"Je me réveille dans un corps qui n’est que le mien
mais persiste un temps le souvenir d’autres présences… de leur grâce, leur inimaginable grâce…
les bêtes de songes
A nice saturday for all of You"
Vivianne Perelmuter
Vivianne Perelmuter
Nathalie Feyt
quelquefois on n'y croit pas qu'on est là pour personne et qu'aucun lieu n'est pour nous quand on regarde au travers d'une vitre et qu'on est comme balancé au travers d'une banquette comme si on cherchait derrière tous les sons qui nous séparent une seule voix, un silence habité... celui
de ma grand mère comme quand petite j'étais à l'arrière de l'auto et que je pouvais mettre ma tête sur ses genoux entendre sa respiration et voir le jour se lever au travers de la buée sur la vitre de la voiture, on allait en vacances ou pour une cérémonie heureuse dans l'autre bout du pays, pour cela on partait très tôt, j'étais tellement contente de faire ma valise...
alors que maintenant je préfère les voyages dans ma tête.
Vivianne Perelmuter
Nathalie Feyt Quand je vois une biche, une daimne, jamais un cerf, mon père racontait qu'il en avait vu un énorme au milieu des bois avec ses bois.... je me dis qu'elle est venue que pour moi chevauchée par des fantômes. C'est comme une irruption du surnaturel...ou d'un monde d'avant ou d'après l'homme ou enfin dans un monde apaisé. C'est toujours à l'aube ou à l'aurore et ta photo avec son étoile de nuage me l'a si bien évoqué... tu la mérites cette photo c'est un instant qui se mérite comme une feuille qui avant de tomber, chute sur votre tête, un papillon qui se pose sur votre robe ou une chouette une dame blanche qui se pose à vos pieds quand vous dormez à la belle étoile, c'est arrivé à un ami ou quand une hirondelle a besoin de vos mains pour repartir dans son ciel...
"Les poètes meurent donc aussi...
On le sait bien mais on ne peut y croire, se le représenter, tant on a vécu avec eux, grâce à eux.
Que La Nuit s'accroche mais Que Ce Monde demeure
Car il n'a jamais été question d'autre chose que de lever un autre possible dans le réel,
Retrouver l'aube partout
Partout"
Vivianne Perelmuter
Nathalie Feyt
quelquefois on n'y croit pas qu'on est là pour personne et qu'aucun lieu n'est pour nous quand on regarde au travers d'une vitre et qu'on est comme balancé au travers d'une banquette comme si on cherchait derrière tous les sons qui nous séparent une seule voix, un silence habité... celui
de ma grand mère comme quand petite j'étais à l'arrière de l'auto et que je pouvais mettre ma tête sur ses genoux entendre sa respiration et voir le jour se lever au travers de la buée sur la vitre de la voiture, on allait en vacances ou pour une cérémonie heureuse dans l'autre bout du pays, pour cela on partait très tôt, j'étais tellement contente de faire ma valise...
alors que maintenant je préfère les voyages dans ma tête.
Vivianne Perelmuter
Je me souviens du sentiment, lorsque j'ai pris la photo, de me trouver jetée dans des temps anciens, face à une silhouette primitive .
Un homme ?
Une femme ?
Qu'importe. Juste une silhouette. Un signe parmi les autres, écume du jour, ce jour-là
Et la mer forcément, en général et en particulier, pour l'infini qu'elle porte et parce qu'elle vous rince, radicalement
Désirer être rincée, purgée
Mais au réveil se souvenir de la subtilité inouïe du philosophe qui, refusant tout système, rajoutait « L’organisme, il faut en garder assez pour qu’il se reforme à chaque aube. »
Cette phrase en ce moment me fait pleurer.
Un homme ?
Une femme ?
Qu'importe. Juste une silhouette. Un signe parmi les autres, écume du jour, ce jour-là
Et la mer forcément, en général et en particulier, pour l'infini qu'elle porte et parce qu'elle vous rince, radicalement
Désirer être rincée, purgée
Mais au réveil se souvenir de la subtilité inouïe du philosophe qui, refusant tout système, rajoutait « L’organisme, il faut en garder assez pour qu’il se reforme à chaque aube. »
Cette phrase en ce moment me fait pleurer.
Nathalie Feyt "il faut en garder assez" : ni trop peu ni trop, simplement assez, mais dans quelle mesure ? cette photo fait partie des photos de Vivianne avec deux n , images plus fortes que la légende, et pourtant la légende....
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