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L’importance d’être Wilde de Philippe Honoré
Théâtre du Lucernaire à partir du 26 octobre 2011
Ce spectacle de Philippe Honoré dont nous avions chroniqué sur Publik’Art ici son adaptation de « L’amie ou des journées entières avec Marguerite Duras » nous plonge dans l’esprit so british et la vie du brillantissime Oscar Wilde. il ne s’agit pas d’une biographie savante théâtralisée mais d’une immersion désopilante dans la pensée aiguisée de l’écrivain, empreinte d’ironie et de provocation mais aussi d’un goût immodéré pour l’esthétique : un vrai régal.
Le dandy magnifique n’ayant eu cesse de revendiquer une liberté d’être et de combattre les préjugés rétrogrades de la haute société victorienne à laquelle il appartenait.
Dans un savoureux ballet qui ouvre la danse à grand renfort d’aphorismes, de situations biens senties, de piques et de paradoxes se cristallise avec finesse la personnalité imprévisible, subtile, et anticonformiste, d’une rare élégance, de Wilde.
Anne Priol, Emmanuel Barrouyer, et Pascal Thoreau sont les trois comédiens formidables et facétieux qui s’emparent avec allégresse et virtuosité de la parole de l’esthète.
Elle s’entrecoupe notamment de musique et d’extraits de ses oeuvres : « Le portrait de Dorian Gray » en passant par « L’importance d’être constant » ou la tragédie de « Salomé » ainsi que des lettres à Bosie dont nous avions chroniqué ici le texte « De profundis » et du réquisitoire implacable à son procès pour homosexualité qui le conduira deux ans en prison puis rapidement vers la mort, brisé et ruiné.
La mise en scène rythmée et très inspirée du directeur du Lucernaire, Philippe Person, réussit à imprimer un ton pétillant, irrévérencieux, excentrique, mais aussi tragique à l’instar de la vérité d’un homme dont le sceau du politiquement incorrect était aussi visionnaire que chevaleresque.
Un portait enlevé qui ne manque ni de folie ni d’audace car comme le disait Wilde « Les folies sont les seules choses que l’on ne regrette jamais »…
-Amaury Jacquet-
Vous y allez quand .... ça sert à quoi le théâtre ? si vous vous renfrognez, vous vous caparaçonner.... chez vous ! sous prétexte que c'est la crise !
je vous attends......
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