c'était une reprise !? au théâtre de l'étoile du Nord, Enfin la fin, ce texte de Turini : un auteur autrichien corrosif comme Thomas Bernhard et comment dire laissant de la place pour penser par
soi-même, rire, attraper des profondeurs de la poésie... ce n'est pas un vilain mot au théâtre. Et c'est joué mis en scène comme après la
dernière bande de Beckett... On est a la fois juge : comment ne pas détester ce personnage manipulateur, ne se trouvant plus, et tirant sur toutes les ficelles de la séduction et aussi presque de l'affection pour sa proximité et son courage son regard sur le jardin de son enfance. Qui l'a refroidi autant ? la vie....
Allez-y ça se joue encore ce soir, ne manquez pas ce vertige grâce au jeu inspiré débordant et si intime de Christophe Garcia masculin féminin enfant animal et qui danse si librement...malgré son grand manteau et son pyjama rayé pieds nus dans ses charentaises. Il est méconnaissable avec sa perruque grise d'homme à femmes...
Ce qui est incroyable c'est qu'on est au théâtre on le sait et on se dit quand même va t-il se tuer ou non ?
Ses élèves chez Florent, certains étaient dans la salle, ils étaient debout à la fin, et ils avaient bien raison. Car n'oubliez pas que cet homme acteur et professeur de théâtre est aussi un ange, c'est ce que je me suis dit quand j'ai eu l'occasion hélas unique de jouer avec lui et de danser le tango, avec lui, ce garçon est un ange et il peut tout jouer et en plus il m'a appris à jouer au whist.
Ah et puis l'Etoile du Nord est toujours ouvert même pendant les travaux ainsi il ressemble à un refuge une cave pendant les bombardements médiatiques électoraux de la vraie vie qui vous prend dans ses bras et vous lâche...
http://www.etoiledunord-theatre.com/programme/item/70-enfinlafin
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