lundi 30 avril 2012

Mon dernier mail qui parle de coups de coeurs ciné et théâtre au Lucernaire : Wiseman -projection-débat avec Xavier Leherpeur- SI CA VA BRAVO ?


MESSAGE MULTIPLE À DESTINATAIRE CACHÉS(c'est comme cela que j'intitule mes mails parce que vous savez faut comprendre tout le monde sans pour autant faire de démagogie......)

CINE : Le Lucernaire - BOXING GYM (V.O.) / Ciné-débat Xavier Leherpeur (en présence de Fred Wiseman) le 11 mai à 20h30(séance supplémentaire  le  Dimanche 20 mai tjrs à 20h30)
Pour ceux qui connaissent, à ce prochain RDV de cinéma, j'irais.... -PASCAL ? réponse : -je sais pas.
Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un débat après la projection du film avec le plus souvent le réalisateur, là, FRED WISEMAN et un critique de cinoche XAVIER LEHERPEUR et avec bien-sûr les spectateurs. 
Et pour y être allée plusieurs fois c'est une autre façon d'aller au cinoche et de voir des films. C'est bien.
Là, j'ai pensé en plus que ça intéresserait les amoureux du documentaire et de la boxe....
C'est qu'une fois, ah non là 2. C'est le prix d'une place de ciné au Lucernaire : 7€50.

Et après au théâtre du Lucernaire Monsieur  Fred Wiseman met en scène une pièce sur une poétesse (y en a ?) américaine.... Emily Dichinson (moitié du 19ème siècle)
qui sera (la pièce !) au Lucernaire à partir du 10 mai à 19h,  car la dame, bien-sûr, est morte. 

Si l'un ou l'autre de ces événements, vous intéresse. Vous savez que je ne pousse personne à aller au théâtre et/ou au cinéma du Lucernaire, ça se saurait depuis le temps, parfois ! 
justement avec le temps je me répète, comme tous les vieux je radote HAHAHA, la répétition est le nerf de l'apprentissage ceci-dit, et je m'éloigne du monde foisonnant -avec plus de recul et d'expérience, c'est bien ainsi !

THEATRE : SI CA VA BRAVO alors à ce titre, selon les jours après je greffe un ? ou un ! et comme j'aime la ponctuation expressionniste ! je rajouterais bien trois petits points entre ces 2 tours des présidentielles.....
Tiens je vous parle juste d'une autre pièce de Grumberg, celui qui a écrit l'Atelier, sa pièce la plus connue et qui a donné le jour à : À nos amours de Pialat au ciné, non ? 

CINÉMA-THÉÂTRE des frères ennemis ? "là, est la question ?"

cette pièce s'appelle Si ça va bravo ! avec 2 excellents acteurs : Renaud Danner et Étienne Coquereau, et là aussi vous savez que mon éventail ..... est large mais d'une certaine exigence









sur mon blog je mets mes coups de coeurs voilà mes gros coups de coeurs et l'éventail est large par ex au ciné je peux aimer -Avengers  Zarafa et Louise Wimmer de Cyril Menneguin avec l'excellente actrice Corinne Masiero  -à voir en DVD à télécharger....



accueil  a l'affiche  bientôt emily dickinson, la belle d'amherst

> calendrier
Du mardi au samedi à 19h
Du 10 mai au 7 juillet 2012

Nom de la compagnie : Zipporah Films 
Auteur : William Luce , en accord avec Don Gregory
Mise en scène : Fred Wiseman
Avec : Nathalie Boutefeu 

Au crépuscule de sa vie, Emily Dickinson poétesse américaine de la moitié du 19eme siècle, recluse dans sa maison natale du Massachusetts, se remémore les figures familiales, amicales et amoureuses qui ont marqué son existence. Le documentariste américain Frederik Wiseman et l'actrice Nathalie Boutefeu, tenterons d'éclairer au cours d'un monologue parsemé de poèmes, le mystère de sa vie et la beauté si moderne de ses écrits, découverts et publiés après sa mort.
Crédit photo: Couchot 2012


BOXING GYM (V.O.) / CINÉ-DÉBAT XAVIER LEHERPEUR (EN PRÉSENCE DE FRED WISEMAN) LE 11 MAI À 20H30.

Vendredi 11 mai à 20h30: la séance sera suivie d'un débat avec Frederick Wiseman animé par Xavier Leherpeur (critique cinéma). Séance supplémentaire le dimanche 20 à 20h30.

Austin, Texas. Richard Lord, ancien boxeur professionnel, a fondé son club de boxe Lord's Gym, il y a seize ans. Des personnes d'origines et de classes sociales et d’âge différents s'entrainent dans ce gymnase : hommes, femmes, enfants, docteurs, avocats, juges, hommes et femmes d'affaires, immigrants, boxeurs professionnels ou aspirants professionnels côtoient de simples amateurs et des adolescent en quête de force et d'assurance.Le gymnase est une illustration du "melting pot" à l'américaine où les gens s'entrainent, se parlent, se rencontrent...



Et je vous embrasse pour de "faux" pour ce 1er Mai 2012





dimanche 29 avril 2012

France-Inter les vieux sont beaux : Serge Rezvani, "Le Musée de l'innocence" Orhan Pamuk



Je n'arrive pas à comprendre quelquefois souvent au théâtre comme au concert mais encore plus souvent au concert, je n'arrive pas à comprendre que je n'arrive pas, que je n'arrive pas à faire venir au concert, ma famille mes amis : à écouter au moins une fois....parce que le coeur est immédiatement happé rapté par la musique et la musique pour moi est plus propice à l'ouverture du coeur ? c'est à dire aux festivals, aux bouches à oreilles, aux lives quoique le théâtre.... 
Je suis assez innocente pour à chaque fois par le passé, un peu moins maintenant, ressentir cela comme une trahison. C'est comme si on me reléguait loin du coeur... aimé, vous avez tous ressenti cela amoureux lorsque pour la 1ère fois vous n'étiez pas d'accord sur le film.... le 1er film du désaccord avec les personnes aimées. 
Oui voilà c'est ça, c'est comme si on se vengeait on prenait de l'arrogance de la distance tout d'un coup à mon encontre là où je n'en attendais pas du tout. Les larmes me viennent immédiatement aux yeux. Me venaient il a fallu que je m'armure dans ma solitude que je m'isole un peu plus(fille unique avec mes non dits, mes chagrins, mes impossibles à mettre en mots, tout mon résiduel inconscient...... mes souvenirs mes abandons, mes rêves non réalisés, mes amours contrariées, avec l'inconsolable irréductible, avec la vie la mort le corps les désirs et les peurs). 
Va voir un psy t'es adulte? Non, vous m'emmerdez je suis responsable et innocente de coeur c'est un choix que de se garder fontaine de jouvence de jeu de croyance en mille dieux perdus je parle j'écris et j'échange je discute jusqu'à m’époumoner jusqu'au bout de la nuit.
Et c'est pour cela que j'aime l'amitié les familles d'adoption la troupe les militants le syndicat les choeurs du théâtre antique et c'est pour cela que je jouais le chœur résiduel dans un rôle du théâtre de Racine : Panope, en larmes j'étais abattue par les malheurs de la reine du roi et des princes comme les vieux villageois qui achetaient point de vue images du monde.... et qui regardaient les images avec des larmes au coin des yeux.... 
Et c'est pour cela que j'ai aimé Asia Minor, immédiatement cette voix cette alliance entre musique et chant et genres et Asie et Anglo-saxons et france ma france sans majuscule chanson de Jean Ferrat m'a touchée immédiatement -comme au Théâtre Michel Fau , oui dans son Récital emphatique et ailleurs et depuis l'origine, oui à cet endroit exactement comme par exemple des passages toujours, des mises en scène de Philippe Person : Misérables et Délivrez Proust le Wilde et le triptyque / Manger Avorter et Tout sauf aimer.... et Esther de Racine. L'émotion peut-être oui aussi chez les passeurs les plus dignes par exemple chez les journalistes et les critiques et les lecteurs des passeurs des Anges aussi à leur endroit parce qu'ils font discuter, se parler entre gens.... tous "humains avant que d'être spirituels", expression d'un de mes meilleurs amis qui me manque quand il m'oublie, mais c'est sa vie.

  Là j'écoute sur Eclectik, Serge Rezvani, ça ne m'étonne pas qu'il est beau....

2 parrains François Truffaut et Raymond Queneau, c'est lui qui a écrit le Tourbillon... qui l'a rendu libre... financièrement, il habite devinez où ? en Corse.... et il aime et il vit avec Nat Marie-José...il a épousé Élise ou la vraie vie

et il a écrit en innocence : ma Ligne de chance interprété par Anna Karina dans Pierrot Le Fou et où Belmondo lui répond : ta ligne de hanches...
"je ne peux pas être heureux par moi-même, c'est une question de constitution, je me suis attaché à deux femmes dans ma vie, parce qu'elles m'ont dit qu'elles étaient heureuses avec moi."
Quand on est amoureux, on se trouve beaux.... J'ai 84 ans quand-même..."
Quelle merveille , c'est comme Philippe Tesson hier soir chez Ruquier qui parlait de lui et de son amour immodéré du théâtre alors que le théâtre c'est quelquefois chiant....
J'aime les vieillards, entre 30 ans et 40 ans, je désirais coucher avec un vieux monsieur de 70 ans et quelques, un Corse, un réalisateur ; en une nuit on a marché marché dans Paris jusqu'à chez-moi, arrivé dans l'appart, il m'a demandé mes poèmes.... il m'a dit tu n'es pas Rimbaud mais si tu veux écrire, il faut écrire tous les jours.... et et qu'est-ce que tu es forte pour supporter tout cela, le quotidien, tu es belle mais on va s'arrêter là ! -? je repars chez moi....en Corse.
Ah ce qu'on a ri aussi quand des flics nous suivaient au pas en bagnole...  et qu'ils me disaient  : il pourrait être ton père, il était si fort lui-aussi, "ne leur réponds pas" il m'avait fait du pied sous la table ou posé la main sur la cuisse au vu de tous les convives, pendant le dîner, il avait pour moi l'effronterie d'un Gainsbourg, et il avait tourné que très peu de films, mais avec Philippe Noiret.... Monsieur Henri Graziani, quelle classe, les vieux quelquefois !!! souvent si vous ne les emmerdez-pas... Et j'ai adoré son dernier er second film : Nous deux avec Philippe Noiret, Monique Chaumette et Serge Merlin (contrairement à ce qui est écrit sur ce site de Streaming, me dit mon Love, le réalisateur est corse et pas italien).

Ah ! et puis il faut que j'achète à tous prix, le livre du Monsieur turc "le Musée de l'innocence" merci Vincent Josse, ah ! ce sont des Anges, sur France-Inter : Orhan Pamuk, Gallimard.
il y a dans la ville  le musée reconstitué de l'innocence .....

samedi 28 avril 2012

Michel Fau : Récital emphatique à voir au Théâtre Marigny, salle Popesco et Olivier Steiner : Bohème, son roman, édité chez Gallimard, collection blanche, à lire

Video postée par Olivier Steiner sur mon mur FB : La diffraction de Michel Fau
Je n'ai qu'un mot : Merci !
Et après avoir vu cette vidéo,vous n'avez pas envie d'en savoir un peu plus... sur son nouveau spectacle, sans désolée ! cette chanson : Je t’aime de Lara Fabian. Car là, vous l'entendez et vous le voyez se préparer, devant la glace être maquillé, un instant qui reste magique malgré toutes les expériences. Mais le ventre du spectacle du Rond Point : "L'impardonnable revue pathétique et dégradante de Monsieur Fau" http://www.arte.tv/fr/3581080,CmC=3252928.html
vous l'avez raté quel dommage....
Michel Fau connaît tous les sérails, les cloisonnements culturels économiques passés et contemporains, avenirs ?! il ne faut pas exagérer, mais certes il est plus visionnaire que d’autres….
Et il s'en moque impertinemment des sérails mais pas de l'art et de la singulière "diffraction" que ce passé impose au jeu de l'acteur. Il vous laisse toujours une fenêtre grande ouverte sur la culture et l'art. L'Art on peut le connaître et en jouir et savoir que ce moment éphémère fond comme neige au soleil. La majorité du public ignore la partie immergée de l'iceberg tranchant du moment T au théâtre -car chez Michel Fau il y a l’élégance de la facilité apparente : ici et maintenant.
Ce n'est pas être arrogant mais aujourd'hui il faut beaucoup de talent pour leur mettre un doigt sur la bouche, à ces donneurs de leçons. Il ouvre son encyclopédie du théâtre de l'Opéra ne juge personne et nous et me réchauffe le cœur devenu glacé.  Il n'oublie pas son époque qui voue tant d'écoute aux humoristes.... Il délivre l'histoire du théâtre, ouvre le catalogue des jeux de tous les genres, des modernismes étiolés qui s’empilent. LA CLEF DE SES SONGES d'acteur, il vous la prête pour un soir.
Et Olivier Steiner qui a été son élève fait la même chose avec l'art du Roman, il n'oublie pas le quidam qui a vu de la lumière et qui passe par là.... librairie ou théâtre. Mais Olivier Steiner, il sait presque tout parce qu’il travaille lit discute échange tout le temps et sait faire le vide pour se concentrer, quoiqu’il en coûte pour écrire. Et sur ce qui a été fait sur ce qui se fait ? Oui c’est pas si immense….
Et quand ils s'adressent à leur Art l'un d'acteur et de metteur en scène et l'autre d'écrivain ou de metteur en ondes, d'ateliers de créations radiophoniques, ils sont exigeants, très exigeants, quitte à se brûler les ailes, tellement qu’elles sont ouvertes à la diffraction des feux de la passion.
Et pour eux deux la vie bien-sûr, comme pour chacun, qu’il soit footballeur ou acteur, n'a pas toujours été Bysance Rose ou cool.... et on se fait du fric sur leur dos mais tant pis y aura toujours des gens pour les traiter d’arrivistes car ils ne sont pas fils de, ou passés par la case : riche, universitaire… Ils ont du cœur à l’ouvrage et des mains…. Et de la capacité à jouer. Ils ne se plaignent jamais car les figures de proue quand elles se plaignent c’est que d’avoir un matin, un petit bouton sur le nez. Car derrière eux il y a des enfants, un public innocent…..
*Aux Bouffes du Nord dans la 1ère version : vidéo et photo

 et un lien vers une critique sur Culturopoing de la dernière version en train de se jouer jusqu'au 23/06, très exhaustive mais avec quelques piques, banderilles comme si une certaine jalousie frisait le papier, et comme dirait Michel Fau  : il faut prendre le tout, le bien et le mal c'est vendu avec.... et la vie n'en demeure pas moins passionnante. Le sublime côtoie le sordide. Viva les bouffons, hors de ma vue les courtisans surtout que les grands acteurs tels que lui, savent lire entre les lignes, entendent les sous-titres d'une image : gare aux flatteurs, aux mesquins méchants, aux cyniques....

mercredi 25 avril 2012

APRÈS QUELQUE SILENCE : Lecture : j'apprends l'hébreu(Denis Lachaud), Michel Fau ce soir récital au Théâtre Marigny, Lucernaire Jean-Claude Grumberg "SI ÇA VA BRAVO" Lucernaire, Podalydès c'est fini mais c'était.... très bien, Mince, alors ! Ciné ou j'ai ri malgré tout...Leherpeur, au Lucernaire Oslo 31 août.... La Photo du mois



Actualités d'acteurs !
au Lucernaire ÉTIENNE COQUEREAU, vous connaissez ! j'ai eu l'immense plaisir de jouer avec lui, lui en curé à l'italienne et moi en militante de commando anti IVG grâce à Philippe Person dans un spectacle que nous avions co-écrit : AVORTER
Ces saynètes à deux voix, installées dans la vie quotidienne, commencent toutes par "Ca va" ou par "bravo!". De ces mots banals découlent des échanges amusants et rythmés qui mettent en question la pertinence des formules toutes faites. Quiproquos et jeux de mots se succèdent sans répit. De savoureux dialogues où l'hilarité et la dérision sont au sommet.
- Bravo! Bravo!
- Merci, merci infiniment!
- Très belle soirée, très belle pièce, très bien jouée
- Venant de vous ...
- Vous faites souffler un vent de jeunesse sur le théâtre qui en a bien besoin.
- Vous êtes sincère?
- Non pas du tout ...
JCG
Jean-Claude Grumberg est auteur de théâtre, écrivain et scénariste. Il a obtenu en 2009 le Molière de l'auteur francophone vivant et le prix du syndicat de la critique pour Vers toi terre promise.

 *RÉÉCOUTEZ l'émission du 18 avril de Pascale Clark sur France-Inter (podcast) sur Jean-Claude Grumberg
au Théâtre de la Colline sur Webthea CHRISTOPHE GARCIA, j'ai eu l'immense plaisir de jouer avec lui....; Les autonautes de la cosmoroute d’après Julio Cortazar et Carol Dunlop, mais c'était jusqu'au 19 avril
au Théâtre Marigny MICHEL FAU, j'y vais ce soir... j'ai eu l'immense plaisir de jouer avec lui/ c'était .... depuis je me sens joyeuse et dans le désir d'aimer mieux, ce que j'ai ri, Pascal, mon compagnon, a dit : "comment se fait-il qu'il n'est pas plus connu, il est tellement plus drôle que tous ces humoristes, avec leurs one man show....."Au moins lui ne parle pas de lui...
une critique "Michel Fau rayonne" au Théâtre Marigny sur le ptitblog,
au Studio Denis Poladydès, mais là c'était que 10 jours, et on en a beaucoup parlé sur les chaines.... mais c'était très bien et je n'ai pas eu l'immense plaisir de jouer avec lui. Un ami de théâtre, un fan de théâtre, comme vous ne pouvez-pas imaginer m'a dit c'est extraordinaire il ne bouge pas pendant 1h20 et tu es comme en tension avec toutes les nuances de ce corps d'acteur et de ce texte, il a dit aussi que c'est l'histoire vraie racontée par un narrateur d'un mec qui ouvre une canette dans un super-marché pour la boire, il se fait emmener par 4 vigiles dans les réserves du super-marché, ils le tabassent et il meure, on ne peut pas mourir pour si peu, c'est un texte sans une virgule de 
au Théâtre de l’œuvre de jeunes acteurs sortis du Conse, Conservatoire, IL FAUT JE NE VEUX PAS, excellents excellente Chloé.....OLIVERES, j'en ai déjà parlé mais je n'ai eu qu'un retour ce même ami du théâtre....

et j'ai écrit un autre article sur le réseau FB intitulé
AU THEATRE PARLEZ AU MOINS A UN SPECTATEUR C'EST FACILE. VOUS POUVEZ CREER UNE AMBIANCE FESTIVAL....
"Quoique je sois préoccupée par les élections présidentielles je suis restée fan de théâtre" citation de Dominique Besnehard
et je dois vous parler d'une actrice sortie du conservatoire soit, mais si généreuse sur scène, ce qu'elle m'a fait rire et ce n'est pas très facile en ce moment : Chloé Olivères.
Elle joue au Théâtre de l'Oeuvre dans une pièce "duo" vous savez comme dans les menus : duo de poissons...au titre impossible : Il faut je ne veux pas.

Si je vous dis le tout(du menu) ce sera plus appétissant, il y a en 1ère partie, une pièce de Musset très délicate et romantique d'initiation au respect du désir des femmes et du romantisme "véritable" : "Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée" d'ALFRED DE MUSSET et "Je ne veux pas me marier" de JEAN-MARIE BESSET.
La pièce contemporaine est très efficace comme un peu la mise en scène, qui n'a rien d'une mise en scène d'avant garde..... Mais des flash magiques et avec 3 comédiens (dont la remplaçante dans la marquise) qui jouent à plein, se répondent avec grand plaisir et pour le total plaisir du public de théâtre, qui n'en finit pas d'applaudir.

Là aussi j'ai été obligée de parler à un spectateur, de lui dire :
-faites leur de la pub ce n'est pas plein tous les jours -....Le théâtre de l'Oeuvre marche avec cette pièce je suis sûre depuis des mois !
-Non ai-je répondu pas depuis des mois et pour que cela dure, il faut absolument en parler...
-Ah oui j'en parlerai car c'est excellent.....

Actualités d'auteur de roman,
une très belle critique sur Bohème d'Olivier Steiner Nouvel Obs mon 1ER hebdo acheté avec mes sous de poche.....
je suis en train de lire comme une renaissance  j'apprends l'hébreu(Denis Lachaud)

Actualités cinéma
Mince, alors ! Ciné ou j'ai ri malgré tout...
Mince alors ! un film aussi contre le désespoir, un film de cœur, drôle réellement, quelle Victoria April, avec Catherine Hosmalin que j'ai toujours adorée (dans un téléfilm notamment avec comment s'appelle t'il déjà ce grand acteur de théâtre, l'Oedipe par JP Vincent, Aurélien Recoing acteur de l'emploi du temps)...... et Besnehard que j'ai beaucoup aimé un peu comme dans "à nos amours..." Y a des défauts, j'ai entendu... et alors dans Miss Little Sunshine aussi y a de grosses ficelles....Mince alors contre les cœurs maigres..... J'ai pu le temps.

Leherpeur, au Lucernaire débat sur Oslo 31 août.... comme à La colline :  j'y étais que de coeur présente, 2 débats que je manque, quel gâchis mais sans culpabilité car le ciné a un grand coeur, comme Pascale Clark et beaucoup de dignité....


La photo du mois
est de Chouchane Bakirel

vendredi 13 avril 2012

les-autonautes-de-la-cosmoroute au Théâtre de la Colline

http://www.colline.fr/fr/spectacle/les-autonautes-de-la-cosmoroute
Je vais y aller deux fois plutôt qu'une.... aussi, car Christophe Garcia


 fait partie de mes comédiens acteurs-auteurs préférés entre tous : des naïfs à tous les méchants, sa palette reste une des plus singulière, son regard peut-être vous direz-vous... ouais c'est ça!!!!
et de ce metteur en scène j'ai vu et aimé déjà Le Repas de Novarina
Petit Théâtre La Colline
du 21 Mars 2012
au 19 Avril 2012

durée 1h45

du mercredi au samedi à 21h, le mardi à 19h
et le dimanche à 16h
Les Autonautes de la cosmoroute / J. Cortazar

« Plus les gens ont employé le mot folie en apprenant notre projet, plus ils l’ont rendu beau. Ils savaient bien au fond qu’il était un peu tard pour nous ramener sur le droit chemin. »

Julio Cortázar, argentin installé à Paris (de 1951 à sa mort, en 1984), cultive le mélange des genres. L’auteur de Marelle pose sur le réel le regard incisif et neuf de l’exilé, transgresse les frontières de la banalité de la vie pour en débusquer la poésie. Les Autonautes de la cosmoroute, chronique écrite avec sa compagne, relate leur folle expédition du printemps 1982 : Paris-Marseille en VW Combi, avec deux arrêts par jour sur les 65 parkings de l’autoroute, sans jamais la quitter. Au milieu des bolides, sur la trace des grands explorateurs, ils s’inventent un autre temps. Célébration du pur présent, la chronique se fait chant d’amour, celui de l’un pour l’autre, celui qu’ils portent à la vie, alors qu’ils se savent atteints de maladie mortelle. Trente ans après, avec le livre pour guide, les acteurs du collectif Jakart et Mugiscué reprennent l’autoroute du Sud à la recherche de leurs propres instantanés. De ce braconnage d’instants, de ces éclats d’enfance, ils feront un spectacle entre réalité et fiction. Après Le Repas de Novarina et Villégiature d’après Goldoni, il s’agit encore une fois pour Thomas Quillardet de tenir l’équilibre poignant d’un théâtre tout de jeu et de légèreté, mais au bord de gouffres secrets.

Photo © Compagnie Jakart et Mugiscué

création collective d’après l’œuvre de
Julio Cortázar et Carol Dunlop
mise en scène
Thomas Quillardet
avec
Olivier Achard, Aurélien Chaussade, Maloue Fourdrinier, Christophe Garcia, Claire Lapeyre Mazerat, David Lejard-Ruffet, Aliénor Marcadé-Séchan, Marion Verstraeten

Petit Théâtre
du 21 Mars 2012
au 19 Avril 2012

durée 1h45

du mercredi au samedi à 21h, le mardi à 19h
et le dimanche à 16h

Michel Fau au Théâtre Marigny : du 17 avril 2012 au 23 juin 2012 du mardi au samedi à 21h matinée le samedi à 18h


Quels petits bonheurs, quelles joies, autres qu'inventées ? Merci à la vie et à Michel Fau et au Théâtre Marigny et à la Colonne Morris et à mon Chéri de m'avoir envoyé cette photo, de la Rue, ce matin à 8h43.


Si je vais y retourner ? plutôt 2 fois qu'une,  et avec mon Chéri, c'est pas tous les jours qu'on est troublé tous les deux....vous vous souvenez de comment dit-on  : sa prestation aux Molières, "y a quelqu'un qui m'a dit...." une parodie n'est en rien une imitation de la chanson de Carla Bruni. 
sur ce site et celui du théâtre Marigny.
La première production de ce spectacle c'était aux Bouffes du Nord et certains de "mes amis" ont dit, je n'ai pas pu y aller, il paraît que c'était génial..... Là 2 fois de suite vous serez un peu gonflés de re-dire :
 je n'ai pas pu y aller... Certains élèves je crois ne l'ont jamais vu jouer et ne savent pas quoi faire de leurs mains entre autres....


Récital Emphatique
du 17 avril 2012 au 23 juin 2012
du mardi au samedi à 21h matinée le samedi à 18h

Mise en scène et interprétation : Michel Fau
Accompagnement piano : Mathieu El Fassi 

Aussi à l’aise au four qu’au moulin, Michel Fau fait partie de ces artistes rares osant avec brio s’amuser d’une traversée du miroir qui lui permet d’accumuler les succès dans son métier d’acteur tout autant que dans celui de metteur en scène. Avec sa présence incontournable et sa générosité si singulière, cet amoureux des tragédiennes d’antan et des icônes de l’opéra aime avec humour à se réinventer sur scène en star des revues du music-hall où comme ici en jouant les divas dans le plus improbable des récitals. Au coeur de son dispositif transformiste, voici Michel Fau s’emparant de l’opéra de Camille Saint-Saëns, « Samson et Dalila », pour revisiter par la voix et la danse quelques-uns des moments forts de l’oeuvre, de la « Danse des Prêtresses de Dagon » à « Printemps qui commence », « Bacchanale », et « Mon coeur s’ouvre à ta voix ». Une thématique lyrique joyeusement perturbée par quelques extraits de « Phèdre » de Jean Racine, le climax baroque de « Castor et Pollux » de Jean-Philippe Rameau ou la tendre madeleine proustienne du « Summertime de Porgy and Bess » de George Gershwin.

vendredi 6 avril 2012

Claude Miller, est mort.


Les films de Claude Miller, ça fait partie de mon intime album, les films qui ont insinué le doute, cristalliser (je n'ai plus le droit de manger du sucre) le désir de vivre et de continuer à vouloir comprendre, rencontrer d'autres gens..... Films passages et passeurs.
Cette vidéo, c'est grâce à un monsieur que j'ai connu sur les réseaux sociaux : Laurent Georjin.
"Merci, Claude. Vous ne marchiez pas sur des chemins balisés d'un pas convenu."
Merci à vous, Laurent Georjin de si bien exprimer, nos pensées.

Claude Miller est mort. Faut accepter son départ, pour où ?
Il ne risque plus d'être mis en garde à vue, le papa de l'Effrontée.
et de la Tourneuse de pages, je l'aimais cet homme là,
aussi.
Allez au théâtre, au cinéma, dégustez, choisissez votre livre chez le libraire -tiens, même ouvert, le dimanche matin, jour de marché ! oui je sais, ça, c'est à Paris, ça lui fera plaisir, soyez des amoureux, des admirateurs de chair et d'os
-d'esprit ça te fait une belle jambe quand t'es mort en plus.....

et pour nous qui n'aimons pas "les chemins balisés" j'en choisis 2 à revoir d'urgence :
La meilleure façon de marcher avec Dewaere Bouchitey (sur la video) Christine Pascal et Claude Piéplu,
Le Sourire avec Jean-Pierre Marielle dans le rôle de Pierre-François Le Clainche....

Je ne veux rien savoir sur sa maladie.
Encore, remets-moi, le film....

jeudi 5 avril 2012

DANGER IMPORTANT : LES AIMANTS SUR LE FRIGO et RÉSISTANCE AUX HOAX


Bonjour A. et your welcome aux autres ....
C'est un hoax original, un canular, mais donc faux par définition.... Ouf j'aurais eu un sacré boulot pour  enlever toutes les vaches "Elle et Vire" que j'ai mises, un chat (offert par ta Mère) amoureux d'un oiseau des îles, une réclame : SEL AKRIZE bientôt partout ! (qui date....)un chien noir et blanc, et un pot de crème fraiche sur le côté.....une ou deux reproduc.

des poissons exotiques.

Puissent nos pères et mères gagner l'immortalité. Sus fin des crises et maladies en tous genres.... Résistance à tous les germes...
Soyons vigilants aux canulars démagogie en tous genres.


Bizzzz à ceux que je connais et aux autres itou une bonne fin de semaine....

Nathalie Feyt


AIMANTS SUR FRIGO





10/11/2011


AIMANTS SUR FRIGO

>
> URGENT ET À DIFFUSER...TRÈS IMPORTANT..
> Professeur VICENTE TORTOSA PEREZ Université de ALMERIA - Espagne
>
> Les chercheurs de Princeton University, ont découvert quelque chose considéré comme effrayant. Pendant plusieurs mois, ils ont nourris de deux groupes de souris, un groupe avec les aliments stockés dans un réfrigérateur, et l'autre avec les aliments stockés dans un réfrigérateur mais plusieurs aimants décoratifs collé à la porte.

Le but de l'étude était de voir comment affecte les radiations électromagnétiques des aimants dans les aliments. Étonnamment et après des études cliniques rigoureuses, ils ont noté que le groupe de souris ayant consommé des aliments rayonnée par les aimants avait 87 % plus de risques de contracter le cancer que de l'autre groupe.

Les aimants attachés à n'importe quel appareil (électroménager) relié au courant électrique augmente la consommation électrique de l’appareil , afin d'accroître la force électromagnétique du champ électrique de l'appareil. Nous avons tous un ou plusieurs aimants sur le réfrigérateur comme un élément décoratif sans que jusqu'à présent nous pouvions les soupçonner d'être dangereux. MAIS ILS SONT MORTELS. Il est dangereux de jouer avec les forces de la nature et de l'énergie.

 Si vous avez un aimant, supprimer le et mettez-le loin de n'importe quel aliment. Inexplicablement le gouvernement espagnol ou d'autres pays, n’a pas donné un message d'avertissement, mais grâce à l'Internet et la bonne volonté de tous, nous pouvons nous aider mutuellement.

 DIFFUSER PARMI LA FAMILLE ET LES AMIS DE TOUTE URGENCE...
_________________________________________________________________
EDIT DU 03/04/12 PAR FREDERIC - HOAXTEAM
L'article est ici :

10/11/2011


Est-ce vrai ?

10/11/2011


Ah, enfin un canular un peu nouveau...
Enfin, façon de parler. Nos collègues anglais de Snopes connaissent ce truc depuis au moins 2010 :
Mais c'est un autre site qui a le mieux traité le problème :
En gros : c'est faux de A à Z :
1) pas de prof de ce nom à l'Université d'Almeria ;
2) le champ magnétique d'un aimant de frigo est bien trop faible pour dépasser l'épaisseur de la porte ;
3) aucune expérience de ce type n'a été menée à Princeton, comme le rappelle aussi un autre site :
Poubellise donc ce truc sans remords, et ne crains rien pour tes glaces...

10/11/2011


Pour compléter les propos de Frène, les frigos fonctionnent avec des moteurs électriques donc, des électro-aimants, nettement plus puissant que les "magnets".

lundi 2 avril 2012

"Journal d'un corps" de Daniel Pennac -mes "essais" de corps et pourtant c'est un homme et d'aujourd'hui Et autres Photos Ciboulette mis en scène par Michel Fau le printemps prochain à l'Opéra Comique


 Je dirais que c'est "un arbre de vie" avec fin,  que le journal du Corps de Pennac....
Le corps est un peu en vitrine cela change, le corps nu, c'est une belle histoire, c'est construit intelligemment, on comprend peut-être un peu trop par moments, ce que l'auteur a voulu faire : un recueil d'essais d'aujourd'hui... un bouclé tapissé main, à la Montaigne.  C'est comme un peu fabriqué tronqué, mais ça m'a apporté à moi, parce qu'aussi c'est un livre d'un père à sa fille. Et puis en même temps c'est l'histoire de "Mona et moi". Ça tombe pile-poil dans ma vie. C'est un peu idéalisé comme d'un ami "véritable", qui m'aurait laissé ce roman pour m'aider à supporter toute la vie. Ce livre prêt à porter aux gens qu'on aime. Et puis j'entends la voix de nez de Pennac(que je suis allée écouter au Théâtre du Chien qui fume à Avignon) derrière tout cela, quand il dit "Mona et moi" mais là, c'est la mienne...  de voix quand j'écris ces mots bousculés. Trois fois que je refais tout cet article, page après page, ligne à ligne, j'ai lu ce recueil.
Merci Daniel... J'espère qu'un jour tu écriras aussi bien d'une relation d'homme à animal ! Bref actuellement sur tout, il faut apparaitre comme un fauve sans échec, ni ratées, des maladies ah ça oui... on ne peut rien y faire : certifiées par l'Ordre de la Médecine, alors qu'on a jamais marché autant à côté de nos pompes...funèbres
Pennac nous dit que nous sommes tous des corps et c'est déjà ça de tangible. Ce livre est tombé à pic Je m'identifie à  un chat pour me rassurer au minimum... et je suis du signe astrologique du Lion, alors cette photo qui a été choisie par mon ami (il a beaucoup d'amis, un peu moins des véritables, comme nous tous) Olivier Steiner sur son blog : le mot et la chose, pour dénoncer la démagogie de notre époque.....

Je viens de finir ce livre et j'ai pleuré,  été touchée comme de lire la vie de quelqu'un qui m'est devenu familier, palpable, caressant alors que je ne peux m'imaginer à quoi il ressemble, que je ne le connaitrais jamais, que je ne pourrais pas devenir son amie. Mais comment dire ce n'est pas un personnage de fiction comme les autres. Le kaléidoscope du temps n'arrive pas à me donner une image fixe de lui.  Et puis c'est dans ses relations à ses proches que j'ai été la plus sororale. Quoique ! une image, celle de ces planches anatomiques asexuées d'écorché humain que l'on trouvait dans le milieu des vieux dictionnaires, va me tenir la main pour longtemps, j'espère sauf accident, trou de mémoire, genre Gouffre de Proumeyssac, jusqu'à mon dernier souffle.




 

" 75 ans, 1 mois, 28 jours                       Mardi 8 décembre 1998

Quelques jours avant la mort de Tijo, j'ai téléphoné à J.C., son "meilleur ami". Sur le plan de l'amitié Tijo fonctionnait avec des catégories juvéniles.) Le meilleur ami m'a répondu qu'il n'irait pas voir Tijo à l’hôpital ; il préférait garder de lui l'image de sa "vitalité indestructible". Délicatesse immonde, qui vous abandonne tout un chacun à son agonie. Je hais les amis en esprit. Je n'aime que les amis de chair et d'os."

 

 Ciboulette de Reynaldo Hahn bientôt..... ouf ! attendre il va falloir attendre la saison prochaine le printemps.... avec entres autres Bernadette Lafont et Michel Fau et le chanteur Jean-Claude Saragosse





dimanche 1 avril 2012

Newton expo au Grand Palais de ses photos et visite guidée, article écrit par Olivier Steiner toujours dans le Magazine Littéraire


Newton et sa pomme

Une rétrospective est consacrée au photographe Helmut Newton,
mondain vorace et extralucide

Par Olivier Steiner

Coincé entre la naissance et la mort, se trouve le royaume des faits. En dehors de ce territoire tout est littérature, vanité et poursuite du vent. Nous sommes à Berlin le 31 octobre 1920. Le bébé qui vient de voir le jour s'appelle Helmut Neustaedter. La maman est une Américaine à la poitrine opulente, le papa est juif allemand, industriel et marchand de boutons. L’enfant a un demi-frère, Hans, de dix ans son aîné. Très vite l’observation attentive du monde devient son passe-temps favori.
La scène se passe le temps de la traversée d'un dirigeable dans le ciel. Il est sur le balcon de l'appartement familial et il regarde : dans la rue il y a une bataille rangée entre flics, nazis et communistes, une femme court dans la direction opposée. Le silence est énorme. Helmut perçoit la vie comme un ensemble de signaux contrastés, à la limite du réel.
Il a 7 ans et le voici sur les genoux d'une « fée » aux cheveux de feu, c'est Erna la Rouge, prostituée aux allures de guerrière, équipée de cuissardes et cravache. Il a 12 ans et achète son premier appareil photo, un Box Tengor Agfa, qu'il étrenne dans le métro. Avide d'images, il fait le tour de tous les kiosques à journaux, voit L'Ange bleu au cinéma, découvre Murnau, feuillette la presse à sensation, des magazines photo. Un jour il tombe sur un cliché signé von Perck-hammer et il a un début d'érection : des blondes à la peau blême dans une BMW! Il est envoûté.
II a 15 ans et sa vie s'articule autour de trois centres d'intérêt : la photo, la natation et le sexe (ou du moins sa possibilité). Il étudie au lycée Werner von Trotschke puis à l'école américaine, II lit Arthur Schnitzler et Stefan Zweig. Sa mère le place comme apprenti auprès d'Yva, célèbre photographe berlinoise qui sera tuée à Auschwitz. Avec elle il s'initie au portrait et à la photographie de mode. Six mois plus tard il obtient son certificat, mais, à cause des lois de Nuremberg, il ne peut prétendre qu'à des postes de subalterne.
1938. La Nuit de cristal précipite les choses. Sa mère organise la fuite du fils aimé. Il se retrouve seul sur un bateau en partance pour Shanghai. Grâce à son accréditation de photographe, il est sélectionné pour faire escale à Singapour. Il se retrouve affecté au carnet mondain de The Straits Times, principal quotidien de la ville. Il travaille mal et se voit remercié au bout de deux semaines. Sous le pseudonyme d'Helmut Marquis, gigolo mondain, il vit désormais dans le luxe de l'hôtel Raffles, protégé par une femme riche plus âgée que lui, Josette Fabien, mais un problème administratif va changer la donne. Son passeport expire. En tant qu'apatride il reçoit un avis de la police qui l'informe de son transfert dans un camp d'internement près de Melbourne

II a 20 ans et ce n'est décidément pas le plus bel âge de la vie. Suivent des mois d'abstinence sexuelle, à nettoyer les latrines, avant de se faire enrôler de force dans l'armée où il est affecté à la logistique. Mais bientôt c'est la Libération et il se voit offrir la nationalité australienne. Il en profite pour changer de nom : Newton lui semble être la meilleure traduction de son patronyme. Ça sonne bien, Newton, ça tombe bien, comme plus tard tomberont bien les smokings Saint Laurent.
1948. Il épouse l'actrice australienne June Brunell  (des années plus tard elle se lancera elle aussi dans la photographie sous le nom d'Alice Springs) et le jeune couple s'installe à MeIbourne. Newton devient photographe indépendant mais hors de question d'être un artiste maudit. Pas de culpabilité judéo-chrétienne, pas de conception idéaliste de l'art au-dessus de toute contingence, Newton veut seulement faire des photos, n'importe quelles photos, et il compte bien se faire payer. Tout est bon tant qu'il travaille : photos de mariage, portraits, catalogues publicitaires... Il a 37 ans et signe un contrat d'un an à Londres avec Vogue. Les Newton regagnent l'Europe mais Helmut déchante vite : Carnaby Street et le « Swinging London » ne sont pas encore là et tout ce qu'on lui propose est hautement soporifique, l'Angleterre reste résolument victorienne.
1956. Il débarque à Paris au volant d'une Porsche blanche, décroche un job au Jardin des modes, mais cette fois il impose ses conditions : « Une femme ne vit pas dans un studio devant un fond de papier blanc. » Il veut réconcilier la mode avec le monde réel : il shoote en extérieur, dans la rue, marre des préliminaires. Ses modèles seront dominantes, irrévérencieuses, sexuelles, libres, provocantes. Il veut faire du beau avec du faux, il veut dire la vérité avec du mensonge. « Les plus beaux gazons ne sont-ils pas en plastique ? » Le monde qu'il va photographier sera dominé par l'argent, le sexe et le pouvoir. Il veut des palaces, des villas, des piscines à débordement, des voitures de luxe, des jets privés, des hommes-objets au service de femmes puissantes, déesses disponibles et distantes à la fois. Il est le contraire de quelqu'un de cynique : « Photographier la pauvreté du haut de mon objectif, voilà ce qui serait moralement dérangeant. » II ne fait pas de la philosophie ou de la sociologie, il s'amuse, se rince l'œil au passage, c'est tout. Et les propositions affluent : Elle, Queen, Playboy, Nova, Marie-Claire, Stern... Sa carrière décolle. L'œil est le prince de l'univers. Newton règne sur un monde sophistiqué et cru, un monde où la femme est omniprésente. Il a banni de son vocabulaire les mots « romantique » et « sentimental ». Provocation, ironie, rébellion, mauvais goût, vulgarité ? Peut-être. Mais ne pas trop se fier aux apparences. La pudeur, la rigueur et l'élégance peuvent porter des masques tout à fait paradoxaux.
1964. Il déclenche un scandale politique international lors de la parution dans le Vogue France d'un roman-photo restituant l'histoire d'une espionne russe hyprasexy, séductrice et dominatrice, s'apprêtant à franchir le mur de Berlin. Les constipés et les bien-pensants s'indignent. Il est ravi. Avoir mauvaise réputation n'a aucune importance, ce qui compte c'est d'être à la hauteur de cette mauvaise réputation.
1971. Alex Liberman du Vogue américain fait appel à lui : « Montrez tout mon cher Helmut. » Le photographe fait des séries de nus, des Polaroid, s'inspire de l'univers sadomasochiste, il y aura des billets de banque, des talons hauts, des clopes, des flingues dans la bouche de filles sublimes. Pour lui on inventera le concept de « porno chic ». Les féministes le détestent, le monde de l'art les méprise, on le surnomme « Newton le sournois ». Au début des années 1980 il quitte Paris pour s'installer à Monte-Carlo. Lorsqu'on lui demande la raison de son départ il répond que ça fait vingt ans que le percepteur français lui ponctionne 70 % de ses revenus. Il s'éloigne un temps de la mode pour se consacrer aux portraits mais, quand Anna Wintour vient le voir, il rempile pour le Vogue US. Il vit désormais entre Los Angeles et Monaco, travaille le plus souvent sans équipe, à l'arrache, avec un matériel rudimentaire, presque à l'instinct.
Octobre 2003. Il offre la totalité de ses archives à la ville de Berlin.
2004. Il a 83 ans. Lancé sur Sunset Boulevard au volant de sa Cadillac, il est victime d'une attaque cardiaque et meurt en percutant l'un des murs du Château Marmont. Certains hommes persévèrent dans leur être jusque dans la mort. Selon ses dernières volontés il repose au cimetière de Schöneberg auprès de celle qu'il n'a jamais photographiée, son ange bleu, Marlène Dietrich.





La cambrure de l'orgasme que marcher dans des chaussures à talons rapportait un grand créateur styliste de chaussures Christian Louboutin 
Newton et sa pomme (dans Le Magazine Littéraire)-magazine différent de magasin : je viens de comprendre pourquoi, je manque toujours d'écrire magasin avec un Z, vieillir c'est lire dans ses lapsus, actes manqués, projections sur des gens plutôt que d'autres, prévenir ces colères infondées et vis à vis d'une personne de substitution en général très proche, de préférence.... !?
Ce fut le 1er journal après Strange, Mandrake, Mickey et Nano Nanette que j'achetais de mes sous, le Magazine littéraire. Ma base de données dans l'enfance, c'était un magasin de jouets tenu par mes parents : "Tout pour l'Enfant" devenu "la Gaminerie" et à l'adolescence Le Magazine Littéraire ! . Je suis très émue de trouver donc cet article et de racheter ce Magazine. J'en ai plein de vieux exemplaires reliés à la cave.....

1ères critiques de Bohème d'Olivier Steiner dans le Magazine Littéraire et par Texto de Michel Fau son professeur de théâtre avec aussi Stéphane Auvray-Nauroy


La carte SIM du tendre



Bohème, Olivier Steiner, éd. Gallimard, 224 p., 19 €.

Par Vincent Landel

L’un met en scène, à Los Angeles, Tristan et Iseult, l'autre vend de l'huile d'olive dans l'île Saint-Louis. Entre l'artiste, marié et père, et Tarik Essaïdi, alias Léon, jeune gay cultivé qui cherche « la purification dans la dépravation », se noue un dialogue d'un nouveau genre : une correspondance à base de SMS et de mails. Le « rebeu » a glissé dans la poche du maître, après un concert au Prado, un mot ambigu avec son numéro de téléphone.
Bohème est le récit de leur commerce numérique. La complicité initiale vire au jeu de séduction, puis au désir déclaré, enfin à la passion, d'autant plus intense qu'elle reste latente.
Quand il n'écrit pas à son amant virtuel, Léon visite les saunas gays de la rue des Dames, surfe sur Facebook et les sites porno, dévore Proust, Duras et George du Maurier, se goinfre d'antidépresseurs, tandis que son interlocuteur, lassé de son épouse, se captive pour son Tristan. Ils tiennent tous deux que « le grand mystère, ce n'est pas le destin ou le passé, c'est l'imminence, les dix minutes qui suivent».

Une fois endurés les « c'est pas trop cliché, ce que je dis ? » et autres « vous voyez ? », et une fois admis — la littérature devra s'y faire – le recours permanent au « contact » électronique, le lecteur partage peu à peu la fièvre de ces deux « clandestins de l'amour » qui se caressent par touches de clavier interposées et « se réinventent en s'écrivant » dans des messages où l'indécence la plus crue le dispute à l'exigence la plus pure. L'un en duc de Nemours bisexuel, l'autre en princesse de Clèves homo et gigolo combinent une Mme de La Fayette post-romantique, « hardcore & soft »... C'est d'une audace du tonnerre, qui n’exclut pas la finesse d'analyse des grands romans épistolaires du XVIIe siècle. Et d'une puissance rare, quand l'auteur fait aller crescendo le désir, embrasé par la musique de Wagner qui souffle en bourrasque et porte la douleur de deux êtres qui connaissent trop les chemins balisés de la cristallisation pour la risquer à l'épreuve du sexe et préfèrent « se shooter au lyrisme ».

Léon ira assister à la première de Tristan - point d'orgue du roman-, tout en mitraillant de textes, dans un état second, son amant spirituel, qu'il n'approchera pas. Un rendez-vous est pris, bientôt, dans un hôtel, à Trouville, mais que serait le plus haut amour s'il s'accomplissait ? Pendant cette attente exaltée, le roman gonfle d'un lyrisme à couper le souffle, entre extases érotiques et extases orchestrales, sur un registre qui épouse le classique et le moderne, concilie Dalida et l'opéra. Jusqu'au suicide frôlé, conçu comme « meurtre de l'autre », dans des pages où Olivier Steiner, vrai petit Rimbaud high-tech, dont c'est le premier et sidérant roman, laisse échapper des accents bouleversants. Un écrivain de 36 ans qui fait sauter les frontières morales, sexuelles et artistiques à l'heure du
phone et du piètre « post-modernisme ». avec un tel culot, c’est trop rare pour ne pas être surligné. Fulgurant !


Olivier Steiner a été élève au Cours Florent de Michel Fau et Stéphane Auvray-Nauroy.

Michel Fau lui a écrit à propos de son roman :
"Aurelia Steiner, je viens de refermer ton roman troublant & effrayant (comme toi). La grande scène du suicide est un vertige. En écrivant ce roman tu es plus vivant que jamais ! Signé Michel Fau Vera Baxter la bourgeoise."
Aurélia, entre autres... long poème, roman de Gérard de Nerval, qui s'est suicidé pendu à un bec de gaz

Vera Baxter vit terrée dans une villa de Thionville-sur-Mer. Elle qui n'a aimé que son mari Jean se confie à une ancienne maîtresse de ce dernier. Elle lui raconte comment il a payé très cher un journaliste pour qu'il devienne son amant, lui qui était si volage. Vera en a beaucoup souffert, songeant...