En partant faire une course, en chemin il y avait comme à tous les printemps une brocante dans les rues et le receleur quand je lui ai dit en souriant sans plus d’explications je prends la licorne en photo m’a dit je vous la laisse pour 4 €
Blaise Jouhannaud (Tom Wingfield), nous guide et rythme la danse avec justesse et talent. C’est un jeune homme un peu mystérieux, plein de rêves qui nous attendrit.
Antoine Maabed (Jim) est un frétillant galant plein de vivacité et de joyeuseté qui nous ravit.
Florence Le Corre incarne avec grand brio Amanda Wingfield, elle est tour à tour autoritaire, charmeuse, coquette, désespérée, drolatique, elle nous enchante.
Alice Serfati (Laura Wingfield), nous émeut, elle déborde de fragilité et de délicatesse avec un naturel déboussolant.
critiquetheatreclau.com /Claudine Arrazat
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La très complète critique de David Rofé-Sartati pièce vue le 6 avril 2025 sur site de l'autre scène.org
Une critique délicatement observée d’une de nos si attentives et singulièrement douées, d’une de nos élèves amateures au cours du 20h, tous les lundis au Lucernaire.
« La Ménagerie de Verre
Tennessee Williams situe sa pièce au milieu des années 40 dans un État du sud de l’Amérique et fait le portrait de la société dominante des planteurs de coton où régnait préjugés et faux-semblants à travers trois personnages d’une famille modeste et en souffrance.
Laura, la fille handicapée, enfermée dans son monde imaginaire, sa « ménagerie de verre », interprétée par Alice Serfati, si émouvante d’innocence.
Tom ( Blaise Jouhannaud) le fils falot, poète sans ambition dont le seul souci est d’échapper à sa mère Amanda, possessive et autoritaire, abandonnée avec ses deux enfants par son mari dont le portrait trône au mur du salon.
La mère, magistralement interprétée par Florence Le Corre, remâche ses regrets d’une jeunesse et d’un amour perdus, ses rancoeurs d’une vie terne et déclassée, et reporte sur ses enfants son désir de revanche.
L’arrivée de Jym( Antoine Maabed), enthousiaste et fougueux, l’ami de Tom que celui-ci a invité sur les instances de sa mère pour le présenter à sa sœur offre une brève parenthèse joyeuse et un espoir, vite déçu car Jym est déjà fiancé. Son départ replonge la famille dans la solitude et le désarroi.
Dans le petit espace de la scène du Paradis au Lucernaire , Philippe Person a su recréer par la musique, les lumières, les pans d’obscurité ou le noir complet , une atmosphère pesante et morne, le cruel contraste entre un dîner réussi et joyeux et la montée progressive d’un drame intérieur.
Le ton est juste, les comédiens nous font vibrer.
Un grand Bravo »
Annie Buzzi
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