jeudi 19 décembre 2024

Baptiste W Hamon concert à la Boule Noire le 17/12/2024


 • Récit -

1. Partir, filer, marcher droit. Retrouver l'errance,
Les rêves, le plaisir, des caresses et la forme, des croquis, au dos, des cartes à jouer vide et l'on descend calmement, déterminés.
2. Le mythe de l'Ouest, de l'ailleurs, les plaines immense à découvrir, redécouvrir, le costume à enfiler, à retirer peut-être car il fait chaud l'été là-bas et nous n'avons pas de temps à perdre et l'on se fiche du passé.
3. «Livin' on the road my friend, was gonna keep
us free and clean » disait le prophète", et l'on se
prend à imaginer la terre légère le long des pistes,
la vieille Ford - en quelle année sommes-nous ?
les paysages qui défilent, les bosquets, les cactus, les montagnes de schiste et de grés, les plateaux érodés.
4. On avance sans savoir, les yeux à demi clos, épris de nos humeurs nouvelles (Nous n'avions pas Souri depuis si longtemps !), Fruit de réticences oublié, et le ciel est vaste comme l'enfance qui se prolonge est-ce éternise.
5. On vaque tranquilles, à la recherche du silence, à se plonger dans cet ennui qui nous a tant manqué. Car nous ne le comprenions guère, et nous nous battions corps et âme pour le fuir et le crever.
6. C'était l'ignorance, alors. Ah! Si nous avions
su ! Comme il aurait pu nous ôter certains de nos doutes les plus abjects! Nous faire gagner du temps ! Comme il aurait pu nous préserver du mal, l'ennui ! Comme il aurait pu nous rendre libres!
7. On vaque tranquilles le long des routes, à la recherche du soleil, du sommeil, des courbures du temps, à la recherche de couleurs nouvelles, de ceci, de cela, et l'on se moque éperdument de tout, car tout est bien, désormais, sur l'horizon de nos cœurs apaisés.
8. Les panneaux kilométriques indiquent des chiffres qui ne racontent plus rien, et l'on se souvient d'un visage soudain, d'un amour oublié, qui se fixe sur la ligne blanche qui sépare les deux voies – à gauche, l'amertume, derrière, les regrets, tout droit… l'espérance certaine, le silence et le plaisir retrouvé, irrationnel et implacable que les paysages embrasent !
9. Finalement là-bas, une bicoque de bois derrière le talus, avec le porche, ce fameux porche, celui qu'on dessiner jadis en silence, au dos des cartes à jouer entre les cours d'algèbre et de musique. Avec ses colonnes fragile et sa chaise à bascule rouge très rouge tout rouge comme les espoirs lointain des amours éphémère, exclusive et absolue. Devions nous nous sentir coupables de cela ?
10. On gare la vieille Ford sur le bas-côté, per-
les rêves, le plaisir des caresses et la forme des sonne au devant, personne derrière, la route est
croquis au dos des cartes à jouer.
11. Celui qui a déposé cette maison la devant nous immenses à découvrir, redécouvrir, le costume à doit l'avoir fait pour une raison, il doit y avoir un là-bas, et nous n'avons pas de temps à perdre, et l'on se fiche du passé.
12. Et ça sent bon à gauche, ça sent bon à droite. qu'est-ce que….
13. On entrouvre encore davantage les yeux.
pas souri depuis sí longtemps!,
Le chemin s'élargit, un petit oiseau gris se pose sur notre épaule, nous chante un air tranquille: c'est l'enfance qui se prolonge et s'éternise.
une chanson de chez lui, une mélodie qui annule les frontières et revigore l'idée sourde de l'absence.
14. On se sent libres, enfin, rois, dans ce royaume
qué, car nous ne le comprenions guère, et nous où l'apesanteur des corps nous fait prendre
nous battions corps et âme pour le fuir et le crever.
conscience de la richesse de nos... de nos quoi?
De nos vides peut-être. On avance. On se trouve.
15. Le petit chemin égrène quelques panneaux de bois sommairement façonnés qui, disposés les uns après les autres, fabriquent le plus beau des poèmes, racontent un peu nos vies:
"LONERS WELCOME,
« WACKOES AND WEIRDOES
« WHORES, SAINTS.
« INDIANS AND COWBOYS,
"LOSERS, «FUCKERS, POETS,
"PREACHERS AND WANDERERS,
«JUNKIES AND ME»
16. On s'étale sur la route, on se relève, on se hisse sur le porche, ce fameux porche, la chaise rouge, le silence, très rouge, toute rouge, on sy assoit, levons les
et le plaisir retrouvé, irrationnel et implacable, que yeux au ciel. C'était ici, alors!
les paysages embrasent.
17. Il aurait fallu du temps pour le trouver, ce
9. Finalement là-bas, une bicoque de bois derrière paradis perdu, il aurait fallu le temps de le rêver,
le talus, avec le porche, ce fameux porche, celui le temps de le faire exister, de nous faire exister.
qu'on dessinait jadis en silence, au dos des cartes à jouer, entre les cours d'algèbre et de musique,
18. Le temps de lui donner sa forme singulière,
avec ses colonnes fragiles et sa chaise à bascule dos des cartes à jouer, entre les cours d'algèbre et rouge, très rouge, toute rouge, comme les espoirs de musique.
lointains des amours éphémères, exclusives et abso-lues. Devions-nous nous sentir coupables de cela ?
19. C'était une bicoque de bois, derrière le talus, avec ses colonnes fragiles et sa chaise à bascule rouge, très rouge, toute rouge, comme les amours revenues.
*Extrait de la chanson Pancho and Letty de Townes Van Sandt, à qui je dois tant
Voila j’ai piqué scanné mal un peu au hasard de la technologie qui scanne comme nous on respire, sur le Vinyle de #baptistewhamon : le soleil est bleu et le prochain concert j'ai déjà pris 2 places c'est le 10 juin un mardi à 20h à #lamaroquinerie
Et son dernier CD sur INSTA comme disent les jeunes…qui me font bien remarquer quelquefois que je perds la boule faut dire que je l’ai toujours perdue un peu beaucoup passionnément


C’est le disque blanc posée sur notre tablette à trésors ou c’est plutôt lui qui est en blanc et qui trace sa route

mercredi 4 décembre 2024

Barbara, mémoires interrompus au Studio Hébertot

                                      © Fabienne Rappenneau                                                                                        


le 3 décembre pour mon vieux blog (je rame parce que je le compose sur l'ordi avec la souris moderne ; sans fil...)
Ce spectacle je l'ai vu plusieurs fois... on reproche facilement l'enthousiasme en France aux spectateurs on les taxe un peu de folie, d'originalité, de "claque" pour les plus lettrés, (revoir sur ce sujet, pour ressentir l'étroitesse du carcan ; le gout des autres) ainsi la liberté sur scène de Catherine Piétri est millimétrée "mais à chaque fois c'est comme la première fois" et je pleure. le travail au théâtre permet de progresser incessamment,   et elle est au delà des cases : drôle ou tragique car elle, comme chacun d'entre nous on peut l'être en profondeur singulier et universel, et pratiquer l'art de vivre.

Je suis une spectatrice originale bref mais je pratique et fréquente le théâtre depuis plus de 30 ans et je sais combien le théâtre peut bouleverser la vie, et pour chacun le la conduire et le, la tenir éveillé à tous les âges. 

 Joshka Schidlow est avec Catherine Pietri et Pierre Cordier.

Barbara, mémoires interrompus
Adaptation/Jeu : Catherine Pietri
Mise en scène : Frédéric Constant
Durant les dernières années de sa vie, Barbara, de son vrai nom Monique Serf, écrivit le récit de sa jeunesse. Elle se souvient que durant l’occupation sa famille changeait sans cesse de logement qu’ils quittaient dans la précipitation. Elle a le sentiment, puisqu’aucun des siens ne fut déporté, qu’elle traversa cette période sans trop de mal. Les souffrances sont venues plus tard. Enfant éprise par l’écriture, elle constatait avec chagrin que son père ne lui manifestait aucune considération. Lorsqu’elle eut dix ans et demi, il abusa d’elle. Quand cet homme qu’elle craignait quitta le logis pour ne jamais y revenir, elle pu enfin respirer. Elle se désolera des années plus tard, dans une de ses chansons les plus fameuses, que son géniteur honni eut une fin solitaire et qui ne lui fut pas donné l’occasion de le revoir.
Elle rêvait de devenir chanteuse et à l’adolescence quitta Paris pour rejoindre Bruxelles. Elle y connut une vie de dérives, de galères, de dangers (elle échappa de peu à la prostitution) mais aussi de rencontres hasardeuses qui se révélèrent parfois miraculeuses. Elle fit dans la capitale belge ses débuts dans des cabarets où elle interprétait des chansons écrites pas d’autres. La gloire lui vint plus tard. Elle ne s’y attarde pas, n’en dit pas un mot.
Catherine Pietri, qui a choisit de reconstituer les premiers pas de celle qu’on appellera la dame en noir, fait une composition laquelle au fil de la représentation convint toujours davantage. Son jeu souvent narquois mérite amplement les éloges que les médias lui prodiguent.
Jusqu’au 20 janvier
Samedi 16h30 - Lundi 21h
0142931304

un autre article celui-ci "alambiqué" mais tellement juste pour ceux dont Barbara a tenu la main et le coeur au dessus des vagues des nuages

le 1er décembre
Oh oui embarquez qui vous voudrez ceux qui ont aimé de près comme de loin, Barbara ; après y être retournée avec Pascal, hier je pleure cet AM comme hier… en écoutant Catherine/Barbara… « je veux bien essayer d’y croire le cœur égratigné et c’est le désespoir » …. « l’ombre de mes amours anciennes….
J’étais précoce de tendres amours de gosses…. C’était vous déjà, le temps de décembre me gelait au cou…, il en fallut de peu pour que je perde patience… je suis partie loin de vous…. C’était un soir en septembre j’avais fini mon voyage qu’importe ce qu’on peut en dire…ma plus belle histoire, c’est vous…. »….  « Viens viens la joie de vivre…. » c’est les lundis à 21h et les samedis à 16h30 ah mon ami dit c’est pas un biopic ou une imitation, c’est au delà….et c’est du théâtre une très délicate mise en scène et une très forte incarnation #barbara #barbaramemoiresinterrompus #studiohebertot #catherinepietri

le 26 novembre
C’est sous ce soleil la exactement…
Noir ? Pas seulement, Barbara était drôle très drôle, comme ceux qui frôlent le désespoir…Barbara #barbaramemoiresinterrompus #studiohébertot Catherine Pietri

le 24 novembre
Nous y étions hier avec une amie encore 12 séances je voudrais y aller à toutes mais bon, j’ai ressenti déjà cela pour un autre spectacle avec Catherine PIETRI il y a longtemps je voudrais au moins que mes amis mes connaissances nos élèves y aillent à une représentation. Ce fut un partage exceptionnel avec l’envie oui de s’engager ad vitam pour la beauté l’enfance les grands mères les arbres chaque personne devrait avoir un bout de nature. Au moins un arbre dans sa vie pas pour le cadre de vie, mais pour la vie avec… Ce théâtre privé pratique aussi la qualité de l’accueil et la compagnie des affinités électives aussi, vous pouvez partager aisément avec toute l’équipe car le theâtre c’est un tout…et oui comme avec Barbara on pouvait simplement lui parler et elle nous parlait en chantant, jusqu’à nous faire croire qu’on était sa plus belle histoire d’amour et on y croyait…. CAR C’ÉTAIT RÉCIPROQUE #barbaramemoiresinterrompus
#Barbara #studiohebertot #theatre #lesaffiniteselectives #catherinepietri


Le 6 décembre
Une interview très complète avec ses extraits de répétitions de spectacles pour Catherine PIETRI et de chansons seulement…pour Barbara
https://akadem.org/monique-serf-la-dame-brune
Le 9 décembre
Un autre papier
https://www.lessoireesdeparis.com/2024/12/09/barbara-avant-barbara/theatre/isabelle-fauvel/35417/