publié par Joshka Schidlow le Allegro Théâtre -
C'est un très bel article comme d'habitude pour le dernier spectacle plus intime de Madame Mnouchkine de Joshka Schidlow.
À propos de l'intimité, il y a la pudeur qui chez chacun, martèle le refus à autrui d'accéder aux secrets de chacun au mystère sans beaucoup de délicatesse. Et quelquefois d'aller sur scène, cette façon d'"acter", d'exhibition au travers de rôles et/ou de spectacles, permet de reconstruire les ponts levis, les fosses d'alentour, les meurtrières de la forteresse du cœur et de l'évanescente âme, intouchable autant le savoir...
La pureté en chacun est d'autant disparue que le paradis sauf exceptions illisibles aux adultes... à part quelques vieilles âmes et les touts petits enfants avant l'école et quelques fous qui meurent avec lenteur du manque d'écoute à leurs délires.
Aimer quelqu'un, quelque chose est le seul chemin d'accès.
"Je m'appelle Garance... un nom de fleur... je suis vivante". Arletty dans Les enfants du Paradis
Le théâtre est à tant de facettes déclinables toute une vie au travers de tant d'auteurs acteurs créateurs que vous êtes...
Et dites-vous bien que personne ne comprend tout... une fleur jetée sur les tombes des mots perdus que sont les malentendus, que les représentations en partage avec un public.
- Comme la lecture d'un roman, la rencontre d'avec un tableau une sculpture un film...
- Oui
- Et la musique ?
- c'est par le fait au delà des mots, sans les mots, susceptible de pouvoir toucher totalement comme d'être utilisé, de manipuler les foules par des interprétations sirupeuses ou pompeuses.
- à l'excès une drogue, une forteresse sans moyen d'accès, abstraite à autrui qui n'a pas la même oreille ?
- un échappatoire, un moyen de nager dans le désert, comme toutes ces personnes avec leur casque dans les transports, qui sait ? Chacun son alcool, ses larmes sur son jardin, comme avec la nature, aimer un paysage !?
- mais il faut beaucoup se cultiver d'exigence, avec la musique. C'est l'art sublime...
- J'en sais rien. J'y vais je voulais partir tôt au bureau et me voilà reconduite ici attachée à mon blog
- "pour le meilleur et pour le pire"
- Sans filets et sans images... pas envie d'aller sous les vents qui tempêtent dehors.
Les musiciens pour se souvenir de leurs notes jouent dans le silence, tapent sur l'invisible le placement de leurs doigts partout sur une table, sur une barre de métro, sur l'étui de leur instrument, ils font du tambour...
- comme les comédiens retrouvent leur texte quand ils refont leur parcours de déplacements dans l'espace de leur chambre ?
- Voilà ! avec une seule image. Arletty, dans Garance...
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