lundi 19 avril 2010

PHOTOS de répétitions et je veux aller voir les Oiseaux... Tchekhov : prochain de nos spectacles petits mots et le Cheik blanc de Fellini

Les mères amères les fils et les filles uniques -atrophies de l'étouffement, l'isolation, les couvertures de blocages pour simplement en-tendre le son de la voie aimée et ou haïe ; maman fille mais où es-tu grand-mère ? la guerre des pouvoirs imbriqués, jalousies, le rôle du père médiateur. Relations de la guerre des trois.
rien de ce qui est de toi,
Haies de moi à toi,
qui me hait ? moi, ta mère unique
rien de ce qui est de toi est né de moi,
N'apprendre qu'à remercier, accepter,  ralentir toutes les pulsions de libérations
Je veux tant te comprendre, te contenir que je te rejette,
je ne réfléchis pas, plus par moi-même, dans la glu,
l'intelligible n'est surtout pas là!
Rien de toi ne me ressemble : ratures, déchirures, couvertures, défaites,
débâcle de l'amour gratuit : -ne crains rien, petite mère, je ne ferais rien tant mieux que toi,
A ses temps, les gestes atrophiés, inexprimés ; on s'étreignait tout habillé pour ne pas caresser la peau incarnée.
A sept ans ?
Son temps s'arrête quand l'âge de raison vient, je renais
A mon temps, les enfants se mettaient nus mais ne se touchaient que dans la glace du miroir, avant d'aller sur scène ou entre deux couloirs noirs, la pupille et l'éteint, le tain de la glace sans tain.
La caméra gratte les fenêtres, pare-brises dépolis, photos pour y voir.
Les manteaux trainent au soleil, les mères qui soigneusement les brossaient après chaque sortie au milieu du dehors : des autres... les enfants adultes les resalissent toujours,
Ils n'entretiennent "les oiseaux comédiens" que leurs plumes...

Il y a beaucoup d'enfants ébouriffés, maladroits chez les apprentis du vol  vers l'infini, l'aller sur scène ? c'est dans un rectangle pas plus grand qu'une salle de séjour avec deux portes vers les autres pièces et une grande baie vitrée sur la mer qui s'entend et qu'on ne peut oublier, il faut oser lui parler à la mer ou à l'océan, ça dépend des courants d'air du ciel et du vent... ça dépend des soirs. Écouter la mer comme dans ses coquillages, aux publics rendus mollusques quelquefois, la scène c'est comme la plage de minuit.
Chez "les oiseaux comédiens", chez les amateurs qui ne veulent jamais finir leurs préliminaires : d'apprentissage du texte, c'est inédit pour chacun, le refus de grandir, retourner en congélation c'est à dire dans un ventre froid, indifférent comme l'écho de sa propre voix. Les enfants non-désirés n'arrivent pas à apprendre leurs textes ?!
Pratiques de la méditation pour faire silence de toutes ses voix parasites ?

Ils écoutent, la voix solitaire qui les juge, demandez-vous qui c'est ?
Ils sont encore dans le murmure de leur père-mère à l'oreille qui bâillonnent tous leurs cris et ou les virent en fous-rires, pour que l'apprentis-sage ne sache, ne se lâche.
Au théâtre le texte n'est qu'un moyen de faire silence et de marcher beau et de vibrer en chansons de gestes.

On ne frappe plus, quand c'est le spectacle, il va falloir y aller tout seul pour sauver le tout et aussi les autres...
textes sus et costumes qui brillent, maquillages, accessoires, les téléphones s'arrêtent dans les coulisses
vous êtes enfin sans autres pensées que jouer et avec ce public.

Hier j'ai vu très tard "le Cheik blanc" premier film noir et blanc de Fellini, j'en connaissais déjà toute la musique.
C'est à savoir, à voir et à revoir, sur un des câbles de la télévision : rétrospective de tous les films de Fellini, mes chers élèves pour l'intelligible, vous devriez faire des soirées Fellini. L'acteur y est montré.
C'est Alberto Sordi, la femme clown Giuletta de Federico, Federico et Giuletta... comme c'est beau comme aussi le Casanova de Fellini et tant d'autres de ses films.

Et donc à la Comédie Française, il y est joué avec Madame Catherine Hiegel, dernier spectacle à la Comédie Française, de la doyenne redevenue sociétaire honoraire... Les Oiseaux d'Aristophane, dans une mise en scène d'Alfredo Arias. Les oiseaux sont des "Oiseaux comédiens".

Et si quand, on mourrait, on redevenait oiseau ? loin loin de la société à ras de terre.
Il faut toujours mourir un peu pour rentrer sur scène.

Notre prochain spectacle d'élèves sera sur Tchekhov : Oncle Vania, La Cerisaie, La Mouette, Les trois sœurs, longs extraits des grandes pièces, scènes de groupe.
Pour toutes les photos des répétitions, allez voir sur Face Book
http://www.facebook.com/album.php?aid=45373&id=1577173448&l=3af04c2c41
http://www.facebook.com/album.php?aid=45990&id=1577173448&l=a9050c2435


1 commentaire:

Luc a dit…

Bonjour je trouve tout votre début de texte très intéressant ! Est ce que cela vient de textes théâtrales? Si oui lesquels, j'aimerai pouvoir les lire. Merci !