mercredi 4 février 2009

"Un si funeste désir"de Roubaix à Paris

Je suis sur mon blog car j'ai comme perdu le sommeil, j'aime la nuit, plus du tout les soirées d'après le boulot, ce passage obligé, me désarçonne, ces changements professionnels et aussi de transport, sont-ils réèls, j'ai un besoin compulsif de sortir d'écrire.
comme dit une amie je ne suis pas encore calée
je déteste les fins d'après-midi
tout cela était-il nécessaire ? Ces évolutions, circonvolutions économiques ! me disent une seule chose : "je veux travailler encore..."




ROUBAIX / AU GARAGE
L'Oiseau Mouche aborde le désir
Publié le mardi 03 février 2009 à 06h00

Décor minimaliste et lumière tamisée pour ce spectacle étonnant de l'Oiseau Mouche.

Un cocktail plutôt étonnant. Mardi et mercredi derniers, le théâtre de l'Oiseau Mouche a présenté « Un si funeste désir », un mélange de textes abordant la nature du désir, sur une mise en scène de Cédric Orain.


EMMA CARLIER > Correspondante locale
Ce n'est pas une mais deux pièces qui ont été jouées dernièrement au Garage. Un Si funeste désir regroupe en effet deux textes et donc deux écritures. Celle des Charmilles de Jean-Michel Rabeux et celle du Mort de Georges Bataille.
Produit par la compagnie La Traversée, ce spectacle en cache un autre. « C'est une expérience double pour le spectateur, qui passe d'une forme à une autre, d'un univers à l'autre, raconte le metteur en scène. On lui fait entendre deux histoires pour chercher à mettre en lumière un désir funeste qui l'habite peut-être. »



Étrange jusqu'à la nudité
Les spectateurs se retrouvent d'abord plongés dans l'histoire des Charmilles. Sur scène, un seul personnage. Une femme de ménage témoigne de son enfance passée à la clinique des Charmilles, parmi des corps amputés et accidentés. Pour seul décor : une table, un seau et un balai.
Cette scénographie simpliste permet au public de se projeter dans une sorte de chambre froide ou de bloc opératoire. L'intérêt ?
« Montrer la fragilité, la douceur, la chaleur d'un corps, que contredisent la rigidité et la froideur des objets plastique-métal » , précise Cédric Orain.
Entre ensuite sur scène Marie. Une femme qui vient de perdre son amant et qui se donne à une série de supplices et de plaisirs érotiques. C'est la fable érotique du Mort.
Trois autres acteurs s'ajoutent à cette étrange histoire. Incarnant à tour de rôle Pierrot, la Patronne, le Nain, Édouard mort ou Marie. « Ils ne s'identifient pas à ces personnages mais portent ce récit comme une bombe, avec beaucoup de précautions et de tremblements », ajoute le metteur en scène. Tous dévoilent peu à peu leur corps jusqu'à la nudité.
La rencontre de ces deux textes n'est pas anodine. Réunis sous le titre d'Un si funeste désir, ces scripts portent un certain regard sur le corps. Ses douleurs, ses peines, ses excès... La pièce cherche « dans ses soubresauts, ce que le corps porte en lui d'insondable et de divin. » Un spectacle qui n'aura de toute façon pas laisser de marbre les spectateurs du Garage..."

Cela se joue donc comme précisé dans un autre article au Théâtre de la Bastille

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