J'essaye les condoléances quand un ami de FB me dit qu'il est en deuil de sa maman, comme je peux, car d'ici c'est si loin, encore, mais je me sens impliquée par la justesse de ses posts, partages. Et donc à ce moment je ne vais pas me planquer. Car ça met 2 fois plus en tristesse la mort d'une rescapée(la maman de Michel Melki rescapée d'Auschwitz). Et puis toute cette menace orageuse entre sensiblerie et indifférence et je n'en suis pas exemptée qui sait si elle ne conduit pas à la haine au rugissement sourd devant l'urne ou aux manifestations dans les rues.
Mais les concernés savent qui sont les sincères : je suis fille unique ma maman a 91 ans et soigne mon papa bien-sûr avec de l'aide... mais comment est-ce que les hommes vivent, je suis à 600 km....
Vivement que le temps de travail de mes 40 ans s'arrête.
Je me suis réveillée en pleine nuit à cause d'une pensée ou de mon chat qui à force de se blottir contre moi prenait toute la place malgré sa petite taille,
de mon ami, qui s'étant couché beaucoup plus tard que moi ronflait profondément vers mon oreille ou à cause d'une pensée comme d'une crampe de l'esprit ?
Sur l'amitié.
"Parce que c'est moi parce que c'est lui" et si cette intensité comme celle de l'enfant ou du vieillard avec son animal de compagnie, comme celle du lecteur avec le romancier, comme celle à certains moments des homos avec les femmes, des femmes entre elles, des artistes et de leurs muses, comme cette écrivaine en chapeau et godillots qui parle de sa liaison de beuverie avec une autre écrivaine, comme les saouleries au champagne, comme les rencontres entre personnes très différentes : les maitres et leurs chauffeurs, certains voyageurs et leurs guides en des contrées aux antipodes de leur pays d'enfance, les enfants avec les inconnus, les chats et leurs blottissements, les fleurs et les affects.
Cette intensité qui nous manque tant quand elle cède comme celle quelquefois entre collègues, si cette intensité là n'existait pas en contrepoids, comme une parmi tant d’addictions, l'humanité serait rompue.
Mais quel lien a t-elle avec les atrocités ? l'injustice est-elle seulement virtuelle ? car il y en a un lien entre l'amitié et la haine
: antidote, compensation, précaution par la délicatesse...
Intensité qui abolit temps et frontières, comme l'homme avec le jeu, avec le ciel et les étoiles avec tous ces faux dieux car y en a t-il un seul de vrai ? pas plus pas moins qu'un ami sur la durée ?
Intensité que la musique qui vous fait danser dans un square ensoleillé une après midi chômée !Là c'est Chloé Lacan et Nicolas Cloche, il y avait une chanson sur une petite sœur .... et le malgré tout, une autre chanson un poème portugais... le 3 éme il jouait des instruments à vent dont le tuba, ah j'adore ça le tuba ! Et puis ils chantent a cappella des chansons comme le poème portugais, en faisant des percussions à même la peau, avec leurs mains des coups doux sur le thorax, c'est aussi bien que Camille et pourtant vous savez à 60 ans on a tout vu, comme ils disent certains amis qui a 40 ans se sentent avoir comme cent ans. Eh oui, l'espérance de vie a poussé grandi s'est élancée....ah Chloé avant elle était seule avec son accordéon....
et là les Yeux d'la tête les Enkiosqués c'étaient eux avec nous.
"Les enkiosqués un festival de concerts gratuits européens sous les kiosques dans les squares de Brussels Lisboa et Paris, soutenu par le Mouv´ Samedi, il y avait là ce concert gratuit une heure par groupe musical, des gens joyeux des fans absolus qui connaissaient les refrains, le groupe Les yeux dla tête, nous a tous fait chanté même Pascal : à la folie ! on a acheté les Cd ils ont fait venir les enfants tous les enfants sous le kiosque. Quels joyeux et bons musiciens ! Avant de toute autant qualité, il y avait un trio comme dans le film Jules et Jim, une femme et 2 hommes ; Chloé Lacan Nicolas Cloche aux claviers et au percus....."
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