En passant sur les chemins on a trouvé ces deux sacs lâchés à Monestier... d'Ambel, pour un moment et bien-sûr on a pensé à Lise et Frédéric qui se sont arrêtés de marcher pour là, se poser en Slovénie. Et si nous devenions avec un peu d'entrainement, tous des héros, sans cape, au quotidien...
Entre deux voyages ils habitent à Aubessagne (où nous avons passé une semaine) dans le Champsaur, ce livre c’est sur l’Afrique de l’Ouest mais sinon là ils sont partis à pied à travers les Alpes en Italie jusqu’en Slovénie donc en passant par le Haut-Adige ... https://www.notos.co/albums/xwuC6VBa6s#c-cm8F
Lise Bellynck et Frédéric Aspisi : rapport au monde, voyage
C’est quoi être dans un rapport d’égalité avec quelqu’un ? C’est être soi face à l’autre dans un voyage au long cours, et s’arrêter au milieu de nulle part pour passer l’ornière, se retrouver alors qu’on est perdu bien loin des sites touristiques certes mais pas seulement bien loin des gens qui vous connaissent si bien qu’ils oublient de vous rappeler qui vous êtes ou voir même de vous le dire... ils sourient à tous vos défauts manques de confiance : tu deviens con casanier replié en zone de confort... tu arrêtes de faire de ta vie un art de vivre..... à moins que tu fréquentes des autres... par tous les
Chemins possibles...
Si tu le lis tu seras un peu là bas et surtout dans tes pompes sur les traces politiques et humaines d’un avenir à « sciencer »
C’est 12€ aux Éditions Spinelle ils mettent un certain temps à le livrer aux libraires mais sinon sur le site par CB ou Paypal
Ah j’ai oublié de vous dire que c’est un livre qu’on peut lire à voix haute comme de la poésie à quelqu’un qu’on aime et c’est pas si fréquent, si c’est un enfant un ado, lui expliquer les termes qu’il ne comprend pas, s’il le demande, où commencer par là : tu sais ce que c’est les grins de thé ? Et la dolo... et puis tu choisis
Page 21 « .... de toute façon, il fait trop chaud pour travailler. Ce n’est pas que la vie s’arrête, c’est que le temps est fatigué – il se repose car ce n’est pas facile d’arriver jusqu’à ce village au milieu de nulle part. »
Page 63 « la chaleur, pas celle du sud de l’Europe, la chaleur du midi du Sahel. Celle qui fait que les œufs dans ce recoin que tu appelles cuisine, couvent seulement. Tu en casses un et c’est un embryon et un cœur qui bat. Et le deuxième aussi. Et ainsi de suite et tu ne comprends qu’après coup que c’est la chaleur qui les a couvés – c’est seulement le soir que tu comprends l’horreur. Tu ne manges plus d’œuf pendant plusieurs semaines. »
C’est à quatre mains une femme un homme et pas une goutte... en trop...et c’est un livre d’adultes libres
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire