PUSH UP C'EST POUR QUAND, ça se finit là ce week-end qu'attendez vous je m'y suis précipitée avec 2 amis dont Pascal et on a aimé tous les trois et on est des spécialistes des relations hystériques et hypocrites de l'entreprise. Un gros plan au théâtre c'est forcément avec aussi la caméra. La technique de ce théâtre là est d'une exigence incroyable car il faut rythmer la technique comme un balai et ce sont les acteurs qui assurent la technique. Ils jouent à 100% et à 360°, 15 € les places et vous n'y allez pas pourquoi ? bien-sûr ce n'est pas le In, que fout la critique française à se précipiter pour le théâtre toujours aux mêmes endroits...... ah oui c'est vrai eux aussi sont eux aussi dans une entreprise. Eh bien eux les Estrarre à l'Etoile du Nord, ils sont presque libres avec Léonce et Léna, bientôt, et les termites ensuite, libres des maxi monstres du théâtre d'entreprise et de leurs politique de CE avec philosophes et psys collabos qui réfléchissent à nous intégrer davantage avec cocktails après spectacles divertissants pour recherche de mécénats....
Je me demande du cartel qui ils iraient voir nos bons critiques.... et nos bonnes entreprises : Jouvet et Dullin mais surement pas Copeau ou les Pitoeff. On en a parlé des heures de ce spectacle tragi-comique et l'on pourrait encore en parler et surtout on avait envie d'être entre amis loin du virtuel et des relations fausses entre collègues qui deviennent vraies car sinon on crève de l'exclusion. Toutes les obsessions de notre époque y sont : le sexe le sport les fringues le virtuel donc le porno et au final le régime de la grande solitude exploitable et exploitée surtout si on ne pense pas pour la guerre économique.
ce théâtre m'a fait penser au film de Tavernier : Mort en direct, un film trop visionnaire, qui n'a pas eu d'écho à sa sortie malgré son anticipation son côté visionnaire ou à cet autre film de (son site officiel ) Wenders qu'il "livre en 1991 Jusqu'au bout du monde, une ambitieuse fable futuriste qui déconcerte les spectateurs".
ou plus personne n'était dans le réel tout le monde se shootait à la vision par lunettes d'un monde virtuel... Acceptez qu'on vous tende un miroir...
http://spectacles.premiere.fr/
"L'univers impitoyable de l'Entreprise.... Une performance de comédiennes et de comédiens impressionnante tant par la qualité de leur interprétation que par le fait que leur rôle leur colle à la peau... On les regarde - et surtout ON LES ECOUTE BIEN... et on se trouve projeté dans son propre univers. Le texte est percutant : il est cruel tout en étant évidemment drôle. On ressent les fêlures derrière chacune/chacun mises magnifiquement en scène par le jeu des caméras... Leurs faiblesses ne peut être que confiées à une caméra et pour quelques instants seulement, puis ils redeviennent ce que la Société leur impose : des cadres performants forcément performants sinon ils crèveront..Bravo donc à Roland Schimmelpfennig pour son texte, au metteur en scène et enfin à cette troupe talentueuse."
c'est avec Stéphane Auvray-Nauroy
un acteur et prof et directeur d'acteur, entre Michel Aumont et Louis de Funès c'est à dire la largeur de jeu, la fréquence de tous les possibles, la capacité des ruptures, la sincérité...
il s'agit de former et non pas de formater, écouter ce qu'il dit sur son site, tissez....
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire