Comment le théâtre s'empare-t-il de la question du soin et de la maladie : fictions, écritures du réel, textes originaux, adaptations… En lien avec les spectacles Apnée de Sophie Torresi et La Maladie de Sachs adapté par Delphine Lefranc du roman de Martin Winckler, et en compagnie des autrices et auteur
Luc Jenny, Frédérique Keddari-Devisme, Laura Mariani et Amandine Sroussi. Rencontre animée par Michel Cochet - collectif à mots découverts
Voilà ce que j’ai retenu …. Et n’est pas nommée la personne Marie Astier comédienne créatrice du spectacle Hors de moi d’après le livre de Claire Marin. Elle était avec nous dans le public . Le thème comment représenter la maladie au Théâtre Sans complaisance (sauf que pour moi la complaisance c’est comme l’objectivité difficile à définir et différent pour chacun…. 2 écueils (qui permettent aussi de toucher le public) le pathos et le comique épingler les ressorts de dramaturgie du pathos et du comique après seulement un travail au plateau Comment faire se projeter les spectateurs en incarnant les patients au plus intime. Par exemple pour l’autisme une spectatrice atteinte de ce trouble neurologique avait fait la remarque pour le côté sans fard des réactions ou des questions posées et aussi le côté disponibilité totale pour ces centres d’intérêt qui deviennent obsessionnels et ainsi connaître l’entièreté d’un sujet ou retenter multiplier les auditions par exemple pour chanter…. Et donc elle la spectatrice lui avait dit après la représentation : « vous avez rendu ma vie belle » Après une dame très intéressée et amoureuse du théâtre est venue me voir car j’avais demandé que les personnes avec qui je travaillais un projet de représentation sur l’Homme qui, avaient peur de la caricature…. Et voulait des précisions sur les références du texte. Elle m’a parlé d’un écueil à ses yeux c’est l’entre soi, en utilisant le théâtre pour raconter sa propre histoire…….Thérapie ?! Bon je vais aller voir en attendant les spectacles aux déchargeurs En apnée et la Maladie de Sachs : avec comme ligne de recherche la maladresse du corps :comment se conduire avec les patients pour ne pas les prendre dans ses bras ? ne pas devenir fou ? Une autre façon d’épingler le sujet sans prendre en otage le spectateur le mettre en position de voyeur, utiliser les pulsions de vie que représentent le merveilleux face à la mort, à l’irrémédiable maladie chronique à vie. Comme l’a si bien écrite Frédérique Keddari-Devisme, dans sa pièce : « l’infini du baiser » par l’amour, l’introduction d’un personnage « le désir » comme une échappée vers le merveilleux. |
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