vendredi 29 juin 2007
RIDICULEMENT VÔTRE
Au début toujours le Public
Ensuite :
- La spectatrice de Dragutin
avec : Michèle Bignon-Laigneau, Hélène Dadoune, Anne Guyot, Grégory Guillotin
- Improvisation autour des chiens et de leurs maîtres
avec : Philippe Person, François-Xavier Perrot
- Un mot pour un autre de Tardieu
avec : Antoinette Mussier, Anne Guyot, Cécile Colin, François-Xavier Perrot
- Le Dindon de Feydeau
avec Emmanuelle Després, Thomas Leroy
- Un air de famille de Djaouï et Bacri
avec : Thomas Leroy, Cécile Colin, Emmanuelle Kuhn, François-Xavier Perrot, Michèle Bignon-Laigneau, Grégory Guillotin
- Dimanche de Ribes
avec : Antoinette Mussier, Paul Derôme, Hélène Dadoune
- Interview impro d'une jeune chanteuse primée à l'Eurovision
avec : Cécile Colin, Grégory Guillotin
- Le Bourgeois Gentilhomme de Molière
avec : Thomas Leroy, Grégory Guillotin
- Le Père Noël est une Ordure de la Troupe du Splendid
avec : Antoinette Mussier, François-Xavier Perrot
- Eva Peron de Copi
avec Michèle Bignon-Laigneau, Emmanuelle Kuhn, Hélène Dadoune
- Nostalgie de Dubillard
avec Michèle Bignon-Laigneau, Cécile Colin
- Les Comptables de Ribes
avec : Paul Derôme, Grégory Guillotin
- Guérison de Ribes
avec : Emmanuelle Kuhn, Hélène Dadoune
- Bravos
Ces images sont captives, capturées par mon ami de vie sur l'ordinateur et extraites d'un film réalisé par Anne-Marie Passaret.
C'était un spectacle très ambitieux sur le thème du Ridicule, avec un éventail de textes, de langues très différents et avec des interviews impros improvisées au dernier moment : les deux protagonistes avaient le personnage et le thème juste avant de passer...
Comment diluer le parler quotidien l'univers absurde de Ribes encore et toujours, Feydeau, Molière etc...
C'est juste le film arrêté des moments de ce spectacle au Lucernaire les 10, 11, 18 juin.
Ils vont le redonner en octobre le 8 à 21 heures, ridiculement vôtres.
Ils seront qui sait grâce à ce film encore mieux avec quelques répétitions, ils n'auront plus quand ils sont sur scène en écoute dite active : ce regard perdu (le plus souvent dirigé vers le sol) perdu surtout pour le public : "je ne joue pas voyons... c'est après qui mon tour, quelle réplique ou qu'est ce qu'on peut bien faire sur une scène quand on ne joue pas ?
Alors juste vous dire que c'est quand même bien d'aller voir des plus pros que soi, parce qu'alors on peut comparer les gestes les déplacements et surtout le regard offert droit devant soi à l'horizon du public... et le voir avec arrêt sur image quand c'est du théâtre filmé.
Les Vainqueurs, Illusions Comiques... d'Olivier Py filmés au Théâtre du Rond Point
Mais venez-donc voir à quel point ils ont évolué, progressé, gagné à jouer les ridicules, à dépasser peurs, aprioris.... n'oubliez pas le 8 octobre c'est un lundi à 21h...
Si vous passez par là... venez les voir
mercredi 27 juin 2007
Impressions du Palace de Ribes au Lucernaire mis en scène par Philippe Person et son assistante...
Comme cela, vous n'avez pas tout perdu.... et surtout s'ils rejouent, ils vont rejouer à la Rentrée au Lucernaire vous pourrez qui sait passer...
- C'était bien ?
- C'était gai, amusant tous ces jeunes, ces costumes, c'était eux...
Comment ne pas garder au fond de mes pupilles le brillant de leurs yeux, de leurs jeux, de leurs rires. Certains avaient peur jusqu'aux "tremblements et à la stupeur" : c'est quoi maintenant ? Certains n'avaient bien-sûr, jamais joué. Ils étaient 16, c'est beaucoup. Pas pour eux pas pour ce spectacle...
A la rentrée, c'est quand ? c'est bientôt, ils ont hâte de rejouer au moins une fois, ils ont peur de tout perdre...
Éphémères instants, heureusement les photos sur ce blog impressionnent, émulsions d'émotions terrées déjà en nous-mêmes.
Merci et bravo à ces comédiens du cours de théâtre du Lundi...
Anne-Bé Knocké, Natacha Brouste, Véronique Thor, Victoria Hatte, Claudine Bertin, Jean Fragnier, Emilie de Montsabert, Vincent Léonard, Thomas Lazare, Maryse Assing, Sophie Germain, Sophie Delrue, Hervé Gillouin, Julien Mazuy, Valérie Mirikelam, .......
Pour ces représentations au Lucernaire les 24 et 25 juin 2007.
samedi 23 juin 2007
Guitry, Barbet Schroeder : les purgatoires n'existent pas, Scorcese, Canet, et toujours Philippe Noiret
Vous savez, vous ! retrouver un passage dans un livre qui vous a plu ?
C'est une technique, et puis un jeu amusant. On croit que c'était sur la page de droite, on a mis des signets un peu à tous les chapitres quand comme moi et par rapport à Philippe Noiret on trouve toutes choses intéressantes pour l'expérience, les références, l'apprentissage du métier. Son avis sur les auteurs, les réalisateurs avec le temps, c'est rigolo ? - c'est simple aussi et quelquefois grave. Il n'y pas d'anecdotes dans les mémoires de ce Monsieur Philippe. Elles sont conséquentes et pudiques. Un artisan fier de sa "belle ouvrage". Il est lucide et pertinent sur l'inventaire des étapes de jugement, des talents, des rencontres et de tous leurs malentendus. Il est mort exempt des obligations à devoir les justifier pour la diffusion.
On a, on aurait à cette lecture, j'ai plein d'informations à vous faire passer et je me sens comme tenue de vous les livrer. Ce qui m'a émue interpelée dans des découvertes et des confirmations. Et bien-sûr j'ai perdu le signet, je n'avais pas de crayon à papier, ou crayon noir, à brouillon, à tailler, à dessiner, à effacer. C'est vrai comment vivre sans crayon noir, ils disparaissent dans les sacs, les cartables, les maisons, les bureaux ils vont où ? Avec les joueurs de Sudoku...
Et comme cela, lecture chemin faisant, on relit tout, on revient, on repart, on loupe la bonne page.
Et pourtant c'est titré à l'intérieur des chapitres et c'est un ordre chronologique : on attend, on peut repérer comme ça longtemps à l'avance Hitchcock ou la Grande Bouffe de Marco Ferreri (présenté à Cannes en même temps que la Maman et la Putain de Jean Eustache). Pour la Grande Bouffe de Ferreri, ils ont été insultés, on leur crachait dessus, seul Jean-Louis Bory défendait le film...Cela parait simple de vouloir transmettre ses mémoires, laisser quelques lettres ouvertes accessibles à tous dans le respect des vivants surtout ceux qu'il a bien connu, aimé des ainés comme des siens, des reconnus comme des oubliés.
Il y a qui sait, là comme un désir aussi de prendre la suite le flambeau d'en tenir compte de Monsieur Philippe Noiret pour le théâtre le cinéma le comédien l'acteur et la vie et le couple et les rapports singuliers avec les autres.
Comment avoir envie de rester un peu longtemps à côté de Seyrig, de Gabin, de Mastroianni, de tirer son fauteuil pendant un tournage à côté de...
Et surtout j'ai la sensation que rien d'important n'est omis, que la hiérarchie des souvenirs de Monsieur Philippe Noiret n'est pas seulement celle de la modernité ou de la nostalgie.
Il ne renie aucunement l'agrément et la facilité que donne la célébrité.
Il a été écarté par la Nouvelle Vague, ces auteurs si colossaux : même avec Chabrol il a tourné très tard (Masques), il relève quelques paradoxes de cette vague, mais il sait pertinemment reconnaître aussi leur valeur. Tavernier était d'une autre sphère mais en est-il pour autant moins pétri de cinéma de culture et de films inoubliables. Tavernier a donné heureusement une deuxième chance à un auteur comme le dialoguiste : Jean Aurenche qui avait été repoussé par les Cahiers du Cinéma .
Bon où en étais-je, Guitry je voulais y revenir car Noiret dit bien qu'il aurait pu le connaître mais que.... comment dire il n'était pas dans l'intelligence du moment, et donc il l'a loupé... Il l'a regretté comme lorsqu'on passe à côté d'un génie...
je vous retrouverai le passage. Car quand ça ne se fait pas ou plus, on ne monte pas ou plus, des auteurs et quelquefois c'est tellement ridicule comme pour Guitry ou Montherlant.
je l'ai retrouvé c'est assez fidèle.
Au départ Les Amours Célèbres, un film à sketches , avec une pléiade de vedettes... devait être réalisé par Sacha Guitry. Cela aurait pu être une occasion de le rencontrer.
A L'ÉPOQUE J'AVAIS CONTRE LUI UN PRÉJUGÉ, UN PEU MÉPRISANT QUI ME VENAIT DE MON COURS RIVE-GAUCHE.
Alors que j'aurais pu cent fois aller voir ses pièces que mes parents en raffolaient, je l'ai laissé passer comme un imbécile, par étroitesse d'esprit et par sectarisme. Quand je me suis rendu compte de son génie il n'était plus de ce monde et je m'en suis mordu les doigts.
A ce propos, ne passez pas à côté de la Pélerine écossaise au Lucernaire, les acteurs y sont étonnants tous et c'est rare mais c'est aussi grâce à la pièce comme à la mise en scène et les costumes, le TOUT est d'une ingéniosité d'une drôlerie d'une justesse éclatantes de vitalité d'humanité.
Les spectacles de Philippe Person sont comme cela envers et contre et malgré tout
pour vivre avec... un chenal fragile entre l'intelligence et la vie pour le partage...
et la joie
Malgré les paradoxes ?!
Je me rappelle cette citation de Léo Ferré, qu'il m'avait réofferte, Philippe Person, quand je le taraudais de questions sur tout pour mieux le connaître, non pas sur l'amour mais sur la lucidité :
"La lucidité, elle est dans mon froc..."
Léo Ferré : un génie, que nous avons tous deux en commun malgré nos goûts, nos parcours étrangers pour la plupart l'un à l'autre dans d'autres domaines que le théâtre comme la musique.
Il est étonnant de discuter des différences, c'est si peu de chose comme grand chose, c'est si composite et pas toujours révétateur.
"mais ne crachez pas de jurons ni d'ordures sur.... la femme qui est dans mon lit n'a plus vingt ans depuis longtemps..."
Alors revenons à la Pélerine (voir mon message du 5 mai dernier), j'ai entendu encore des choses comme : "Guitry, c'est du sous Feydeau...."
Ahrrrrr.................
Alors au cinoche ? ne passez pas à côté du film sur Vergès de Barbet Schroeder : L'Avocat de la Terreur.
Je crois que je les associe avec cette notion de purgatoire , car Vergès comme un peu Scroeder au cinéma ont connu des passages du tout au rien et ils ont continué le plus loin passible... pour Vergès en ne dépassant pas la "ligne blanche" mais la sienne n'est pas la nôtre, et il n'a jamais pu renifler l'odeur du colonialisme. Et la fascination qu'exercent de tels personnages où s'arrête t'elle ? Intelligence de la réalisation pour s'affranchir de toutes les virginités, béatitudes quant à la politique.
Et en films, si vous l'avez raté au cinéma car ce n'est pas toujours la fête du cinéma et les places sont chères, prenez, passez vous, le DVD des Infiltrés de Martin Scorcese, un chef d'oeuvre parfait, c'est un temps à se bouger, même si la météo n'est pas bonne.
Aussi n'échappez pas non plus, au pendant français des Infiltrés : Ne le dis à personne, de Guillaume Canet (ce message est comme l'amour : en chantier, mais ouvert au public).
Car il y a une grande différence entre ces 2 films, dans les Infiltrés, on sait dès le départ qui sont les protagonistes, et dans l'autre : Ne le dis à personne on découvre tout au fur et à mesure (ça c'est l'avis de mon compagnon de chantier...).
Mais moi, donc si je rapproche les 2 films, c'est qu'ils sont construits admirablement avec des clins d'œil, des histoires d'amour, une interprétation excellente répartie sur plusieurs personnages avec des joyaux de poursuites à pied l'une la nuit l'autre pas... et un rat...
C'est surtout que j'ai vu les 2 films en même temps, qu'il me dit !
Faut pas exagérer, j'ai revu L'amant de Lady Chatterley, avec tant de plaisir sensible, je ne les ai pas rapprochés ....
Certains m'ont critiquée pour mon avis passionné sur le film de Pascale Ferran, (plus multiples sont les goûts, plus exigeant et divers et tolérant, qui sait ! sera l'avis ! la vie) jusqu'à souligner que c'était un film cucul pour mamies etc....
Eh bien, ma maman de 84 ans l'a vu, grâce à sa diffusion télé, elle a beaucoup aimé et mon père aussi, et je peux vous dire qu'elle a ajouté - c'est comme la Leçon de Piano de Jane Campion ou la Route Madison de Clint Eastswood...
Ce n'est pas si mal comme avis.... Merci Arte d'avoir redonné aux générations une complicité sensible malgré ces derniers temps une grande divergence politique !
mercredi 20 juin 2007
Mon Théâtre ce soir, ce Week-end
-Voilà une sorte de réponse au futur spectacle de Robert Hossein... sur le pape !
-TU ES FATIGUANT JEAN-PAUL !
C'est ce week-end c'est pour savoir ce qu'est un "Jean-Paul", c'est d'après des textes de Monsieur Jean-Michel Ribes et ça décoiffe, à la Topor les scènes de Jean-Michel Ribes sur le sous-texte, contexte, de notre époque.
Une vision sur notre absurdité car ce sont des pièces qui datent de plusieurs années, au Musée (avant Musée-haut, Musée-bas) dans les Palaces, aux grands magasins, dans la rue, en touristes...
Venez un peu beaucoup passionnément voir ces comédiens jouer
Dimanche 24 à 19 h et Lundi 25 juin 2007 à 21 h
Au LUCERNAIRE
53 rue Notre Dame des Champs 75006 PARIS M° Vavin et Notre Dame des Champs
avec les filles et les hommes dans des scènes de Palace des musées et divers autres lieux
réservation absolue au 06 21 65 02 77
resaribes@free.fr
lundi 18 juin 2007
Avignon Festival 61 ème et René Char
Comment louer des places pour le Festival IN ? Les locations viennent d'ouvrir et il y a plus de places ou presque... Faut dire que nous avons choisi la plus mauvaise période autour du 14/07 à l'heure de la cohue entre fanfares parades tracteurs et tracteuses du OFF et personnages et public réservé au IN... La cohue cette année cela ne sera pas un vain mot pour cette période le In est Out, c'est complet, "tout est parti si vite cette année..."Il reste quelques places mal placées pour l'Acte inconnu de Valère Novarina (du 7 au 12/07).
Il sera remis tout début juillet à la location quelques places par tél. au 04-90-14-14-14
ou après le début du Festival chaque jour, en début de matinée il faut aller sur place au Cloître des Célestins pour voir s'il y a des places. Un tableau d'affichage est prévu pour la revente des billets disponibles.
Des groupes, des gens, en achètent toujours plus en prévision, un peu comme les concerts de Rock.
Le IN c'est le festival officiel dans la lignée des théâtres subventionnés et de Monsieur Jean Vilar qui l'a créé en 1947. Cette année ils nous ont fait partager un peu sur France Inter l'histoire du Festival. Dans les Mémoires Cavalières de Philippe Noiret, il en est question, bien-sûr puisqu'il fut un des comédiens du Théâtre National de Chaillot, le Théâtre Populaire, avec.... la liste est longue Maria Casarès
(la maison du comédien à Alloue)
Gérard Philippe bien-sûr Georges Wilson, Daniel Ivernel, Alain Cuny, Monique Chaumette qui devint l'épouse de Monsieur Noiret, Sylvia Montfort, Agnès Varda était leur photographe.
Et puis il y eût 1968, tout semblait être déboulonné au Festival les meilleures têtes d'affiches comme les médiocres et Monsieur Jean Vilar en tant qu'honnête homme a été touché, bouleversé, bousculé d'autres diront trahi, incompris. Ensuite il y eut le Festival OFF, libre indépendant et véhicule du meilleur comme du pire mais c'est l'incroyable mélange avec la chance de voir des spectacles comme celui des clowns russes : Theatr Licedei -Semianyki . C'était il y a deux ans en Avignon et cette saison à Paris au Théâtre du Rond Point ces clowneries font encore salle comble. "Eh ! bien c'est complet...- non, ils ont prolongé..."
Et puis ce week-end à même ce blog, cher blog mangeur de temps et dégageant les ondes à l'horizon du silence et du Monde, nous avons découvert du nouveau pour votre confort de navigation. Et donc, une sélection par rubrique est possible, pour cela il suffit de cliquer sur les liens catégoriels sur la droite juste avant les autres listes.
Et je me suis dit, s'il manque une rubrique, c'est celle de la poésie,
comment rentre t-on en poésie, comment achète t-on des livres ? (-c'est au sous sol avec le théâtre derrière le Tourisme...) comment lit-on la poésie ? les chansons, le slam, le rap en sont ils ? en sont elles ? des balades, des récits en proses...
Quelle forme a t-elle ? pourquoi est-on considéré comme ridicule lorsqu'adolescent on écrit des poèmes ? quels sont les grands poètes contemporains, certains auteurs nous brouillent-ils les cartes : ils sont plus poètes qu'écrivains d'aucune autre sorte, non ? comment donner un sens aux poèmes, c'est un peu comme l'art abstrait, non ?
Pourquoi en Iran la poésie est populaire ? en Asie les formes sont différentes le Haïku ?
René Char en est un des plus commémorés et au Festival.
J'ai grappillé pour ne pas étouffer sous le manque de poésie comme sous la masse : ces quelques mots pour un souffle de poésie à votre coeur, oreille interne, vision intérieure.
"La ligne de vol du poème ? Elle devrait être sensible à chacun."
Extraits : Le Nu perdu 1964-1970
Faction du muet
Les pierres se serrèrent dans le rempart et les hommes vécurent de la mousse des pierres. La pleine nuit portait fusil et les femmes n'accouchaient plus. L'ignominie avait l'aspect d'un verre d'eau.
Je me suis uni au courage de quelques êtres, j'ai vécu violemment, sans vieillir, mon mystère au milieu d'eux, j'ai frissonné de l'existence de tous les autres comme d'une barque incontinente au dessus des fonds cloisonnés.
Contre une maison sèche
"Avenir déjà raturé ! Monde plaintif !
Quand le masque de l'homme s'applique au visage de la terre, elle a les yeux crevés."
Extraits de l'Éloge d'Une Soupçonnée précédé d'autres poèmes 1973-1987
Cruels assortiments
..."L'attraction terrestre m'aura été un peu douloureuse en comparaison de l'attraction humaine, totalitaire sitôt astreinte, entrecoupée de repoussoirs, de balivernes et de lubies.
... L'écriture pour certains : la distraction horrible. Pour nous : le liseron du sang puisé à même le rocher, liseron élevé au dessus d'une vie enfin jointe, liseron non invoqué en preuve.
La parole écrite s'installe dans l'avènement des jours comptés sur une ardoise de hasard.
...Ma mémoire est une plaie à vif où les faits passés refusent d'apparaitre au présent. S'ils y sont contraints, ils saignent et une chatte n'y reconnaîtrait pas ses petits sanglants.
Des flots où nous nous trouvions, nous lancions des ponts et fondions des îles dont nous serions ni l'invité ni l'habitant. Tel est le destin des poètes exaspérés, ouvriers qualifiés en prévisions et préparatifs."
Des extraits, des citations ? ai-je pu à l'abandonné, prendre des brindilles au jugé et y faire mon fagot sans couper une branche qui donne repos "au vol du poème"...
Voilà ce que vous offre les grands poètes : de l'âme à votre vague : on peut le dire, certains ont de l'âme qui court tellement fort entre leurs mots, dans leur musique, qu'on ne peut s'y permettre de jouer faux sans leur faire défaut à moins que cela ouvre sur un nouveau monde...
La poésie est entre les mots et leur musique sur une portée de silences soupirs pauses.
Elle est la seule menace pour la mort car elle connait l'au delà, bien plus grand et propice que l'orgueil de la postérité.
Je suis une petite fille qui ai découvert des poèmes écrits par mon père, papiers froissés, dans un dico et je suis toujours la petite fille de ce père là.
" Aunay sur Odon ville aux blanches maisons..."
Il n'est pas de poète de "Communication" il n'est que de poète à poète...
Quelque chose d'indéfinissable, de doute, d'interrogation lasse...vous lie, nous délie, vous vous y reconnaissez l'espace de cet instant là, vous cochez au crayon dans la marge et quelques jours, quelques années plus tard, c'est un autre passage qui vous interpelle. Le précédent n'était que de passage. Il est de vieilles âmes qui se récitent des poèmes entiers mais je me demande s'il en existe encore ici, de ce côté de la Mer.
Comme il y a de la poussière d'étoile en chacun de nous il s'y peut cacher un poète nu.
mardi 12 juin 2007
On n'arrête pas le théâtre sous prétexte qu'il fait chaud à L'ÉTOILE DU NORD
FESTIVAL THÉÂTRE et Fête de la Musique ça commence le 21 juin c'est inauguré ce jour là autour d'un verre....
Je vous conseille Le désir singulier conçu et interprété par Stéphane Auvray-Nauroy dont je vous ai déjà souvent parlé. Joue aussi un étrange jeune homme qui a comme inventé une danse qui se déploie dans le sortir du corps. Je l'ai vu lors de sa création à un autre festival de formes courtes : A court de forme
Selim Clayssen
Selim Clayssen il a l'évidence du jeu comme un Jean Paul Belmondo dans A bout de souffle ou Pierrot le Fou, mais sa sensibilité est plus défendue, et il danse... Ce spectacle je l'ai vu je crois lors de sa création il y a déjà 2 ans et je n'ai rien oublié.
C'est un absolu travail, (je dirai moi sincère, mais le mot est tellement galvaudé, profondément honnête cela va sans dire, avec inimaginable et matière : le corps et l'humour).
C'est proche et Masculin ? et c'est à cette frontière d'épidermique de charnel et d'émotion que se joue le désert des sentiments (le désert étant l'un des paysages les plus fascinants par son tracé miroir d'absences, de vie à la mort) le désert des sentiments se joue au théâtre et vous laisse face à soi. Je parle beaucoup et j'écris aussi....
j'ai écrit sur un autre agenda...
En corps et en "amour véritable" avec tous ses doutes et son quotidien au delà de l'étriqué quelqu'il soit, NORMATIF, THÉÂTRAL, SEXUEL, SENSUEL, GESTUEL, VESTIMENTAIRE...
Je vous conseille Le désir singulier conçu et interprété par Stéphane Auvray-Nauroy dont je vous ai déjà souvent parlé. Joue aussi un étrange jeune homme qui a comme inventé une danse qui se déploie dans le sortir du corps. Je l'ai vu lors de sa création à un autre festival de formes courtes : A court de forme
Selim Clayssen
Selim Clayssen il a l'évidence du jeu comme un Jean Paul Belmondo dans A bout de souffle ou Pierrot le Fou, mais sa sensibilité est plus défendue, et il danse... Ce spectacle je l'ai vu je crois lors de sa création il y a déjà 2 ans et je n'ai rien oublié.
C'est un absolu travail, (je dirai moi sincère, mais le mot est tellement galvaudé, profondément honnête cela va sans dire, avec inimaginable et matière : le corps et l'humour).
C'est proche et Masculin ? et c'est à cette frontière d'épidermique de charnel et d'émotion que se joue le désert des sentiments (le désert étant l'un des paysages les plus fascinants par son tracé miroir d'absences, de vie à la mort) le désert des sentiments se joue au théâtre et vous laisse face à soi. Je parle beaucoup et j'écris aussi....
j'ai écrit sur un autre agenda...
En corps et en "amour véritable" avec tous ses doutes et son quotidien au delà de l'étriqué quelqu'il soit, NORMATIF, THÉÂTRAL, SEXUEL, SENSUEL, GESTUEL, VESTIMENTAIRE...
On n’arrête pas le théâtre sous prétexte qu’il fait chaud.
on n'arrête pas le théâtre répond à l'initiative d'un lieu, L'étoile du nord, qui décide de faire portes ouvertes en été, rompant ainsi joyeusement avec une vieille habitude.
on n'arrête pas le théâtre est confié à la Compagnie estrarre, compagnie invitée en résidence à L’étoile du nord pour trois ans*.
La Compagnie estrarre invite à son tour d'autres artistes à venir travailler en juillet parce qu'on sait bien que l'été est propice aux invitations, aux partages, aux rapprochements de toutes sortes.
C’est pourquoi le 21 juin, jour de l'été et de la fête de la musique, les artistes de ON n’arrête pas le théâtre et leurs invités chanteurs et musiciens se donnent en spectacle à L’étoile du nord à partir de 20h.
Ce soir-là, en chanson, en musique et autour d’un verre, nous vous proposons de parler des créations du festival.
Au plaisir de vous accueillir à cette occasion,
Stéphane Auvray-Nauroy, Julien Kosellek / estrarre
Jean Macqueron / L’étoile du nord
réservation indispensable au 01 42 26 47 47
* La Compagnie estrarre en résidence pour trois saisons à L’étoile du nord a également en charge l’organisation de la manifestation A Court de Forme qui se déroulera en mai 2008 à L’étoile du nord
on n’arrête pas le théâtre / programme 2007La Nuit des Rois d’après Shakespeare
- 10 juillet au 04 août / du mardi au vendredi à 20h30, samedi à 16h et 20h30
mise en scène Julien Kosellek et Cédric OrainLe désir singulier
- 2.10 au 21 juillet / du mardi au samedi / 19 heures
conçu et interprété par Stéphane Auvray-Nauroy et Selim ClayssenCe serait un samedi soir au commencement de juin
- 24 juillet au 04 août / du mardi au samedi / 19 heures
d’après Le Schizo et les langues de Louis Wolfson
adaptation et mise en scène de Sylvie Reteuna (c'est la metteur en scène du Roi Lear au Festival Trans à la Cartoucherie, elle a été l'assistante pendant 10 ans de Jean-Michel Rabeux)C’est une fille ou un garçon ? spectacle tout public à partir de 6 ans
- 11 juillet au 03 août / mardi 14h30, mercredi 10h et 14h30, jeudi 14h30 relâche le 24 juillet
mise en scène Françoise Roche
vendredi 8 juin 2007
Attention à la Canicule Politique... Ségolène, elle, est toujours là
Attention aux faux semblants ! pendant ce temps là, la terre qui nous porte devient poussière, les riches s'enrichissent, les augmentations de prix, de taxes et de tarifs vont pleuvoir, les postes de contrôle dans les médias comme dans les entreprises vont valser. Je vous dis cela en passant ...
Parce que la vie, mon théâtre, le bureau continuent, mais l'été va être grillant et brillant pour les mêmes.
Il va falloir voter vite pour que l'assemblée du peuple malgré le découpage politique qui grève les élections à cette période post "présent dit ciel !" présidentielles soit un lieu de débat, de réelle alternative, de lieu du disant, des énonciations, des échanges, des diversités de raison.
C'est simple où il y a possibilité de pluralité, votez à l'éventail de vos idées. Mais sinon votez utile. SÉGOLÈNE est là, avec sa voix un peu enrouée, son rire clair, elle a raison de clamer qu'elle n'a pas subi elle, sa défaite, elle continue.
Dans mon bureau aussi, la vie continue : les discussions, les revendications, l'appel aux syndicats et nos cadres : ils sont là pour rejoindre les + forts c'est à dire le peuple ou les directives du CAC 40.
On est mieux à plusieurs que chacun pour soi. Non à l'assistance mais oui à la solidarité, car sinon il y a risque de "Matin brun". Oh ! faites, que les différences ne soient pas tolérées comme des alibis en attendant...
Vous connaissez la chanson d'India Song film de Marguerite Duras interprétée par Jeanne Moreau ??? Pour qui elle aurait été Marguerite, je suis en retard grave et ce soir on répète...
Et je répète, venez voir au Lucernaire, le spectacle "Ridiculement vôtre" de la Cie de l'autre scène les 10, 11 et 18 juin ainsi que celui des cours du lundi sur PALACE de jean-Michel Ribes les 24 et 25 juin ????
(voir mon message du 2 juin)
Il y a aussi un spectacle des Sœurs Jacques folles des Frères, qui chantent les frères Jacques, c'est bon !... C'est à 18h30, la mise en scène est de Philippe Person eh ! oui c'est signé.
Les personnalités des chanteuses autant à l'aise avec le chant qu'avec le simple texte, sont étonnantes. La bleue, la jaune, la rouge, je serai tentée de dire qu'elles nous offrent un feu d'artifice.
L'hommage aux Frères Jacques est élégant, pas trop étalé et c'est bien.
C'est une invitation, un spectacle ouvert qui s'adresse à tous et qui donne de la joie. Comme pour le précédent spectacle sur Proust de Philippe Person (DÉLIVREZ PROUST sera repris au Petit Chien en Avignon ce mois de Juillet pendant le festival), il n'est pas réservé qu'aux spécialistes...
Que de questions en passant.
Parce que la vie, mon théâtre, le bureau continuent, mais l'été va être grillant et brillant pour les mêmes.
Il va falloir voter vite pour que l'assemblée du peuple malgré le découpage politique qui grève les élections à cette période post "présent dit ciel !" présidentielles soit un lieu de débat, de réelle alternative, de lieu du disant, des énonciations, des échanges, des diversités de raison.
C'est simple où il y a possibilité de pluralité, votez à l'éventail de vos idées. Mais sinon votez utile. SÉGOLÈNE est là, avec sa voix un peu enrouée, son rire clair, elle a raison de clamer qu'elle n'a pas subi elle, sa défaite, elle continue.
Dans mon bureau aussi, la vie continue : les discussions, les revendications, l'appel aux syndicats et nos cadres : ils sont là pour rejoindre les + forts c'est à dire le peuple ou les directives du CAC 40.
On est mieux à plusieurs que chacun pour soi. Non à l'assistance mais oui à la solidarité, car sinon il y a risque de "Matin brun". Oh ! faites, que les différences ne soient pas tolérées comme des alibis en attendant...
Vous connaissez la chanson d'India Song film de Marguerite Duras interprétée par Jeanne Moreau ??? Pour qui elle aurait été Marguerite, je suis en retard grave et ce soir on répète...
Et je répète, venez voir au Lucernaire, le spectacle "Ridiculement vôtre" de la Cie de l'autre scène les 10, 11 et 18 juin ainsi que celui des cours du lundi sur PALACE de jean-Michel Ribes les 24 et 25 juin ????
(voir mon message du 2 juin)
Il y a aussi un spectacle des Sœurs Jacques folles des Frères, qui chantent les frères Jacques, c'est bon !... C'est à 18h30, la mise en scène est de Philippe Person eh ! oui c'est signé.
Les personnalités des chanteuses autant à l'aise avec le chant qu'avec le simple texte, sont étonnantes. La bleue, la jaune, la rouge, je serai tentée de dire qu'elles nous offrent un feu d'artifice.
L'hommage aux Frères Jacques est élégant, pas trop étalé et c'est bien.
C'est une invitation, un spectacle ouvert qui s'adresse à tous et qui donne de la joie. Comme pour le précédent spectacle sur Proust de Philippe Person (DÉLIVREZ PROUST sera repris au Petit Chien en Avignon ce mois de Juillet pendant le festival), il n'est pas réservé qu'aux spécialistes...
Que de questions en passant.
mardi 5 juin 2007
TRANS, LE ROI LEAR, au CHAUDRON à la Cartoucherie de Vincennes
TRANS TRANS TRANS
Il faut y aller ABSOLUMENT c'est "le" Festival de théâtre,
l'un des plus résistants au qualitatif comme au singulier que je connaisse.
C'est unique c'est la 2ème édition c'est à la Cartoucherie une ile, c'est à l'initiative de Jean-Michel Rabeux, Le roi Lear, mise en scène Sylvie Reutena, l'adaptation est d'une beauté car d'une folie maitrisée qui dépasse... TRANS jusqu'au bout du sentiment du corps de la représentativité au théâtre.
J'ai tout vu apprécié plus ou moins j'y ai repensé longtemps après dont les discussions organisées avec les intervenants...
Collectif (direction : Jean-Michel Rabeux et Clara Rousseau)
Projet de compagnonnage pour quatre metteurs en scène :
Sophie Lagier, Cédric Orain, Sylvie Reteuna et Sophie Rousseau
Chers spectateurs,
Un an après la première édition de son festival, l’aventure se poursuit par la création d'un collectif éponyme, donc, qui soutient quatre des metteurs en scène que vous avez pu découvrir en juin 2006 au Chaudron : Sophie Lagier (Cie Acétone) Cédric Orain (La Traversée) Sylvie Reteuna (La Sibylle) et Sophie Rousseau (La Môme)
Nous vous proposons de démarrer la période estivale, ou de terminer l'hivernale, comme vous préférez, avec la reprise du Roi Lear d’après Shakespeare, mis en scène par Sylvie Reteuna, au Théâtre du Chaudron.
Jean-Michel Rabeux
Du 15 juin au 7 juillet 2007 au Théâtre du Chaudron – Cartoucherie – Paris 12e
Le Roi Lear
D’après William Shakespeare mise en scène Sylvie Reteuna
Adaptation Jean-Michel Rabeux et Sylvie Reteuna
Scénographie, costumes et maquillages Pierre-André Weitz Lumière Jean-Claude Fonkenel Musique Eric Sterenfeld en collaboration avec Kate France Régie Son Jean-Marie Daleux
Avec Jennifer Barrois, Martial Bourlart, François Daujon, Thierry Dupont, Georges Edmont, Frédéric Foulon, Magdalena Mathieu, Marc Mérigot, Nathalie Savary
Il y a quelque chose du conte dans Le Roi Lear, de la sauvagerie, du questionnement infini qui agitent les contes. Si Shakespeare nous bouleverse toujours, c’est avant tout parce qu’il parle de l’humain. Dans Le Roi Lear, Shakespeare oppose le monde du pouvoir, le monde totalitaire, au monde de la folie et de l’errance, et nous renvoie avec violence l’image d’une aventure humaine vouée à l’arbitraire et à l’incertitude.
« Avec des allures de Petit Prince inadapté, François Daujon est un Lear touchant qui aurait oublié de grandir. Entouré de ses trois filles comme autant de nourrices aux poitrines dénudées, lui l’enfant-roi, ne trouve le repos qu’en s’endormant sur les genoux du bouffon, le magnifique Marc Mérigot, occupant son trône. Un rêve charnel qui honore Shakespeare. »
Patrick Sourd, Les Inrockuptibles, juillet 2006
« Il nous faut évoquer le jeu des acteurs dont l’interprétation repose sur une fragilité perceptible qui donne à chacun d’eux une force et une vitalité impressionnante. »
Marie-Josée Sirach, L’Humanité, juin 2006
Avec l’engagement décisif et joyeux du Théâtre du Chaudron, de l’ONDA, de la Compagnie de L’Oiseau-Mouche, du collectif TRANS et de la Sybille.
Informations et réservations au 01 43 28 97 04 lechaudron@wanadoo.fr www.theatreduchaudron.fr
Du lundi au samedi à 20h, le dimanche à 18h, relâche le mercredi
Tarif préférentiel de 10€ au lieu de 20€ sur présentation de ce mail
Autour du Roi Lear :
Dimanche 17 juin à l’issue de la représentation : Les bannis du Royaume, réflexion sur l’exclusion, en présence de Sylvie Reteuna, metteur en scène ; Amaro Carbajal, directeur de la Compagnie de L’Oiseau-Mouche ; Patrick Laupin, poète et essayiste.
Samedi 23 juin, à l’issue de la représentation : Impromptus autour du Roi Lear (lecture, musique, projection et autres surprises)
Stages et ateliers :
Parcours sonore autour de la lutherie décalée en partenariat avec Lutherie Urbaine :
Samedi 16 juin à 18h, Concert « Utopie Urb » par « les Urbs », quartet de musiciens multi-instrumentistes, suivie d’une rencontre privilégiée avec les musiciens autour de l’exposition « Lutherie Inouïe » - Médiathèque Roger Gouthier de Noisy-le-Sec www.lutherieurbaine.com
Samedi 30 juin à partir de 16h, atelier-concert autour de la création sonore et musicale du Roi Lear, animé par Eric Sterenfeld, créateur son et musique. L’atelier sera suivi de la représentation du spectacle Le Roi Lear – Théâtre du Chaudron
Conditions d’inscriptions : achat d’une place pour Le Roi Lear (tarifs : de 10 à 20€) / 12 places maximum
Stage de pratique théâtrale autour de l’œuvre de Shakespeare :
Les mercredis 20 et 27 juin de 18h à 21h au théâtre du Chaudron. Stage animé par Sylvie Reteuna, metteur en scène. Les participants devront préparer un extrait de texte ou de scène de Shakespeare de leur choix. Atelier ouvert à tous, débutants comme confirmés.
Conditions d’inscriptions : achat d’une place pour Le Roi Lear (tarifs : de 10 à 20€) / 20 places maximum
Informations et réservations pour les ateliers auprès de Margot Quénéhervé au 01 40 21 36 23 rp.lacompagnie@gmail.com
Margot Quénéhervé
Chargée des relations avec le public
La Compagnie (Direction : Jean-Michel Rabeux)
01 40 21 36 23 / rp.lacompagnie@gmail.com
C/° MINIJY
9 rue de la Pierre Levée
75011 Paris
lundi 4 juin 2007
Danse, dansez sa vie, le jardin suspendu du langage
C'est terminé, comment je suis arrivée là ? par le hasard d'une amitié estime, volatile légère, avec une comédienne d'un ancien atelier : elle est Roseau, danseuse de la Compagnie éponyme.
C'était parfait, compagnie amateur ? Compagnie mystère, une des danseuses est chorégraphe.
Mon amie Roseau nuage frimas aube et soleil, quand vous la voyez danser, c'est... déjà dans la vie et sur scène quand elle jouait que du théâtre, je me demandais tout le temps mais qu'est- ce qu'elle a donc de plus...
J'avais conclu au hasard, (décidément il a bon dos le hasard !) la présence.
En fait, j'étais pas loin car la présence c'est aussi celle du corps tout entier. Elle et les autres, sur des variations singulières, sur une chanson d'Émilie Simon, un peu comme Decouflé sur C'était bien-"Au petit bal perdu" ) Danses modernes ! on glissait d'un univers à l'autre, de sensualité pour pas dire de langage du corps au visage ; lui, restait comme à la fois rigide et transparent.
Et après l'avoir vue danser, on a l’éveil, le désir de bouger, de danser soi, sa vie, son pas. Mais elle m’a dit que c'est déjà à 4 ans qu'elle prenait des cours de danse libre à ce même C.I.S.P.M Maurice Ravel où les familles viennent en famille voir les grandes danser.
Je suis une touriste de la Danse, et ces virées là, me sont des plus agréables. J'ai vu quelques monuments Pina Baush Gallotta...
Je me demande si les professionnels de la danse s'intéressent aux autres danseurs que les leurs... ou alors sinon depuis peu...