne soirée entre amis....
http://blog.lefigaro.fr/theatre/2012/02/colere-noire-ou-brigitte-fonta.html
 sur le blog d'Armelle Héliot
et contrairement à ce qu'elle dit Armelle Héliot qui y est allée à la 1ère(quelle idée !), là maintenant ça ne s’essouffle pas du tout sur la fin, cet accompagnement enveloppant devient envoûtant et on se dit à la fin que le musicien et l'interprète sont ensemble comme Brigitte Areski et Fontaine Belkacem,  suite à un amour fou, et on se dit où sont mes amours fous... mes idées singulières, mon bonheur....
Du 22 février au 14 avril 2012
Du mardi au samedi à 21h


Auteur: Brigitte Fontaine
Musique : David Aubaile
Mise en scène: Gerold Schumann
Scénographie : Christine Bouvier
Avec : Emmanuelle Monteil et David Aubaile (musicien)

Emmanuelle Monteil nous emmène dans l’univers de Brigitte Fontaine, cabarettiste, chanteuse, romancière, musicienne, poète, artiste et – femme, plein de colères, d’humour et ... de tendresse.








A venir :


La dame d'Ithaque
Du mardi au samedi à 18h30
Du 21 mars au 13 mai 2012

Auteur : Isabelle Pirot / David Pharao
Mise en scène : David Pharao
Avec : Marie frémont et Laurent Montel
Durée : 1H10


Pénélope, figure légendaire de l’Odyssée, enfin révélée par les évocations successives de sa vie, depuis son premier cri jusqu’au retour d’Ulysse, en passant par l’âge ingrat, l’amour, la maternité, l’attente et la résistance aux prétendants.
Une comédie où l’irrévérence le dispute à l’émotion et le rire aux larmes.


 et les toutes dernières du :
MOI, CARAVAGE
SUCCES REPRISE !!
Du 10 janvier au 7 mars 2012
Du mardi au samedi à 20h
Les dimanches à 17h
Relâche le 31 janvier 2012

Auteur : Cesare Capitani
d’après le roman de Dominique Fernandez La Course à l’abîme (Grasset)
mise en scène : Stanislas Grassian
Création lumière : Bernard Martinelli
Avec : Cesare Capitani et Laetitia Favart Production : COMME IL VOUS PLAIRA
Durée : 1h10
Le 18 juillet 1610, sur une plage déserte non loin de Rome, Michelangelo Merisi dit Caravage meurt dans des circonstances obscures. Assassiné ? Probablement. Pourquoi ? Par qui ? On ne sait. Dans la vie et dans la mort du maître du clairobscur
tout est mystérieux. Il meurt à seulement 39 ans mais laisse une oeuvre imprégnée d’un réalisme brutal et d’un érotisme troublant qui bouleversera à jamais la peinture.

Séduit par cette personnalité puissante et ténébreuse, Cesare Capitani, comédien et metteur en scène formé à l'Ecole du Piccolo Teatro de Milan, est l’auteur et l’interprète d’une confession palpitante inspirée de l’ouvrage de Dominique Fernandez La Course à l’abîme (Grasset).

En écrivant ce roman qui tente de ressusciter par l’écriture la figure du peintre Caravage, je ne pensais pas voir jamais ressurgir celui-ci, sous mes yeux, en chair et en os, cheveux noirs et mine torturée, tel que je me l’étais imaginé, brûlé de désirs, violent, insoumis, possédé par l’ivresse du sacrifice et de la mort. Eh bien, c’est fait : Cesare Capitani réussit le tour de force d’incarner sur scène cet homme dévoré de passions. Il est Caravage, Moi, Caravage, c’est lui. Il prend à bras le corps le destin du peintre pour le conduire, dans la fièvre et l’impatience, jusqu’au désastre final. Dominique Fernandez

J'ai vu en avant-première à Paris, un spectacle extraordinaire. C'est un spectacle éblouissant sur la vie du Caravage qui est tiré du roman de Dominique Fernandez . La Course à l'abîme et joué par Cesare Capitani. C’est un spectacle que je vous recommande vraiment.
Jacques NERSON - FRANCE INTER : LE MASQUE ET LA PLUME

Un voyage dans le temps à travers une aventure singulière qui révolutionna la peinture. Sur la toile scénique, la lumière s’impose, perçue comme une métaphore de la liberté, telle la
lueur mouvante d’une flamme qui sculpte les visages, les corps et les volumes... Près du
peintre rebelle, la soprano Martine Midoux offre sa voix claire. Un autoportrait fascinant.
Véronique HOTTE - LA TERRASSE

http://www.lucernaire.fr/beta1/index.php



Les toutes dernières d'Olivier Py à l'Odéon + ARTHUR H


DIE SONNE
DIE SONNE À partir du Mercredi 7 mars 2012 20:00
LE SOLEIL- en allemand surtitré

7 – 14 mars 2012
Représentations du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 15h, relâche le lundi
Théâtre de l’Odéon 6ème

de & mise en scène Olivier Py
en allemand surtitré
avec Sebastian König, Lucas Prisor, Mandy Rudski, Ingo Raabe, Uli Kirsch, Ilse Ritter, Uwe Preuss, Claudius von Stolzmann
piano Sir Henry
Une troupe de théâtre voit son destin et ses désirs portés à incandescence par sa rencontre avec un étrange inconnu en qui se projettent ou s’incarnent toutes les énergies de la jeunesse. Sexe, rire, beauté, poésie, création, Axel brûle, irradie, mord la vie à pleine bouche. Mais si soudain l’astre s’éteint, qui pourra lui rendre sa flamme ?... Après son portrait de Mitterrand, Py revient puiser à une source plus intime de son inspiration. Il a choisi de le faire en langue allemande, avec les acteurs de la Volksbühne dont la magnifique Ilse Ritter qui fut dirigée par les metteurs en scène les plus illustres (Peter Stein, Peter Zadek, Christoph Marthaler...). Avec Die Sonne, on retrouvera ici des thèmes qui hantent Olivier Py depuis qu’il écrit pour le théâtre – et en particulier, tissé dans le motif de l’art comme exigence vitale, le fil rouge sang de la paternité.

JUSQU'AU 7 MARS OFFRE TARIFAIRE PRIVILÉGIÉE (Prolongation) 27 euros au lieu de 33 euros en série 1

Le tarif Jeune est accessible aux moins de 26 ans ou étudiant. (RETRAIT DES BILLETS SUR PLACE OBLIGATOIRE)
Réservez
LES PHILOSOPHES AMOUREUX 3
LES PHILOSOPHES AMOUREUX 3 Samedi 10 mars 2012 à 15:00
par Raphaël Enthoven
Diderot et Sophie Volland


Avec Raymond Trousson, essayiste auteur de Denis Diderot ou Le Vrai Prométhée (Tallandier, 2005)
lectures par Georges Claisse.


En coproduction avec France Culture et en partenariat avec Courrier international.
> Théâtre de l’Odéon – Grande salle

Réservez
MISS KNIFE
MISS KNIFE Lundi 12 mars 2012 à 20:00
Olivier Py
Soirée exceptionnelle


Avec Olivier Py chant, Julien Jolly batterie, Olivier Bernard saxophone, flûte, Stéphane Leach piano, Sébastien Maire contrebasse.
Musiques Stéphane Leach, textes Olivier Py, costumes Pierre-André Weitz assisté de Nathalie Bègue, lumières Bertrand Killy.

«Du garçon à Miss Knife.
C’est parce que je suis en phase avec moi-même depuis mon plus jeune âge que j’ai pu me travestir. Quand vous avez perdu beaucoup de plumes dans vos combats, il vous reste une solution : mettre ces plumes sur vos fesses ! Toute cette souffrance d’être un homme, j’ai voulu en faire quelque chose. Sans tomber dans la singerie de la castration, je voulais me débarrasser de cette créance du désir masculin qui crée du désir. Je me suis donc transformé en femme, en Miss Knife. C’est une créature de rêve dans tous les sens du terme. Je l’aime parce qu’elle représente tous les vécus de toutes les figures de femmes que j’ai rencontrées, admirées, ou imaginées.» Olivier Py, dans Manifeste féministe de Laure Adler (Autrement, 2011)

> Théâtre de l’Odéon – Grande salle

Le tarif jeune est accessible au moins de 26 ans ou étudiants. Ce tarif ne permet pas l'envoi des billets à domicile.
Réservez
ARTHUR H
ARTHUR H Samedi 31 mars 2012 à 20:00
Lecture musicale
L’Or noir

Accompagné de Nicolas Repac, guitare et balafon.
Mise en espace Kên Higelin, montage des textes Nadine Eghels.

«Black gold, l’or noir, l’exploration du sexe, du sens, du sens lié à la sensualité, du contact si ressourçant avec l’âme et la beauté de la nature et du corps, l’oppression intérieure et la libération intérieure, le grand métissage mondial, la perte de l’identité ancienne et le rêve d’une nouvelle, tout cette floraison poétique et philosophique si actuelle, si juste dans les désirs qu’elle soulève. La poésie noire, d’Aimé Césaire à Dany Laferrière, du Sénégal à Haïti, est un miroir précieux qui me recentre, qui me reconnecte. J’ai essayé de trouver le son et le rythme de ces mots et de m’effacer derrière leur musique.» Arthur H

> Théâtre de l’Odéon – Grande salle

Le tarif jeune est accessible aux étudiants ou moins de 26 ans. Ce tarif ne permet pas l'envoi des billets à domicile.
Réservez

mardi 28 février 2012

Les 4 jumelles de Copi mis en scène par JM Rabeux

mardi 7 février 2012 sur ALLEGRO THÉÂTRE


Les Quatre Jumelles de Copi

Il est clair que Jean-Michel Rabeux qui mit déjà en scène sa pièce L'homosexuel ou la difficulté de s'exprimer adore comme Copi piétiner les tabous. Avide de frasques ses personnages apparaissent, dès leur sortie d'une sorte de trou où ils semblaient goûter de noirs délices comme des toxicos sans identité sexuelle précise et aux liens familiaux on ne peut plus fantaisistes. L'héroïne qu'ils n'arrêtent de s'injecter les uns aux autres est à l'évidence aussi nuisible à leur santé mentale que les idées toutes faites dont les médias nous abreuvent à longueur de temps.

Si la mort couve tout au long de la représentation, elle n'est jamais définitive. Une des jumelles sur qui une substance ultra-nocive a fait son effet ou qui a reçu une balle dans le buffet s'écroule, reste sans vie puis se relève. Plus que chez n'importe quel représentant du théâtre dit de l'absurde, la rationalité a chez Copi pris congé. Ses seuls maîtres sont à l'évidence les surréalistes qui avaient en horreur toute situation porteuse de sens. C'est pourquoi cet esprit épris de strass, de paillettes, de cabaret et de vaudeville mais aussi de tragique reste inimitable. Sa radicalité en tous domaines a eu l'heureux effet de le préserver de toute postérité.

L'excellence de Claude Degliame, Georges Edmond, Marc Merigot et Christophe Sauger dont la folle énergie doit être constamment à l'oeuvre et dont le langage ne cesse de déraper en une décharge d'injures est pour beaucoup dans la réussite de ce spectacle si secouant qu'il n'est pas une soirée où quelques spectateurs ne se carapatent.

Créé au au Maillon à Strasbourg, il va continuer sa route en bravant les convenances quelques mois encore

les 14 et 15 février Le Bateau Feu - Scène Nationale de Dunkerque
Du 21 au 25 février Nouvel Olympia - Centre Dramatique Régional de Tours
Du 9 au 11 mai La Rose des Vents - Scène Nationale de Villeneuve d'Ascq / Lille Métropole
Du 21 mai au 23 Juin Théâtre de la Bastille -Paris

http://www.youtube.com/watch?v=z_qqiqYhiOk
sur youtube  une vidéo de JM Rabeux



lundi 27 février 2012

La joie gagne du terrain..... Omar Sy Jean Dujardin la même force du sourire sans cynisme / On a gagné et on va Où, les Artistes ? Oscars et Césars/ À quoi reconnait-on un bon film ? par Fanny-Gaëlle Gentet


Camille B :Nous les français, on a la classe! -oui mais on a Sarko eux ils ont Obama-
Il y a environ une heure, à proximité de Paris ·
Vous et Milena G aimez ça.

Milena G : Hahaaa, I ♥ Jean Dujardin !
Il y a environ une heure · J’aime
Nathalie Feyt On a gagné pour le meilleur film, le meilleur acteur, le meilleur réalisateur, les meilleurs costumes, la meilleure musique, le meilleur chien.... Pour une fois que la France ne s'auto-congratule pas....(contrairement au précédent film,  la Môme) c'est ni un "biotype" ni un hommage à la France, mais à L'Amérique.
http://www.francesoir.fr/loisirs/cine/oscars-2012-les-precedents-francais-188904.html

Il y a 14 minutes · J’aime
Nathalie Feyt les cris de joie que ce soit celui d'Omar Sy ou de Jean Dujardin, il y a quelque chose de la force de la Joie du sourire du rire qui transperce le cynisme qui tel un ange chevalier l'affronte et le met à terre, le bat à plates coutures. Il y a le silence, la nostalgie, le genou fléchi devant l'Amérique celle de Chalot de Karl Valentin..... Chapeau bas, même si quand je l'ai vu je n'ai pas trop aimé la comédienne, l'originalité qui passe comme un accessoire, très vite... Même le chien il lui ont trop fait répété les mêmes gags. Pourquoi j'ai été si critique, parce que j'adore The Kid la Ruée vers l'Or et parce que je n'aime pas du tout la Nostalgie qui confond l'amour soit avec l'Histoire soit avec la Géographie. Mais y a rien à faire la Nostalgie existe, Le Monde Perdu, l'Enfance, les amours disparues enterrées....
Il y a 6 minutes · J’aime
Nathalie Feyt : Dans le film il y a un grand pan de romantisme, désolé personne n'en parle, il est pas si carton pâte, si classique que cela. Les losers du passé, les retours sur investissement sont de plus en plus rares.... me voilà cynique à mon tour. Vous voulez que je vous dise : la qualité "film muet" fait que l'on se souvient hors tous les films de tout le carnet, l'album, de toutes les photos, comme un phénomène optique. Mais tu as raison, en quelque sorte on a la classe....
il y a quelques secondes · J’aime
Palmares des oscars
http://www.canalplus.fr/c-cinema/pid3694-c-ceremonie-des-oscars.html?tab=2

Palmares des Césars
http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Cesar-2012-le-palmares-complet-3130734
à 7h31, j'ai écrit cela de tout mon élan.... à ma nièce à notre nièce amoureuse d'un américain... sur FB. Et si les Artistes étaient une espèce en voie de disparition.........

je vous re-copie aussi l'avis critique d'une étudiante en cinéma sur à quoi reconnait-on : les "bons films" et The Artist pour elle n'en fait pas partie.

‎"Un bon film je sais pas ce que sais. Un bon film c'est ce qui réveille en chacun de nous l'imaginaire qui lui plait.
Il y a 7 milliards de personnes sur terre et il a 7 milliards de définition d'un bon film différentes.
Il n'y a pas de recette, de manuel, de règles, de trucs ou d'astuces.
Un bon film c'est un tout, c'est la magie qui opère.
Si il m'est impossible de vous dire ce qu'est un bon film, je suis tout autant incapable de vous dire ce qu'est un bon film pour moi. Parce que ça dépend du moment, ca dépend du temps, du lieu, de la lune et de Jupiter. Ce que je suis capable de vous dire, en revanche, c'est ce qu'est un film. Un film, pour moi, c'est un temps x de 24 images par secondes projetées sur un écran pendant lequel a un moment pour une raison ou une autre on se dit : "ah ouais!".
Ca peut être "ah ouais j'y avais jamais pensé", "ah ouais c'est cool", "ah ouais faut que j'essaye". Ça peut être "ah ouais, moi aussi, ça me fait chier", "ah ouais, faut que je boive un jus d'orange en rentrant" ça peut être insignifiant, ridicule. Ça peut être preuve d'ennui, de dégout, de n'importe quoi, ça reste un "ah ouais".

Quand je regarde Taxi Driver, sur certaines répliques, sur tel ou tel plan, sur une mimique d'un acteur je vais me dire "ah ouais!"
Quand je regarde Eternal Sunshine of the Spotless Mind je passe mon temps a dire "ah ouais".
Quand je vois certains travelling de Godard, je me dis "ah ouais", devant certains cadres d'Haneke, devant certains mots d'un Bacri-Jaoui ou devant la richesse d'un Malick.
Je pense, je dis, je murmure sans cesse des "ah ouais" devant un monologue de Woody Allen ou devant la poésie d'un Tati, devant la violence d'un Tarantino, le noirceur d'un Fincher, la folie d'un Araki, la grandeur d'un Kubrick.
Comment ne pas ressentir le "ah ouais" devant le génie d'un Chaplin, devant l'émotion d'un Spielberg, devant le mystère de Lynch, devant la maitrise d'un Coppola, un plan séquence de Mann!
Je vais même me dire "ah ouais" devant une cascade de Taxi, une vanne de Brice de Nice ou un effet spécial de Transformers.

Je ne parle pas de qualité, je parle d'essence. Un film est là pour tous ces "ah ouais" qu'il apporte a chacun d'entre nous en fonction de nos différences, de nos vécus, de nos imaginaires, de ce que nous sommes.

Quand un film n'apporte rien de plus que n'importe quel autre film, quand il n'a pas son petit "ah ouais" à lui, quand rien de ce qu'il est n'est différent de ce qu'un autre peut nous apporter alors ce qu'on appelle film n'en est pas un. Sûrement quelque chose de qualités, si on le dit, mais pas un film. Pas besoin de débattre à savoir si il est bon ou pas, meilleur ou pire qu'un autre il n'existe tout simplement pas en tant que film si ce "ah ouais" n'existe pas.
J'ai vu The Artist et pas un seul instant, pas un seul 24eme de secondes je me suis dit "ah ouais". "
Fanny-Gaëlle Gentet

samedi 25 février 2012

Paroles de pierre, expo photo, à la mairie du 6ème








"Au millième de seconde, la prise de vue saisit un millénaire de mémoire. La pierre se charge de la chaleur du jour puis restitue ce souffle de vie jusque tard dans la nuit. Dans le silence des abbayes, les pas résonnent éternellement. L’onde est permanente. L’éphémère de nos vies y est gravé. J’aime cette pierre. Extraite dans la douleur, taillée, façonnée puis scellée… elle demeure dans l’exacte position où l’a placée l’ouvrier. C’est ainsi qu’elle s’offre au regard. Étincelante sous la pluie, glaciale en hiver, verdie en automne, chaleureuse au printemps, brûlante en été. La pierre est vivante. Elle résonne des rires des enfants, des sabots des charretiers, de l’écho des armes, du cri des suppliciés. Elle garde ses souvenirs dans la profondeur de son âme. Sa peau est devenue douce avec l’âge. Je dépose mon cliché sur l’inox. Je l’expose verticalement. Alors, ainsi révélée, la pierre peut être respectée et admirée".

Olivier Thillaye le photographe, son expo gratuite à la Mairie du 6ème, rue Bonaparte Place St Sulpice.
http://x06-mairie06.apps.paris.fr/mairie06/jsp/site/Portal.jsp?document_id=18070&portlet_id=1018
Paroles de pierre, par Olivier Thillaye


DU MARDI 21 FEVRIER AU SAMEDI 3 MARS
Mairie du 6e - Galerie du Luxembourg
Du lundi au vendredi de 10h30 à 17h, jeudi jusqu'à 19h, samedi de 10h à 12h.
Entrée libre.

Quelques clichés, je parle des siens, rutilants d'épaisseurs de pierres, résistantes ces pierres ou ayant rêvé de l'être, impressionnées directement sur des tôles. La lumière blanche, leur fait prendre des reflets mordorés. Ces pierres ont effacé épongé bien des chagrins, absorbé les larmes des vacarmes de silences.

jeudi 23 février 2012

à l'Oeuvre et sur allegro théâtre

mardi 21 février 2012


Il faut je ne veux pas d'Alfred de Musset et de Jean-Marie Besset

"C'est à mots feutrés et avec moult circonvolutions que le comte déclare dans "Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée" d'Alfred de Musset son amour à une jeune veuve de son milieu. Bien qu'il ne lui déplait pas la jeune femme met son prétendant à l'épreuve. Pas question qu'elle épouse un homme dont elle n'ait éprouvé les sentiments.Et ses déclarations affectées ne suffisent pas à la convaincre. Tous deux appartiennent de plus à une société où on ne plaisante pas avec les différences de fortune. Si Jean-Marie Besset prend un plaisir manifeste à se saisir de cette pièce vieille de deux siècles dont les protagonistes usent de phrases d'une délicate coquetterie, il fige un peu trop ses personnages dans un jeu qui se voudrait d'époque. Il est d'autant plus ahurissant que saturé de ses habituelles obsessions il ait demandé au jeune acteur de se dénuder le torse...


Besset qui signe aussi la mise en scène de ce diptyque est manifestement beaucoup plus à son affaire avec sa propre pièce "Je ne veux pas me marier" qui fait s'affronter deux jeune amoureux d'aujourd'hui sur le point de convoler et qui appartiennent eux aussi à un monde où l'argent ne fait pas défaut.Les deux tourtereaux, cette fois, s'expriment rondement. La future mariée qui a peur des lendemains qui déchantent ne cesse de se cabrer, quitte à saccager leur union. C'est sans ambages qu'elle dit son goût pour des relations sexuelles plus imaginatives (elle emploie le mot bestial!) que celles qui sont déjà les leurs depuis six mois. Bref elle hésite à se faire mettre l'alliance au doigt.Mais lorsqu'il est sur le point d'abonder dans son sens elle hésite.


Les trois comédiens de ces deux pièces à savoir Blanche Leleu, Chloé Olivères et Adrien Melin rivalisent de justesse. Et Jean-Marie Besset, par ailleurs excellent adaptateur de pièces anglo-saxonnes, de se révéler comme un leader du jeune théâtre de boulevard."
Joshka Schidlow
Œuvre tel 01 44 53 88 88

http://www.fousdetheatre.com/archive/2012/02/16/a-l-oeuvre-musset-et-besset-parlent-d-amour.html
 donc j'y suis allée vendredi...... on était le combien déjà, le 23.... la salle n'était pas pleine et j'en fus désolée pour les comédiens, les comédiennes, j'avais envie de pleurer mais ce n'est pas venu car on rit plus volontiers qu'on pleure malgré tout dans cette histoire.....
Bipolarité, entre les deux, le mystère reste après si longtemps, pourquoi nous ? et si les autres faisaient partie de nous.....
 IL FAUT JE NE VEUX PAS au théâtre de l'Oeuvre, c'est un peu comme ce qu'est au cinéma, The Artist. Là, le sujet n'est pas l'artiste et le temps qui passe, mais les relations qu'entretient le mariage et le théâtre avec le temps qui passe



c'est un OVNi, il y a des partis pris une mise en scène comme dans The Artist qui ne sont pas pour moi. Mais dans l'ensemble chapeau bas ! Mettre en regard, dans cette pièce, la poésie l'objet littéraire le romantisme avec les relations d'un couple prêt à se marier, d'aujourd'hui,
prêt à se lancer dans la vie à deux avec enfants.......... qu'est-ce qu'ils pensent ? pourquoi se marier, pourquoi y croire et comment se désirer et s'aimer pour un long temps et espérer s'aimer encore.....?????
Les questions ces questions sont rarement abordées....dans le concret ? Et là faites confiance à ces jeunes comédiens, ils ont du talent, et c'est un hommage aux femmes, que la pièce de Monsieur Jean-Marie Besset, qui n'écrit pas comme Musset, mais qui sait tendre un miroir à nos contradictions  amoureuses......

J'espère que vous saurez être aussi ouverts que les spectateurs de cinéma et que vous courrez voir, ce petit bijou, dans un théâtre que j'aime tant.....
« Un télescopage d'époques entre deux pièces : l'une écrite en 1845, l'autre aujourd'hui. Le pari est audacieux.
 L'auteur et metteur en scène, Jean-Marie Besset, fait plus que se réclamer de la filiation du poète romantique.
Il se mesure à lui, le tutoie, le complète. Et la greffe fonctionne
.» Les Echos

lundi 20 février 2012

Olivier Py fait ses cartons mais avant Eschyle à l'Odéon





Prométhée -Olivier Py
"mais je sais je connais ma douleur par avance
il faut vivre son sort avec un cœur léger
rien ne peut empêcher la force du destin.
Mon malheur est trop grand, je ne peux pas le taire,
Impossible silence, impossible parole." 

Le chœur -Céline Chéenne  
A quoi bon Prométhée !
A quoi bon mon ami ! 
Tu ne peux espérer l'aide des éphémères (les humains)
Ils n'ont aucun pouvoir, leur vie est comme un rêve,
Où l'on voudrait courir et ne peut pas courir,
Où l'on est prisonnier d'une puissance aveugle
Je le comprends vraiment en voyant tes misères
Eschyle



sur Webthea  Critiques / Théâtre Par Jean Chollet 

Prométhée enchaîné d’ Eschyle Olivier Py achève son cycle tragique … et son mandat         
"Après une version intégrale de L’Orestie en 2008, puis la trilogie d’Eschyle, Les Sept contre Thèbes, Les Suppliantes, Les Perses, en 2011, présentée sous une forme concise et percutante (webthea, mai 2011), Olivier Py clôture son compagnonnage avec le tragédien grec. Comme pour sa trilogie, il a procédé à une réécriture brève et incisive en conservant le souffle farouche du verbe du poète.

La Trilogie s’inscrivait dans le cadre d’un “théâtre d’intervention ” avec un dispositif léger permettant une représentation dans de nombreux lieux publics hors des théâtres, cette nouvelle création marque un retour à une localisation plus traditionnelle. Aux Ateliers Berthier, si l’organisation bi-frontale a été maintenue, elle se situe dans un autre registre. L’envers d’un cadre de scène face au public a été reconstitué dans la scénographie de Pierre-André Weitz. Il ouvre sur dix rangs de fauteuils partiellement occupés par une table de travail du metteur en scène (tout un symbole), qui, tout autant que la scène étroite, constituent un espace de jeu pour les comédiens.

Dans cette référence appuyée au théâtre, prend place l’évocation du mythe de Prométhée (Prévoyant en grec) qui a dérobé le feu céleste pour en livrer l’usage aux humains, en provoquant la colère de Zeus alors au début de son règne. Pour le châtier, il le condamne à être enchaîné à un rocher par son forgeron de fils, Héphaïstos, accompagné des divinités (Kratos et Bia) Pouvoir et Force. Une situation initiale qui engage à travers les fluctuations des rapports entre les différents personnages de la pièce une réflexion politique sur le pouvoir, la tyrannie et l’injustice, avec la nécessité de résistance qu’elle qu’en soit l’issue. Une vision pessimiste pour laquelle Olivier Py a imaginé un épilogue qui laisse aux humains une possibilité d’espoir en poursuivant leur combat pour la liberté.

Comme pour les trois pièces précédentes d’Eschyle montée par Olivier Py, l’interprétation se limite à trois interprètes. Le metteur en scène, s’empare du rôle-titre avec une belle densité, tour à tour flamboyant ou lyrique pour exprimer la rébellion et la douleur portées à travers sa gestuelle et son évident appétit des mots. Celine Chéenne (Le chœur des Océanides), remarquable, exprime avec rythme et musicalité les accents et les colorations chorales du texte, et, dans ses mutations, Xavier Gallais (Héphaïstos, Océan, Io, Hermès, Pouvoir et Force) apporte une belle présence à ses personnages. Toutefois, malgré sa réussite, ce Prométhée n’atteint pas la même intensité que les trois spectacles qui l’ont précédé. La faute sans doute, à la suppression d’un rapport de vraie proximité entre acteurs et spectateurs, qui avait tant contribué à l’impact de la trilogie.

Si l’on peut s’étonner de la brièveté de représentation de ce spectacle, qui ne connaîtra pas de tournée, il clôture de belle manière –avant une dernière mise en scène avec des comédiens allemands, Die Sonne – les cinq années fructueuses d’Olivier Py à la direction de l’Odéon, puisque son départ polémique est prévu courant mars prochain.

Les textes d’Olivier Py, Les Sept contre Thèbes, Les Suppliantes, Les Perses et Prométhée enchaîné, sont réunis dans un ouvrage édité par Actes Sud - Papiers

Prométhée enchaîné d’Eschyle, texte français, adaptation et mise en scène Olivier Py, avec Céline Chéene, Xavier Gallais et Olivier Py. Décor et costumes Pierre-André Weitz, lumières Bertrand Killy. Durée 1 heure. Odéon-Théatre de l’Europe aux Ateliers Berthier, jusqu’au 19 février 2012.

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-oui, j'y suis allée à l'Odéon : Ateliers Berthier pour Prométhée enchaîné, me voici comme guérie de toutes les indignités passées et prête à résister, à prendre la parole.... Merci Olivier Py, Xavier(excuse-moi je t'appelle Vincent) Gallais et Céline Chéenne. Un point commun à tous les spectacles que j'ai vus d'Olivier Py et j'en ai vus..... y a une majorité absolue de jeunes dans le public...... un point commun,  plusieurs, un parti pris : la libération du texte, l'acteur incarné, la poésie, la mystique, de poser les questions toujours plus avant du sens de l'humain. La mise en scène le décor est très nu : c'est un plateau avec un lampadaire à l'ampoule nue appelée servante, et en fond des gradins d'une salle moyenne destinés au public avec un poste central, pris pour la mise en scène, petite lampe pour lire les notes ; c'est le théâtre en train de se faire.... le chantier de son quotidien
 Vous allez voir à lire, sur ce Blog là, mais encore plus sur les réseaux, si vous êtes de mes Amis, des messages un peu incompréhensibles, c'est ma marque de fabrique, parce que je mélange le fil des pensées à une écriture spontanée pour comment vous dire en apprendre sur le mur des lamentations, qu'est la confession, le journal, l'épistolaire, la bouteille à la mer en apprendre....plus ou moins.... J’échafaude sur moi bien-sûr, sur autrui... une quête d'admiration vers certains hommes femmes de théâtre, des artistes, des écrivains : Olivier Py, Michel Fau, Catherine Piétri, Philippe Person, Christophe Garcia, Olivier Steiner, Grégory Guillotin, Lise Bellynck, comme si j'avais toujours cherché un super héros, un frère, un père de substitution, un fils voir deux, une fille d'adoption,  qui pouvaient me faire accepter l'inachevé, les ratées d'une vie, oublier, et/ou dégager un sens impossible à trouver... aux souffrances, aux maladies aux deuils.... et puis les trahisons, les perversités, le "cannibalisme" des relations affectives... l'isolement, l'incompréhension, l'humiliation des plus faibles.... qu'on palpe à même en vieillissant. Elle se renforce cette quête d'admirations et se transforme quelquefois en très longues amitiés.... c'est une autre façon de donner vie....
 C'est tout ce que j'aime à regarder, qui me fait me lever matin... Merci à eux et aussi à d'autres amis qui sont des anges à l'art de vivre ensemble d'autres artistes et qui n'ont pas d'autres envies que d'aimer librement. Mes amitiés véritables avec mes, nos anciens élèves, c'est ma plus belle fierté... c'est un mot vide ? non pas tant que cela.

 Olivier Py, je l'ai approché mais nous n'avons jamais été amis. Il se défie de l'admiration et c'est tout à son honneur-encore un mot vide ! et puis il est très occupé mais a le droit encore de choisir ses amis, même quand on a un poste de pouvoir, et qu'on devient célèbre, on a encore le droit de choisir ses amis ! Halte à l'engrenage des transgressions perverses, rien ne vaut mieux qu'une bonne névrose : je suis facilement amoureuse.... Et le désamour, n'est pas obligé....Et j'admire contrairement à mes débuts, avec recul, de plus en plus, bien-sûr avec l'âge... l’expérience !!! de laisser venir, vivre en dehors et regarder de loin... mes amis


SUR FB j'avais écrit... sur l'Atelier à propos d'Olivier Py, émission de Vincent Josse à France-Inter :
après Eschyle, Shakespeare dit Olivier/Miss Knife, écoutez-le cet atelier d'une sobriété sérieuse et désespérée, ce n'est pas contradictoire, avec de l'espoir aussi,  puisqu'il va revenir en Avignon ; ses mots : "je n'ai pas de sensualité avec une tablette, je préfère les livres..... OLIVIER PY est digne pour condenser vers ailleurs les attachements que ce soit au théâtre, à lui, à son écriture, pour aller vers  une humanité qui ne s’éteindrait jamais....." "son rire" "son île : Ouessant""Ariane n'arrête jamais elle bombarde, l'acte doit devenir pensée......." "Un théâtre pur qui ne se soucie pas de rencontrer un large public..."l'ODÉON, c'est un théâtre fait pour brûler...." Lieu de la subversion et de la conscience nationale....."
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  • Philippe Girard aime ça.

    • Philippe Girard je l'ai vu hier c'est sublime!
      13 février, 10:53 ·  ·  1

    • Nathalie Feyt Nous y allons demain avec mon Valentin à 17 h pour un peu de sublime dans ce monde de brutes...
      14 février, 17:35 · 

    • Nathalie Feyt 
      Tu as raison c'est vertigineux de souffrances et de désir d'espoir non pas pour soi-même. Tu sais Olivier Py c'est pour moi comme si j'avais rencontré de son vivant Paul Claudel malgré Camille, Ludwig Visconti malgré ce qu'est devenu après sa mort Helmut Berger, Brassens malgré certaines de ses chansons, Barbara malgré son père. Je me sens sa soeur des limbes et je ne le connais pas c'est chevillé en moi. Là j'ai crié Bravo car Eschyle tu vas rire encore plus, c'est un des premiers auteurs que je voulais travailler : Cassandre et/ou Clytemnestre... et après Médée d'Euripide... C'est le tragique qui rend "la douleur féconde" au théâtre, la comédie compense comme une sucrerie mais elle ne porte pas plus loin... Tu vois Philippe, il a toujours su réunir des acteurs et savoir justement quel acteur il est. Vincent Gallais et lui et Céline n'ont jamais été aussi nus comme le décor et les effets. Bien-sûr les chaines sont invisibles....




      1. j'aime. je me souviens. je suis (du verbe suivre) son théâtre, son écriture, son exigence du jeu des acteurs, c'est une "Tête d'or" et passionnément plus que d'autres je le défendrais.....
        Olivier Py et Xavier Gallais, bientôt dans "Prométhée enchainé" d'Eschylle, à l'Odéon, dernière création de Py dans ce lieu.
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