lundi 30 décembre 2019

La belle Hélène

Oh j’en suis à la moitié et je le regarde en voiture sur mon petit écran de tél., vivement la maison, pour saisir l’ampleur de ce tableau, quel écrin dans lequel on a envie de tamiser toutes les réalités pour qu’elles soient comme dépassées. Les hommes les femmes du chœur sont comme mis en beauté donc féminisés et j’ai bien ri déjà : le poupon pour Achille, la lettre tenue à l’envers,  pour le calembour et vous Jean-Claude Saragosse, le plus crédible des fous ambassadeurs à la voix grave pour nous entraîner vers un pays des merveilles...  bravo à vous tous....des baisers musicaux quelles voix quels jeux d’acteurs, quels maquillages, costumes, perruques, décors, accessoires, animaux géants... Les embouteillages, la grève tout cela on oublie.... en vous écoutant, regardant... même d’une lucarne. 

Voilà c’est fini !!! J’ai tout, re-regardé la première moitié sur notre grande télé et j’ai regardé la suite en me disant mais comment ça peut s’arrêter là.
C’est unique c’est pour moi aussi la suite un peu de ce film avec Catherine Frot  sur Miss Jenkins : Marguerite de Xavier Giannoli avec aussi Michel Fau dans le rôle de son professeur de chant, une résurrection du jeu mélangé au chant lyrique, n’y a t’il pas une frontière à dépasser, Michel Fau s’en affranchit comme dans le film, où il chantait Paillasse, un opéra très mélo, sur la jalousie d’un clown. C’est avec beaucoup d’humour que Michel Fau joue une scène de lever de rideau à plus de la moitié où il joue qu’il n’arrive pas à jouer les grands textes, en Menelas le roi de ceux qui s’imaginent le roi des cocus, et qui le deviennent.... Les opéras qu’ils soient bouffes comiques ou mélos, plus on les regarde plus on s’y téléporte.... quand c’est mirifique....



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