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Je pense que déjà tous les parents c'est à dire des anciens élèves et les enseignants en tout genre doivent aller voir ce spectacle car c'est quand même incroyable ce qu'on fait endosser aux élèves comme caricature d'eux-mêmes et qu'on oblige les profs aussi à acquiescer à toutes les décisions, on les oblige à suivre la politique de l'administration pour "le bien des élèves". Je me souviens d'une prof d'allemand(2ème langue) et d'une directrice d'établissement appuyée par la Censeur qui se sont entêtées à mon exclusion après la 1ère. Le professeur de français professeur principal, alors que j'étais en A -section littéraire de l'époque- et avait 13 de moyenne, m'avait dit, je n'ai rien pu faire, il était si sincèrement désolé. Comme dans les entreprises, le pouvoir pyramidal est quasiment absolu.
Nota bene pour ceux qui aiment Philippe Duclos, vous le retrouverez, ceux qui l'ont découvert dans les Séries (Engrenages : le procureur)ou au cinéma avec son air dégingandé et sa limpidité de jeu sur fond de mystère humain.
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Le cours classique au théâtre du Rond Point a beau faire froid dans le dos... ainsi l’école et son ordre autoritaire se sont ils figés? je suis un peu restée coi. Il y a un des deux rôles celui du professeur principal joué surtout dans l’écoute qui est disproportionné par rapport à celui du censeur interprété par Philippe Duclos.
Le beau c’est l’épure dans le décor un couloir et le devant, le derrière des portes du couloir, c’est cela l’école non ! les personnalités des élèves y sont invisibles ; les comédiens se servent du public comme élèves....Je crois qu’il faudrait que j’y retourne quand ils auront réglé la climatisation. Nous étions trois et la 3ème personne plus en forme que nous deux, n’a pas du tout dormi et a déclaré, c’est tellement cela ! Après une nuit de sommeil c'est le genre de spectacle qui fait son chemin...Et j’ai envoyé à une de mes meilleures amies ce message.
Le beau c’est l’épure dans le décor un couloir et le devant, le derrière des portes du couloir, c’est cela l’école non ! les personnalités des élèves y sont invisibles ; les comédiens se servent du public comme élèves....Je crois qu’il faudrait que j’y retourne quand ils auront réglé la climatisation. Nous étions trois et la 3ème personne plus en forme que nous deux, n’a pas du tout dormi et a déclaré, c’est tellement cela ! Après une nuit de sommeil c'est le genre de spectacle qui fait son chemin...Et j’ai envoyé à une de mes meilleures amies ce message.
-oui c’est, c’était intéressant, efficace un peu trop construit dans la mise en scène, trop de blancs et de hors champs, mais très efficace dans le texte et l’interprétation. Il faisait trop chaud dans cette salle et Pascal et moi n’avons pu résister à la somnolence....
du théâtre entre rêve et réalité
du théâtre entre rêve et réalité
l'avis de Pierre Notte
"Bonnet de bain de rigueur et maillot ad hoc, le prof d’anglais fait la brasse dans la piscine. Il accompagne les élèves en cours de natation. Mais deux collégiens se jettent sur lui, jouent à le couler. Il a bu la tasse, l’enseignant qui sort de l’eau, choqué. Mauvaise farce ou tentative d’assassinat ? L’institution publique se mobilise. Les élèves, les collègues, la principale, le censeur des études. On veut comprendre, on extrapole. On délire beaucoup aussi. Autorité abusive, surinterprétation, bonnes intentions et folies d’un système en roue libre... Au collège Trinité, tout s’enraye et s’enchaîne, avec malice et cruauté, jusqu’à la catastrophe. Rires salvateurs et stupeur glaçante. Le romancier Yves Ravey, professeur d’arts plastiques et de lettres en collège, auteur de pièces de théâtre, dont Dieu est un steward de bonne composition mis en scène par Jean-Michel Ribes au Rond-Point en 2005, compose les plaidoyers des parties adverses. Joël Jouanneau, metteur en scène, auteur, et Sandrine Lanno, fondatrice de L’Indicible Compagnie, signent l’adaptation du roman. Issue de l’Unité nomade de formation à la mise en scène du Conservatoire national supérieur d’art dramatique, Sandrine Lanno dirige deux comédiens face aux spectateurs devenus tour à tour élèves, membres d’une commission ou profs dans un duel au sommet. À partir du fait divers, événement anodin ou tragédie emblématique, les débats dressent des portraits drôles et féroces d’une humanité qui prend l’eau, perd pied et se noie."
Article de la Terrasse et l’avis de Mélanie Menu : (nous n’étions pas à la même représentation, je ne l’ai pas vue)
Acteurs merveilleux, scénographie brillante de simplicité et texte superbe... Courez-y !!!
Une critique exhaustive et attentive de Web Théâtre
4 - 29 SEPTEMBRE 2019
SALLE : JEAN TARDIEU
celle du bas à droite en descendant au restaurant...
HORAIRES : DU MARDI AU SAMEDI, 21H - DIMANCHE 15H30 - RELÂCHE : LES LUNDIS ET LE 10 SEPTEMBRE
DURÉE : 1H40
https://www.theatredurondpoint.fr/spectacle/le_cours_classique/
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