Papa Merlin mon chien le plus bête selon Maman |
Papa Pilou mon chien le plus fou, selon tous, son amoureuse Princesse chienne du village et Minette |
Papa chez moi au 1er sur rue |
il est décédé le 30/10/2014 à Belvès à l'hôpital des suites d'une longue maladie
et de lui je n'ai plus que mes souvenirs et ceux de ma maman voilà !
c'est triste, et ça cogne quand même;
le trou noir ou l'infini.
Je ne suis pas croyante, lui ne l'était pas non plus et notre force c'est de nous imaginer nulle part ailleurs, qu'en les proches qui nous ont aimé, une fois qu'on est morts.
Aimés, on s'est aimés et donc on s'est engueulés, comment dit-on quand on est enfants : Papa m'a disputée, très fort.
Et aussi comme lui avait dit mon grand-père, vous ne taperez pas Nathalie chez moi,
d'accord Pépé Émile, mais alors en dehors... de chez toi, ça fait beaucoup de fois...
À CETTE ÉPOQUE, on nous mettait la fessée, on avait la main leste
et même si c'était pas tout le temps, voir même pas souvent, c'était avant tout un échec, du dialogue et de l'éducation.
Et pour cela je le redis ici mon père avant tout, m'a donné le goût du jeu, des livres, des histoires, du ciné etc.... de se faire et se défaire petit à petit, mais aussi de se refaire en digne autodidacte, ce qu'il était, et conteur porteur de poésies et légendes.
Il savait communiquer l'envie d'être heureux et de la partager cette envie, même si cela, ne durait que quelques jours : les fêtes ; il faut s'y préparer, installer les décors et puis ensuite ranger les lumières, les jouets restants, les rigolos comme les autres, les moches, les "rossignols" ceux qui mettent des années avant d'être choisis, comme un ours vert que mon père avait commandé, puis danser à peine, à de très rares occasions, nous avons valsé tous les deux, car ma Mère n'aimait pas cela, pour faire 3 petits tours jusqu'à la prochaine saison.... oui un peu comme au théâtre, y a de tout dans un magasin de jouets... Et tout dans le même sac...
ces champignons ont fait comme une couronne, un cercle parfait dans la nuit, qui sait pour marquer la zone d'atterrissage d'une petite soucoupe, certes, mais volante et venant d'un autre monde ! |
le mur d'enceinte... construit par mon père, inachevé. |
Nous n'étions pas, nous ne sommes pas des idéalistes, car ni lui ni moi avons eu une vie idéale mais bon je suis encore en vie...
et nous avons effleuré senti nos rêves se réaliser.
Mon témoignage lu au Funérarium, pour ceux qui n'étaient pas là, à la cérémonie pour son incinération, il est parti en fumées et en cendres dans son beau costume noir avec sa plus belle cravate et une chemise beige, sans chaussures sur le bout de ses pieds fragile et sans bruit.
Pardon(s) réciproques à mon papa, à mon père.
"Juste quelques mots, mon père était discret, mais il ne va plus vivre que par nous et dans nos souvenirs.Mon père était conteur et chercheur d'extra-terrestres, il aimait regarder dans le ciel ; le jour les avions, la nuit, il guettait les étoiles, mais aussi les soucoupes volantes.
Mon père avait du courage, c'était un bâtisseur, il voulait reconstruire, même si souvent il n'a fait que réparer.
Sa maison en Dordogne, sa propriété dans la région des rêves de celle qui l'a toujours inspirée : ma maman. Pas loin du pays de ses ancêtres disait-il ,on est jamais certain de la géographie quand on est trop enthousiaste.
Il a été employé dans une grande ferme, représentant d'un grossiste en jouets, c'est comme cela qu'il a rencontré ma maman et il s'est bien battu là aussi pour vivre le plus longtemps possible " surtout ces deux dernières années avec elle".
Je crois, je sais qu'on est jamais sûr quand on est enfant unique, de devenir quelqu'un, mais on essaie toujours de faire quelque chose de sa vie.
Mon papa s'est éteint juste avant Noël et pour un marchand de jouets, c'est bien parce qu'il n'en pouvait plus parce que sinon, il aurait encore accroché des guirlandes dans la devanture du magasin pour faire briller tous les yeux comme les siens quand il était ému. "
ÉCOUTEZ C'EST L'ORDRE D'UNE PETITE FILLE SUR LE FIL, À FLEUR DE PEAU, EN DEVENIR UNE VIEILLE DAME, LE DERNIER DISQUE DE HUBERT THIÉFAINE : STRATÉGIE DE L'INESPOIR... avec les sanglots froids de l’inhumanité.
Vitrines des Grands magasins Noël 2014
Aux Galeries Lafayette diables roses et démons pelucheux se disputent les paquets, sur l'Autre scène comme dans la Vraie vie nous sommes tous des Gremlins ou des Djinns. Ma mère dirait, elle qui alignait les poupées les plus belles dans sa devanture côté filles, pendant que mon père s'occupait du côté garçons avec les boîtes de trains et les circuits de voitures, comme c'est laid, mais elle ne vient plus depuis plus de 10 ans à Paris.
Le Printemps vise le long terme et englobe adultes et enfants.
Au Printemps, il y a plus de Mode Luxe en vitrine mais classique et donc comme avatar, non pas un sans formes, mais une sorte de petit prince anglais avec son ours et son parapluie. Ma mère a toujours dit, au Printemps c'est plus chic et ils sont plus gentils les vendeurs. Ce que j'ai aimé c'est qu'on s'y trouve comme au dessus de la vie, sur les toits de Paris ou vivant la tête en bas, notre sol dans cette autre dimension ne serait que le tapis des nuages et j'ai pensé bêtement que mon père y était peut-être à l'envers de notre réalité... en costume sombre cravate rose et chaussures anglaises jaunes avec mon imperméable qu'il aurait pris pour le sien et donc il y serait dans ce Paradis sans portefeuille ni papiers,
et je ne suis pas sure même là-bas que ce soit bien prudent. La mort le seul départ pour lequel nous n'avons pas à faire de bagages, comme quoi la mort est en cela, notre servante. J'espère que pour mon père, elle était en dentelles tulles noirs, en déshabillé comme sur la dernière photo, assise sur le toit de sa maison.
Dans le dernier film de Woody Allen que je n'ai pas bien apprécié car j'y étais déjà comme très fatiguée, dans Magic in the Moonlight, il dit que nous sommes tous condamnés à mort alors que pour la plupart nous n'avons donné la mort à personne. Le personnage comme le cinéaste y relèvent dans cette fatalité, comme une des pires injustices. Il dit aussi « Le poisson rouge ignore qui change l'eau de son bocal. » Télérama
et je ne suis pas sure même là-bas que ce soit bien prudent. La mort le seul départ pour lequel nous n'avons pas à faire de bagages, comme quoi la mort est en cela, notre servante. J'espère que pour mon père, elle était en dentelles tulles noirs, en déshabillé comme sur la dernière photo, assise sur le toit de sa maison.
Dans le dernier film de Woody Allen que je n'ai pas bien apprécié car j'y étais déjà comme très fatiguée, dans Magic in the Moonlight, il dit que nous sommes tous condamnés à mort alors que pour la plupart nous n'avons donné la mort à personne. Le personnage comme le cinéaste y relèvent dans cette fatalité, comme une des pires injustices. Il dit aussi « Le poisson rouge ignore qui change l'eau de son bocal. » Télérama
Dame longue et fine -comme je ne serais jamais plus- en robe de tulle noir |
**********************************************************************************
2 mois après, même pas, si jour pour jour, Noël est passé ...
et je suis allée avec mon compagnon dans cette Dordogne cercueil, à la lumière dorée, passer Noël auprès de ma Maman qui ne va pas très fort, en raison allons dire vite fait, d'un chaud et froid.
Texte lu par le fils/petit fils d'amis : Joël du Béarn devenu négociant en vin ; de mon père il a dit, il aimait le vin de mon grand-père, et comme Joël savait ce jour triste, il nous a offert 1 bouteille de jus de raisin doré, que nous n'avons pas encore goûté. |
Lettre de cette amie que j'appelais ma sœur d'Argelos du Béarn : Claudine |
Un extrait de la lettre de condoléances et de soutien à nos peines de Gérard, un de ses amis de régiment, l'une des meilleures période de sa vie |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire