André Brink est mort dans un avion-
Je n'aime pas cela, non pas André Brink c'est grâce à lui que pas une once, une miette, une réaction de racisme a pu naître en moi ; j'attendais, j'écoutais toujours ce qu'on disait de son nouveau livre. C'est l'écrivain de ma jeunesse révoltée et romanesque, l'un n'empêche pas toujours l'autre : la prise de conscience politique et la littérature
Phoenix film d'après guerre comme Eaux Lourdes pièce de théâtre (dont j'ai déjà parlé ici)
j'ai tellement aimé la fin...
Posté s/FB Le commentaire précédent je le double car c'est difficile à récupérer :
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=226584.html
J'en pleurerai mon commentaire précédent a disparu qui disait combien je reliais ce film à cette pièce pour la tension le suspense, l'attention, la fascination, d'une pièce, d'un film d'après Fassbinder. Et aussi pour la surprise de la fin, si on peut dire surprise pour le dénouement d'un drame, qui vous éclaire de l'intérieur. Et puis la pièce Eaux lourdes est du côté France et le film Phoenix du côté allemand. Et puis cela ne regarde que moi, les deux sur l'après de la dernière guerre mondiale, le juste après sur fond de trahison conjugale, auraient plu a mon papa et l'auraient fait bcp pleurer, car j'avais un papa qui savait beaucoup pleurer et cela entre autres, il me l'a bien transmis. Et j'en suis très fière, d'être ainsi lavée de l'intérieur.
sur FB : en passant
Yves Saint-Laurent : le 1er film sur le couturier vu en second, et je l'ai préféré
... pour les acteurs. pas seulement, pour la fin aussi... une phrase que j'ai tellement prononcée tellement aimé prononcer : "c'est beau ça !" par rapport au film de Bonello, les défilés ne sont pas assez ambitieux
Toutes ces fleurs, que ma mère jettent "au fumier " elles repoussent malgré tout et composent un massif de fleurs, une toute dernière fois ! Du jour au lendemain ma mère dit, elles sont moches ! elle dit cela aussi en regardant les femmes dans la rue, les photos de mode, ou moi. Elle me précise dans un éclat de rire : toi tu ne le dis pas des autres parce que tu as peur qu'on le dise de toi... ahahah je te fais un gros bisou quand même. Qu'aurais tu pensé mon père en l'écoutant en silence, comme tous les dimanches matin, dans ton fauteuil loin du téléphone où j'essayais vainement de te joindre, puisque tu nous laissais seules, au tél. Ma mère a toujours suscité ce curieux mélange de crainte de respect et d'étonnement car elle sait dire les sous-textes tout haut et dans un éclat de rire. Ma mère n'est pas gentille elle est d'une autorité fascinante de diseuse de vérités avec une voix et un rire de jeune fille. Son sous-texte à elle c'est qu'elle a envie d'être heureuse avec les gens à condition qu'on ne l'empêche en rien de faire et de penser ce qu.elle veut… par exemple en ce moment, des musulmans : "tous des arriérés. C'est bien fait pour nous on n'avait pas qu'à tous les recevoir comme on a fait"(pas eu le temps de placer Sarkozy et Kadhafi) "et puis ceux qui émigrent en général ne sont pas des gens biens"... Je vous laisse imaginer mes réponses... ma mère a l'inconscient au bord des lèvres et ne supporte pas, par dessus tout, que je parle du manque de culture ou de la religion "tolérante" de spiritualité accessible à chacun.
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