lundi 29 août 2011
Impardonnables de Téchiné
LÀ OÙ LES LIVRES SONT CHEZ EUX
J'ai cueilli très vite ce matin cette critique, elle correspond assez bien à ce que j'en pense depuis hier fin d'après midi. J'y suis allée par erreur, dans une salle où je n'ai jamais mis les pieds jusque là... Alésia côté mistral...
je me suis laissée embarquer par la ville les personnages ce qu'ils font d'impardonnable, sur les violences les incompréhensibles dont on est l'otage quand on aime quelqu'un un peu longtemps ou depuis peu. Aimer : les relations homos, hétéros, parents enfants, enfants parents, riches et moins riches, détectives, écrivains et des autres plus incongrus. Les personnages passent par le bateau sur la lagune. Et ils sont locataires d'une grande maison, comme propriétaires d'une petite baraque loin de la ville : "j'ai un bateau c'est d'ailleurs la seule chose que j'ai... "Jeunes, vieux, une bande son par moments presque inaudible des dialogues, rien ne m'a fait sortir de ces personnages. J'en aurais bien repris.
Le film risque d'être meilleur que le livre ? je verrais bien. À cause de l'adaptation à Venise alors, ou plus exactement, à cause de l'adaptation aux abords de Venise...
sur Allo Ciné
LÀ OÙ LES LIVRES SONT CHEZ EUX
Impardonnables, André Téchiné
"Francis décide de s’isoler à Venise pour écrire son prochain roman. Il rencontre Judith, agent immobilier, qui lui propose la location d’une maison sur l’île de Sant’ Erasmo. Rapidement, Francis et Judith vont vivre ensemble. La fille de Francis, Alice, les rejoint l’été avec sa fille adolescente Vicky. Mais au bout de quelques jours, Alice est partie et ne donne plus de nouvelles.
“Impardonnables” est une adaptation du roman de Philippe Djian que je n’ai pas lu. Et si j’ai eu envie de voir ce film, c’est en premier lieu pour Venise (et aussi pour André Dussolier que j’aime beaucoup). Je ne connaissais donc absolument pas le scénario original.
Honnêtement, j’ai trouvé cette histoire assez lente, et longue donc. Mais, bien que n’ayant lu que deux romans de Djian (Incidences que j’avais beaucoup aimé et “Vengeance” le dernier en date que j’ai détesté, et dont je ne pense pas avoir parlé ici), j’ai vraiment retrouvé son univers dans les images de Téchiné, dans les dialogues, dans les regards, dans le jeu des acteurs.
Après m’être renseignée, il s’avère que le roman ne se passe pas du tout à Venise mais au pays basque, à la frontière espagnole. Eh bien j’ai trouvé que transposer l’histoire à Venise était très judicieux. Après tout, la Sérénissime est connue pour tellement de choses, et je ne parle évidemment ici pas de ses attractions touristiques.
D’ailleurs, j’ai aimé voir Venise sous l’œil du réalisateur : dans les vignes, sous la brume, le soir sans personne dans les ruelles, Venise de loin… Aucune image, ou presque, de carte postale. On sent la vraie Venise, et pas du tout la Venise touristique.
Les relations entre les personnages sont ambigües, les regards d’André Dussolier peuvent faire froid dans le dos…
Alors oui j’ai apprécié ce film surtout pour le jeu des acteurs, pour le fond de l’histoire, même si j’ai toujours du mal à comprendre ce genre de personnages qui ne savent pas vivre et aimer (mais ça c’est la verve de Djian il me semble). Et pourtant, sur le coup j’ai trouvé ça vraiment longuet. Mais à tête reposée, je trouve que c’est un très bon film.
Et je risque donc de me pencher bientôt sur le roman de Djian, à défaut de ne pouvoir partir à Venise prochainement…"
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