Quand tu vois cette exposition au Musée Jacques Chirac du Quai Branly tu sais à quel point s’il reste encore des dieux sur terre que leurs ombres et leurs lumières sont impressionnées sur les pellicules puis sur les films numériques des films indiens de Bollywood et de toutes les cités du cinéma là-bas. Les indiens encore jusqu’à très récemment allaient jusqu’à 5 fois par semaines au cinéma. Les acteurs y sont des supers stars….
En bonne occidentale je n’avais été voir de l’Inde dans les années 70 que les films de Satyajit Ray influencé d’ailleurs par le cinéma occidental en noir et blanc.
Et bien plus tard j’avais, avec une amie une de mes amies Sophie, été voir un film de trois heures comédie drame musicale danse et tourbillons de figurants costumes chantant dansant quel dépaysement ! Mais nous avons pris des chemins différents l’une et l’autre.
Quelquefois on se laisse comme des niches à étoiles à lucioles avec certains amis qu’on ne rouvre pas avant longtemps.
Eh bien là cette semaine qu’avec notre nièce anglo-saxonne, j’ai retrouvé intacte l’exaltation d’une rencontre avec les contes, les mythologies, les fêtes populaires de tout un peuple.
Et ce musée est vraiment très beau les lumières les jardins je vais pouvoir y retourner souvent, les premiers pas sont derrière moi…
Ces voyages là, à travers le cinéma d’un pays m’ont toujours été comme des cartons d’invitation aux voyages à travers l’être et le néant et la joie et toute l’humanité pas à pas reconduite enluminée peinte photographiée puis filmée jouée dansée aimée. Les hommes indiens pleurent et les femmes dansent tourbillonnent dans les fumées révélées par les lumières des projecteurs, comme dans les scintillants regards des spectateurs, le cinéma y reste une boîte magique.
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