lundi 1 décembre 2025

Los ańos nuevos

Voilà ! Los anos nuevos c’est fini 

Je viens de quitter cette série disponible sur Arte TV Los anos nuevos jusqu’au 05/05/26 de Rodrigo Sorogoyen. C’est le réalisateur du film As bestas entre autres… Cette série aux plans séquences nous ralentit et nous fait regarder en arrière 2015 à 2025 une journée par an en respectant les non dits et en nous donnant une suite… malgré les ellipses.

Je vous donne une scène inoubliable, elle, Ana est à Lyon elle livre à vélo des spécialités espagnoles, n’arrive pas… à sortir du vélo de son casier de livraison la commande puis tout tombe à terre elle se fait bannir par la cliente épisode 7/10 année 2021 ; dans cet épisode il y a une musique….finale,  la mère d’Ana est inoubliable et me fait penser à une actrice française Marie-Hélène Lentini 

Sinon la bande son, les langues français espagnol les bruits c’est aussi réussi tout le long, un orchestre de bruits réels 

Une perle (j’ai lu quelque part que ça ne meurt jamais….)

comment c’est possible eh bien avec d’excellents acteurs que bien sûr on n’a pas envie de connaître dans la vraie vie, quoique !? 



mercredi 19 novembre 2025

Le spectacle le film/ White man le livre

Je vous parle déjà des auteurs acteurs réalisateurs écrivains scénaristes amoureux à plusieurs  mains 
Car ce sont aussi de grands voyageurs ils ne peuvent rester sur place dans leurs montagnes des Hautes Alpes ce n’est pas que c’est trop petit trop arpenté par les divers chemins dont ceux de randonnée mais que le plus important pour eux c’est de ne pas renoncer par les chemins de l’Afrique où ils retournent …
pour apporter plus que le nécessaire : l’inutile l’amusement !? L’amitié de tous les temps par le théâtre 
et ne pas disparaître en laissant des chantiers abandonnés parce qu’on a plus rien donné pour les faire vivre… 
ils ont commencé en Afrique de l’Ouest d’apporter le cinéma muet à des enfants et leurs frères sœurs qui n’en n’avaient jamais vu. Et ils ont compris que le plus important c’était de revenir après, (quand c’était encore possible, maintenant en Afrique de l’Ouest au Burkina où sont leurs premiers amis, c’est trop risqué )  ou d’aller plus loin encore pour revenir aux pays où l’on meurt plus qu’on nait Mauritanie Sénégal le Sahara car dans l’arrière pays cela n’a rien à voir avec les côtes puis les Peuhls 
parce que pas de médicaments parce que laissés enfermés dans les villages
Avec Romain Kosellek et Éline Holbo Wendelbo ils ont réfléchi monté un spectacle de théâtre mais pas que, Lise Bellynck et Frédéric Aspisi.

" white man" est une écriture sérielle qui vagabonde entre anecdotes sur le théatre en Europe et en Afrique, histoires de rencontres d'ici et là-bas, confrontations Nord-Sud de tout ordre, plongées dans les affres de l'humain, poésies, écritures et ouvertures, les chants du Monde.

Dis comme ça, ça fait mauvais genre.


Frédéric Aspisi est né en 1972 à Montpellier. Il écrit dès l'âge de treize ans des récits et des poèmes. Puis des chansons pour le groupe hardcore " l'esprit du temps ". À Madrid, il se frotte à l'écriture de scénario en suivant les cours d'une école de cinéma. Puis à Paris, en rentrant à l'École Florent, il se tourne vers l'écriture théâtrale, et ceci pendant plus de quinze ans.

Parallèlement, il écrit des essais, des textes, des romans. " Une apologie bien particulière : Rabeux-Durif " chez Séguier,

"toujours le même fantasme" chez Chomant, " rapport au monde " chez Spinelle, " la vie moyenne", sous forme de podcast sur Arte Radio.

Mais surtout, depuis 2010, il passe entre quatre et six mois par an en autonomie sur les routes du Monde.

https://www.instagram.com/p/DQ7RzD5jGsy/?igsh=Zzl0YWEyMHEwZHUz


Ce film sur ce spectacle qui a été produit par eux jusque là pour les personnes des personnes des Hautes Alpes de l’Ecole Auvray Nauroy je ne pourrais jamais l’oublier ou alors pour raison de maladie dégénérative de mon lobe frontal où siège l’empathie (j’ai entendu cela à la radio) 

Et le livre je l’ai lu dans le train et pas loin des Pyrénées. Depuis je n’ai pu m’en détacher. Je crois qu’il faut une certaine altitude pour l’appréhender car il est inévitable surtout si vous avez vu le film ? Avant ou après ou sans…c’est autant possible. 


ces poupées sont exposées la dans le Béarn depuis 60 ans, la blanche exposée au soleil est devenue plus blanche plus « toubab » c’est comme cela que nous appellent les africains, nous les maîtres du monde….la noire a mieux résisté….parce qu’elle n’est pas morte et qu’on est revenus la voir…..
Frédéric Aspisi et Lise Bellynck?  ils sont repartis en Afrique en Guinée. Pour aller récupérer leur voiture un véritable partenaire pour traverser le désert un véritable partenaire de saltimbanque. 

lundi 10 novembre 2025

La décalcomanie

“Une pièce manquante”

25/26



Cette pièce là, la  décalcomanie est une bouffée, une fenêtre ouverte sur l’avenir car comme disait David Hockney “on annule pas le printemps” même depuis l’automne.. Et j’étais là avec notre nièce et mon Cher compagnon au jour le jour nous étions là pour la première. 
C’est une création une pièce écrite et mise en place avec la collaboration “de commanditaires non professionnels” dans la direction de rendre au théâtre sa démesure d'engagement pour une réflexion révolution à venir “de velours” ou de fleurs et tournée vers un avenir avec plus de partage des libertés, de l’égalité, de la fraternité et avant tout “pour tous” : La paix. 
Et avec ces comédiens de tous âges plutôt jeunes et de toutes confessions tous territoires  c’est comme possible on le touche du doigt. Et on rit aussi quand sont représentés à L’est comme à L'ouest toutes nos réalités et notre probable avenir… si rien n’est tenté si la résistance s’émousse. 
Dépêchez-vous d’y aller pour être utile et mobilisés encouragés vers des lendemains respectueux et responsables en tant que VIVANTS.
Le conseil scénographie : Nathalie Savary
Les costumes: Annie Melza Tiburce
Les acteurs : Nathalie Beder, Maly Diallo, Bilal El Mehia, Alban Fèvre, Paola Valentin 
Musiques : Ayana Fuentes Uno 
Régie Guillaume Pons
Production Gaspard Vandromme, Manon Sarrailh
Mise en scène Julien Kosellek 
Texte de Magali Mougel 


Une pièce commandée par Aminata, Anne-Marie, Annick, Annie, Cécile, Christine, Claire, Clément, Etienne, Hermine, Jane, Jean-Christophe, Jeanne, Laure, Lise, Marie-Agnès, Marie-Claude, Marie-France, Marion, Solenn, Sophie-Clarisse, Véronique, Xavier et Yuna 

Coordination et médiation Lucie Cabiac et Gaspard Vandromme




lundi 3 novembre 2025

Harvey Keitel

Chercher l’intrus ? Depuis plus de vingt ans Harvey Keitel est en photo derrière la porte de mon appartement puis du nôtre 
Depuis que j’ai vu Bad Lieutenant d’Abel Ferrara et la leçon de piano et puis d’autres films je voue une admiration sans aucun frein à cet acteur immense.
Hier soir j’ai mieux compris pourquoi en regardant un documentaire sur lui sur Arte. Il est disponible sur Arte boutique pour ceux qui n’ont pas la télévision. 
C’est rare qu’un doc me laisse songeuse toute une partie de ma muit.
Son alter ego Martin Scorcese le voulait pour jouer le rôle principal de Taxi Driver mais lui, trouvait que ce rôle était plus légitime pour son ami Robert de Niro…   
https://boutique.arte.tv/detail/harvey-keitel-a-lombre-des-tenebres
Ou en direct sur YouTube 

mardi 21 octobre 2025

La Jalousie

Quelle est la vraie photo ? Bon ceci-dit voilà c’est parti pour la Jalousie tous les soirs à partir du mercredi
Bande annonce ;
 https://youtu.be/79WK5SW_lbo?feature=shared Du mercredi au vendredi à 21h 
Le samedi à 15h et 21h 
Le dimanche à 15h Durée 1h40 c’est une de ses plus belles pièces à Sacha Guitry et une de ses plus belles mises en scène à Michel Fau donc c’est un feu d’artifice…. Dans un décor à tomber de ses  aprioris sur les styles de jeu au théâtre, à en dormir rêver oui mais debout réveillés et dignes devant nos démons et à rire de nous-mêmes sans plus s’arrêter…. L’amour est enfant de bohème…. Et n’a jamais connu de loi…. Si tu ne m’aimes pas Je t’aime et si je t’aime prends garde à toi….


La photo qui suit,
panoramique tronquée est de Pascal K. C’ est l’ancêtre de l’IA. 
Quelle soirée on avait mangé un peu avant à la maison. Le métro L8 était bondé. À l’arrivée les gens de l’accueil sécurité guichet étaient beaux et gentils puis les ouvreurs aussi. Comparaison avec le métro tout semble être prêt pour que chaque personne se sente bien.  Et puis comme nous l’annonce un des comédiens….c’est c’était…. allez-y direct sans rien savoir d’autre que le titre l’auteur l’adresse du théâtre… et le rideau enfin se lève sur la Jalousie même en temps de guerre ….


Journée exceptionnelle : La Jalousie, première à la Michodière, un théâtre qui vous émeut par tant de beauté et de légèreté, l’intelligence de jeu peut être limpide et légère et vous inciter comme après une mise en abîme de vos amours à réouvrir la porte de vos rêves. Michel Fau comme l’ensemble de la distribution jouent avec leur singularité chacun,  ils nous touchent et nous font rire malgré nous, malgré l’écriture ciselée de Guitry et cette élégance pudique qu’il porte jusqu’à un romantisme dans le non-dit. Michel Fau nous fait penser à Guitry pour ceux qui entendent encore sa voix son phrasé et à d’autres moments aux jeux  blancs de mimes amoureux tels Barrault ou Chaplin. Si on pouvait fusionner au lieu d’opposer avec insistance tous les styles et caractères cela ressemblerait à une sorte de kaléidoscope…. C’est tellement beau les costumes dans ce décor de Nicolas Delas qu’on aurait envie tous d’y être transportés même jaloux ? « Là est la question ! »?
https://www.leparisien.fr/etudiant/sortir/paris/eve-la-jalousie-theatre-de-la-michodiere/
Sous le soleil d’une critique exacte publiée dans la Terrasse   https://www.journal-laterrasse.fr/michel-fau-interprete-et-met-en-scene-la-jalousie-de-sacha-guitry-du-boulevard-dans-ce-quil-a-de-plus-exigeant-lart/
"les costumes sont flamboyants" certes ils sont de David Belugou et les maquillages les barbes les moustaches les perruques qui encadrent ce flamboyant sont de Pascale Fau. 


dimanche 21 septembre 2025

Superextatic

J’ai aimé bien des choses dans ce festival extatique. J’ai plus filmé les Troyennes que KOHLAAS, je l’avais déjà vu et plusieurs fois Kohlaas  à Paris Avigon il y a 10 ans mais là...











dans cette nature c’était différent avec ce public dont plein de jeunes c’était différent, vraiment. Bravo encore aux troyennes… qui ont plusieurs cordes à leurs arcs, et de belles cordes : la peinture, la danse, le cri des mouettes et le jeu si intérieur nuit…. en plein jour même les libellules écoutaient.

Il y a tellement d’indifférence à vaincre que j’ai retenu tant et tant de larmes pour essayer de les comprendre tous ces beaux indifférents.

Les Troyennes d’après  Sénèque : pleure baby pleure ! La scénographie qui s’efface plus qu’éphémère car les guerres recommencent et se rapprochent mais on les tient à distance et là on est saisies. Car les guerres et leurs viols ne sont ce pas les pires des féminicides qui s’auto-détruisent dans les mémoires et se perpétuent depuis la Grèce antique. C’est aussi là que je me suis dit et si cela recommence à Troyes en Champagne….




@_superextatic 

https://youtube.com/shorts/8najBufvoxU?feature=shared

https://youtube.com/shorts/yKbA0NyXOqo?si=PHoDnpAcx8pxMR2i

https://youtu.be/ZLuqdlTOfto?si=6J0QYmlQA7X2sMRR


samedi 20 septembre 2025

Rentrée au théâtre : Lune au 100 rue de Charenton

Et le Monde
De cette Minyana fête dans 4 salles différentes 

Joëlle Gayot 

« Double féminin

Une émotion ambivalente que l’on retrouve, mais avec plus de rugosité et de drôlerie effrontée, face à Lune, texte que l’auteur met lui-même en scène au 100, établissement culturel et solidaire, à Paris. Cette fois c’est une femme qui s’exprime. Jouée par la vive, brusque (au bon sens du terme) et facétieuse Catherine Pietri, l’héroïne rembobine le fil du passé sur la trace des évènements, anecdotiques et 

Dans une scénographie réduite à l’essentiel (une table, une chaise), enveloppée dans une large robe blanche, ce double féminin du dramaturge transforme le plateau en terrain de labour. Les mots sont les coups de pelles qui déterrent les souvenirs. Ceux qui comptent pour rien et ceux qui pèsent lourd dans les méandres de son existence. Le probable suicide d’une mère surmédicamentée, la vie à la campagne, le vent dans les arbres, les siestes, les repas, l’envie d’écrire, les réunions de famille, ces dernières suscitant un moment d’anthologie théâtrale à se tordre de rire.

Philippe Minyana entraîne Catherine Pietri dans une approche organique de son texte. Elle ralentit, accélère, laisse traîner les voyelles ou taper les consonnes, elle ne s’attarde jamais dans un sentiment, brise l’émotion qu’elle vient de susciter pour la raviver au détour de la phrase suivante. Elle fait corps avec la langue, laquelle est une offrande à son jeu. Un enchantement que ce regain de Philippe Minyana dans l’automne parisien.


Et sur Telerama 

Catherine Pietri, dirigée par Philippe Minyana. Photo Fabienne Rappeneau

« C'est un texte poignant sur la vie et la mort de sa mère, comme Philippe Minyana en a déjà écrit de superbes.

Entre désinvolture et blessure, comédie et tragédie. Chez lui, le passé n'est jamais passé. Il possède le rare secret de faire cohabiter les vivants et les morts, et d'éterniser l'instant du théâtre, l'infini présent du théâtre.

Seule en scène, une femme en longue robe blanche se souvient (Catherine Pietri, ravageuse). Elle évoque les violences, jusqu'alors tues, de son histoire, les revisite avec un humour moqueur, chante, montre des photos, fait le clown. Riche de mille facettes de jeu. Minyana, qui la met aussi en scène, fait vibrer le quotidien d'un rythme infernal. Il a l'art du proche et du familier, dans leur beauté comme dans leur horreur. Grâce à son verbe, toute existence devient légende. - F.P.

De et par Philippe Minyana. Durée: 1h10. Jusqu'au 11 oct., 20h (ven.), 18h (sam.), 100 ECS,

100, rue de Charenton, 12°, 01 46 28 80 94. (10-20 €). »





LUNE AU 100 rue de Charenton, je n’étais encore jamais allée dans ce théâtre alors je me suis trompée d’adresse je, nous, sommes descendus rue de Charonne pas loin du numéro 100….à 19h50 pour une représentation à 20h 
Mais ce soir c’est à 18h courrez-y vite…

Ce spectacle m’a réinitialisée pour persévérer sur ce blog un peu abandonné comme une résidence secondaire qui ne répond plus… à certaines attentes…

Je me demande si je ne vais pas y retourner dès ce soir, 50mn ça dure, car je n’ai pas vu, je ne l’ai pas vue « la dame blanche » quand il automne si fort dans l’air… dehors, 
hier c’était l’été, 
avec mon amie, la meilleure amie et comédienne au long cours après toutes ces années comment peut-elle encore me surprendre me réveiller de mes fictions/souvenirs car tout est vrai au théâtre. Quel poussin de cette couvée a éclo un été grandi pris son vol comme les anges de Wim Wenders capables de tout jouer tout entendre…..et d’y réagir, ah oui j’ai ri, mais pas seulement, j’ai retenu mes larmes…
je me suis rappelée toutes les coiffures de ma vie…..pour finir en courts