vendredi 12 juillet 2019

Dora Maar et Préhistoire une énigme moderne


Centre Pompidou
Dora Maar et les squelettes






recherche pour crème anti-rides






Les frères Prévert















Leonor Fini

Frida Kahlo

Dora Maar par Picasso












Dora Maar (1907-1997) 
cette exposition démontre comme il était facile de se retirer pour une femme de la scène artistique malgré une œuvre colossale elle a été réduite au rôle de « la muse de Picasso ».
toutes les peintures paysages sont très marquantes alors que de petits format, singuliers et aussi fortes que celles de Nicolas de Staël.

Quelques souvenirs de Dora Maar

DORA et PABLO
Dora Maar (Henriette Théodora Markevitch) est née à Paris le 22 novembre 1907, d’un père architecte croate et d’une mère catholique de Tours. Après quelques années passées à Buenos Aires, la famille rentre à Paris en 1926.
Dora Maar, comme elle s’appelle maintenant, suit les cours d’une école d’art avec Jacqueline Lamba, future femme d’André Breton, avant de devenir photographe, principalement de mode.
Liée avec Georges Bataille, elle fréquente les surréalistes, qui adoptent son Portrait d’Ubu comme icône.
Quand elle désire rencontrer Pablo Picasso, elle demande conseil à Jacqueline, qui lui suggère d’aller dans un café où il a ses habitudes -ce qu’elle fait sur le champ-. Un après-midi, au début de 1936, au café des Deux Magots, elle sort un petit canif et le plante dans la table plusieurs fois entre ses doigts, en égratignant de temps en temps ses doigts, et une goutte de sang vient tâcher ses gants de dentelle noire, avec des roses...
Le geste attire Picasso, qui demande à Paul Eluard de le présenter à la jeune femme, qui lui parle espagnol... le reste de l’histoire est bien connue.
Ils partent ensemble, dans le sud de la France, à Mougins, avec Paul Eluard et Nusch, (autre muse du surréalisme) Man Ray et son amie Ady. A Paris, c’est elle qui lui signale l’immeuble où Picasso installera son atelier : 7 rue des Grands Augustins, l’immeuble où est situé Le chef d’oeuvre inconnu de Balzac, et où avaient lieu les rencontres du group Contr-attaque dont Dora a fait partie.
Elle réside dans son appartement 6 rue de Savoie, à deux minutes des Grands Augustins, arrivant dans l’atelier de Picasso uniquement quand il le lui demande. Au moment de l’événement terrible de Guernica, c’est Dora qui photographie Picasso en train de peindre son grand tableau à ce sujet. C’est aussi Dora à laquelle est identifié « la femme qui pleure » dans le tableau. On dit que, bien souvent, passant dans la rue de Savoie, Picasso avait l’habitude de dire « là-dedans réside Dora qui ne s’arrête pas de pleurer. »
Il y avait de quoi : non seulement du fait des rapports continus du peintre avec Marie-Thérèse Walter, mais également à cause de ses accès de cruauté. Finalement, en 1942, lors du commencement des rapports de Picasso avec la jeune Françoise Gilot, Dora commence à montrer des symptômes de folie, cause de son traitement à l’asile de Sainte-Anne, d’où Jacques Lacan la sort à la demande d’Eluard et de Picasso. Lacan raconte qu’il aurait pu la mettre dans une camisole de force ou entre les bras de l’Eglise.
Cette dernière solution sera la bonne, et elle se retira petit à petit dans sa maison de Ménerbes, en Provence, que Picasso lui avait donnée, et dans son appartement rue de Savoie.
De la rue de Savoie viennent les livres et objet de la vente, livres-témoins de ses relations constantes avec
l’avant-garde parisienne, et de sa liaison avec Picasso, qui ne peut s’empêcher d’exercer sa créativité sur tout, êtres ou choses, qui passent à sa portée. Un peu comme s’il ne voulait pas d’une vie autonome pour son amante, Picasso appose sa marque jusque dans l’intimité d’un envoi, ou d’un petit portrait de Dora, si reconnaissable avec ses longs cils, que l’artiste l’a répété à l’envi.
Et que pensait Dora Maar de ces portraits? « Ce sont tous des Picasso, pas un n’est de Dora Maar.... Croyez-vous que cela m’importe? Madame Cézanne s’en soucie-t-elle? Et Saskia Rembrandt? »
Mary Ann Caws
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Préhistoire une énigme moderne,
Et pour se donner des pistes des ouvertures un avenir interroger la préhistoire en tant qu’artiste... « aujourd’hui à un tournant anthropologique majeur, la quête des origines aide à mieux questionner le futur de l’humanité »






Vénus des Eyzies 

figure féminine dite Venus de Lespugue 23000 ans ivoire de mammouth





Richard Long 1991 Snake Circle


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