Voilà c'est fait ! oui la réopération depuis...
https://www.facebook.com/stephane.combe.77/posts/1710300629000806
Cette vidéo m'a fait rire alors que le 26/09/17 j'étais triste.
Cette question : comment ça va ? avec un vieil ami, on se la posait toujours en souriant, parce que nous étions plus jeunes, son hypocrisie nous heurtait l'oreille. Certes c'est une formule de politesse et il est quand-même préférable de poser vraiment la question et d'entendre la réponse mais c'est aussi une marque d'affection, de la vie sociale à l'inverse de la mort sociale, c'est un sourire surtout pour ceux qui ne vont pas...
Mais pour les êtres de sensibilité délicate, l'hypocrisie s'entend comme une fausse note.
Au bout de plus de sept mois de grands travaux pour "longue maladie" ou plus couramment appelée cancer, les personnes n'ont plus trop envie d'avoir de vos nouvelles car la situation officielle n'évolue pas. C'est un peu comme si vos amis étaient à peu près tous partis en voyage. Et ce n'est pas plus mal ! car répéter ce que je n'arrive pas à retenir, me laisse comme épuisée, du sens commun des mots.
Les ongles sont tombés, les cheveux repoussent à peine, cela ne se voit pas.
La chimiothérapie est terminée depuis 20 jours mais je me sens toujours oppressée et les rdv, les soins continuent. En fait j'en sais la fin mais je n'y crois pas.
Je devais être opérée en ambulatoire mardi dernier ce 26/09 mais cela a été annulé. Un nettoyage au pourtour de l'ablation de la tumeur, une petite anesthésie 20mn pas plus.
Tout d'abord un malentendu, le RDV était fixé à à 13h mais je n'ai pas vu la trace de l'appel audio de l'hôpital, comme quoi l'horaire avait été avancé à 11h. Ils n'ont pas essayé ni de me joindre sur le fixe ni de vérifier si j'avais rappelé pour accuser réception du message.
Moi qui disait vouloir arrêter le temps, pour ne pas être face au pire, qui finira forcément par arriver, et est-ce le pire à certains moments cruels souffrants angoissés et terrifiants de l'existence ?
Là c'est gagné, je suis garée en double file pour une semaine parce que l'opération a été annulée puis reportée à mardi prochain.
Des amis, la famille me rappellent pour savoir si je ne souffre pas trop !
Pourquoi ce loupé, comme lorsqu'on rate un train, on reste un instant perdu sur le quai, abandonné par le temps.
Tout cela parce qu'aussi j'ai eu plusieurs interlocuteurs qui ne m'ont pas donné les mêmes recommandations : "vous pouvez prendre un petit déjeuner avant 7 h, six heures avant l'anesthésie", "il ne fallait rien prendre après minuit", "eh bien là ! vous pouvez prendre un deuxième petit déjeuner".... "-à quelle heure vous avez mangé, je suis docteur et je travaille avec votre chirurgien...
-je viens de finir là une tartine et j'ai repris un thé il y a 5 mn !!!" ai-je répondu vers 10h30
et je vous épargne le temps d'attente pour obtenir en ligne les secrétariats des services impliqués : gynécologie oncologie et chirurgie ambulatoire, les communications coupées quand enfin on les obtient...
En clinique, je n'ai subi, en chirurgie ambulatoire que la pose du cathéter, la veille j'avais eu comme seul contact le chirurgien, qui m'avait dit de ne rien prendre après minuit. Pendant l'intervention avec une anesthésie locale, nous avions ri tout le temps.
Là, ce lendemain du 26/09 pour l'hôpital, j'ai eu en ligne la chirurgienne, elle m'a rattrapée en m'appelant sa patiente et en me faisant sourire, ce sera pour la semaine prochaine,
toujours le mardi à 7h15 et je ne mange rien après minuit.
le dernier bouquet apporté par un livreur pour mon anniversaire |
le seul endroit où il y a du réseau |
Vue de notre chambre |
Y a pas de réseau ! |
Nos figues blanches |
Les figues rouges du voisin |
Je m'appelle Pompon, personne n'entre sur mon territoire sans mon consentement |
Congelés depuis 2015 ils étaient bons ces cèpes |
pendant ce temps là des amis gardaient chez nous notre féline |
Ils sont rentrés... |
La chirurgie ambulatoire même si vous êtes en tête de liste vous êtes trois quatre alignés dans les salle d'attente, puis celle de réveil, et enfin celle de repos, tous en peignoir blanc chaussettes-chaussons anti dérapants gris. Avant avec charlotte chapeaux en papier tissé bleu, tous aussi ridicules de ne pas vouloir se mouiller la tête... après sans, les plus à l'aise l'ôtent tout de suite. Avant on pourrait croire qu'on va se rendre à la piscine encore un peu enfantins, après non.
J'ai eu mal oui après, mais les anti-douleurs sont efficaces et aussi pour faire grimper mon diabète, la cicatrice est rouge enflée, derrière les petits pansements transparents qui se décollent tout seuls après une semaine de douches au savon.
Je suis inquiète car je ne comprends rien au compte-rendu opératoire, mais je vais pouvoir l'apporter à mon médecin généraliste.
Et dans trois semaines au minimum, j'aurais les résultats des analyses, qui me seront donnés par la chirurgienne, alors que les séances de rayons auront commencées...
Revenons à nos photos ce dimanche nous sommes allés à une brocante, auprès de la librairie Au plaisir des yeux rue Raymond Losserant, j'en ai pris mon cher ami et compagnon, Pascal, du meilleur et du moins bon, aussi, je me suis dit que je recommençais ainsi à toucher de plus près la vie déjà avec le regard.
Tarifs de détectives d'un cabinet à côté de chez nous, des sourds mais c'est bien-sûr ! |
Mes autres amis qui sont partis en voyage de l'autre côté de la Méditerranée, sont partis loin, c'est pas si grand pourtant la Méditerranée, ils ont créés deux blogs déjà l'un pour correspondre avec des enfants des Hautes-Alpes.
https://lautrecotedelamediterranee.wordpress.com/2017/09/27/marie-ecce/
https://www.memotrips.com/fr_FR/carnet-de-voyage/-lamour-est-du-voyage--267150/-260331
Je me demandais si partir loin n'était pas le seul moyen de s'extirper de la déprime ambiante, de se sentir indispensable. Ici on a tout pour être heureux et on se paye le luxe d'être en dépression permanente, sujet à tous les types d'addictions. Comme avoir des nouvelles sans arrêt de ceux qui vont plus mal, voir qui meurent atrocement, on les trouve aux infos, on les identifie, on les compte mal car on les cible, les met en tas, sans que cela puisse vraiment représenter de la proximité pourquoi ceux là et pas les autres... et pourquoi pas ici dans mon immeuble? Ainsi la victimisation ou l'imitation du bourreau sont au paroxysme dans nos sociétés occidentales et la folie s'engrange s'égraine comme un chapelet sans dieu ni prières et aboutit à ne plus voir les gens les voisins les amis on devient intelligent à s'isoler ? On s'envoie des textos et on fait un jogging.
Avec nos animaux de compagnie et notre téléphone intelligent, nous nous éloignons les uns des autres, critiques installés dans un mirador et sommes tous adeptes de recevoir des nouvelles, des notifications, regarder les réseaux sans être vus pour certains hypocrites ? mais moi j'insiste... rien ne vaut les siestes crapuleuses,
les goûters à discuter de tout, sans exclure les confidences, l'intime,
les lectures d'un soir chacun avec des textes et un petit quelque chose à manger ou à boire,
un cinéma avec deux trois amis,
aller au théâtre et se retrouver ensuite pour dîner, les brocantes,
les promenades au square....
les expos avec des amis qui aiment et savent regarder avant de prendre des photos éventuellement, ou même la bibliothèque municipale.
Mais tout de même en vieillissant il ne restera plus que ces réseaux la radio et la télé les animaux de compagnie et c'est mieux que rien.
Pour finir c'est quoi dévorer un livre c'est comme un peu rire ou pleurer malgré soi et on est obligé de réfléchir après. Le dernier livre d'Amélie Nothomb qui m'a intrigué par le titre : Frappe-toi le coeur et le sujet : la jalousie d'une mère envers sa fille mais cela ne s'arrête pas là, je ne l'ai pas lâché et j'ai aimé après réflexion, c'est un livre qui coule tout seul.
Frappe-toi le coeur, d'Amélie Nothomb est un imbroglio, d'histoires gigognes qui ne nous loupent pas, mais qui nous font du bien pour revisiter nos vies avec nos mères pour identifier nos amis qui peuvent cacher nos ennemis,
prêts à nous immobiliser, à nous utiliser jusqu'à la lie, voir nous faire régresser un temps mais n'est-ce pas un cheminement par lequel il est bon de passer même si la porte est étroite, eh oui ! même les pervers narcissiques nous invitent à rencontrer d'autres amis... à aider leurs enfants qui passent par le même chas de l'aiguille que nous, à repérer leurs grands yeux épuisés.
https://lautrecotedelamediterranee.wordpress.com/2017/09/27/marie-ecce/
https://www.memotrips.com/fr_FR/carnet-de-voyage/-lamour-est-du-voyage--267150/-260331
Je me demandais si partir loin n'était pas le seul moyen de s'extirper de la déprime ambiante, de se sentir indispensable. Ici on a tout pour être heureux et on se paye le luxe d'être en dépression permanente, sujet à tous les types d'addictions. Comme avoir des nouvelles sans arrêt de ceux qui vont plus mal, voir qui meurent atrocement, on les trouve aux infos, on les identifie, on les compte mal car on les cible, les met en tas, sans que cela puisse vraiment représenter de la proximité pourquoi ceux là et pas les autres... et pourquoi pas ici dans mon immeuble? Ainsi la victimisation ou l'imitation du bourreau sont au paroxysme dans nos sociétés occidentales et la folie s'engrange s'égraine comme un chapelet sans dieu ni prières et aboutit à ne plus voir les gens les voisins les amis on devient intelligent à s'isoler ? On s'envoie des textos et on fait un jogging.
Avec nos animaux de compagnie et notre téléphone intelligent, nous nous éloignons les uns des autres, critiques installés dans un mirador et sommes tous adeptes de recevoir des nouvelles, des notifications, regarder les réseaux sans être vus pour certains hypocrites ? mais moi j'insiste... rien ne vaut les siestes crapuleuses,
les goûters à discuter de tout, sans exclure les confidences, l'intime,
les lectures d'un soir chacun avec des textes et un petit quelque chose à manger ou à boire,
un cinéma avec deux trois amis,
aller au théâtre et se retrouver ensuite pour dîner, les brocantes,
les promenades au square....
les expos avec des amis qui aiment et savent regarder avant de prendre des photos éventuellement, ou même la bibliothèque municipale.
Mais tout de même en vieillissant il ne restera plus que ces réseaux la radio et la télé les animaux de compagnie et c'est mieux que rien.
Pour finir c'est quoi dévorer un livre c'est comme un peu rire ou pleurer malgré soi et on est obligé de réfléchir après. Le dernier livre d'Amélie Nothomb qui m'a intrigué par le titre : Frappe-toi le coeur et le sujet : la jalousie d'une mère envers sa fille mais cela ne s'arrête pas là, je ne l'ai pas lâché et j'ai aimé après réflexion, c'est un livre qui coule tout seul.
Frappe-toi le coeur, d'Amélie Nothomb est un imbroglio, d'histoires gigognes qui ne nous loupent pas, mais qui nous font du bien pour revisiter nos vies avec nos mères pour identifier nos amis qui peuvent cacher nos ennemis,
prêts à nous immobiliser, à nous utiliser jusqu'à la lie, voir nous faire régresser un temps mais n'est-ce pas un cheminement par lequel il est bon de passer même si la porte est étroite, eh oui ! même les pervers narcissiques nous invitent à rencontrer d'autres amis... à aider leurs enfants qui passent par le même chas de l'aiguille que nous, à repérer leurs grands yeux épuisés.
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