Voilà cela fait déjà, une semaine que j'ai vu MELANCHOLIA à deux au cinéma et en DVD de notre fauteuil hier après midi, MADADAYO plus... seule, ce n'est pas un film à compagnonnage avec ceux qui n'aiment pas les films à rythme lent.....
Melancholia pourrait être le dernier film de Lars Von trier, quoique ses films, donnent tous l'impression qu'ils pourraient être souvent des testaments, des fresques avant suicide. Le véritable point commun c'est la beauté des ciels et surtout que je les ai vus à la même période.
Madadayo d'Akira Kurosawa est beaucoup plus encourageant, quoique !
http://shangols.canalblog.com/archives/2007/11/04/6773533.html
C'est incroyable ce que l'on peut décrire, peindre, exprimer au cinéma, si j'avais été meilleure élève, j'aurais jamais tant bu, du cinéma et manger, du théâtre. Quoique.... A la base il faut de la gourmandise et de l'empêchement, de la difficulté à dire ou à montrer ce que l'on ressent. C'est comme une grosse pierre que l'on roule devant ses pas et qui disparait quand seulement on ouvre la porte de la chambre obscure du rêve d'autrui.
Je lis beaucoup moins car pour lire, vous allez rire, il faut que je sois plus tranquille. Que je prenne toutes dispositions pour m'asseoir sur la grosse pierre, et ne pas m'endormir, par la fatigue accumulée, à la pousser l'entrave.
Dans Melancholia j'ai pu revoir mon cher Kieffer Sutherland, et j'ai ri intérieurement mais alors très intérieurement de lui avoir donné ce rôle ; Lars von Trier m'a toujours fait penser à Fassbinder. Ce ne sont que des persécuteurs d'eux mêmes arrêtons de lui tomber dessus, à Lars Von Trier.
Il faut s'écarter beaucoup de soi même et des aprioris que l'on peut avoir sur le peu glané récolté puis délesté pour comprendre aborder un de leurs seuls films c'est un mélange de beauté et de souffrance. Mishima (ce que j'en connais) est de la même veine arrachée.
Assez de carrefours grouillants de soi je vais essayer de vous trouver pour vous engager à entamer cette connaissance qui permet de mettre bas et de porter haut, le plus d'images possibles.
Ces deux films sont pour et malgré leur esthétisme extrême pour tous publics d'accès simple pas comme un des derniers films de Godard.
Comme dit mon ami après la Melancholia c'est la claque, mais on n'est pas déprimé. On se sent heureux d'être là...
ce que j'ai écrit sur le réseau FB à propos des 2 films qui commencent par la lettre M...
un film : en DVD à apprendre par cœur MADADAYO, d'Akira Kurosawa, après 50 ans.... Pour les autres une visite suffira... et comme c'est un DVD de chez MK2, vous avez des ajouts dont des scènes commentées(Charles Tesson), qui apprennent à regarder un film. C'est sur la vieillesse et la place des chats et l'enseignement, c'est le dernier film de Kurosawa, donc, on dit un film testamentaire, une fresque de vie. Il y a une femme aimante et assistante jouée par une très grande actrice japonaise.
MELANCHOLIA
Je tombe sur cette critique alors que je n'arrive pas à émerger du film que nous avons vu hier. Cette critique est abjecte et simpliste, oh mon Dieu !!! Ce monsieur est un homonyme d'un autre Philippe Person de théâtre lui. Cet homme là voit des nazis partout déjà Clint Eastwood, il fait partie de cette caricature de critiques qui tirent à boulets même pas rouges, sur tous ceux qui deviennent célèbres à la réalisation
Melancholia http://www.froggydelight.com/article-10745-Melancholia
Lars von Trier (août 2011)
Réalisé par Lars von Trier. France/Danemark/Suède/Allemagne. Drame. Durée : 2h10 (Sortie le 10 août 2011). Avec Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, John Hurt, Kiefer Sutherland, Udo Kier, John Hurt et Charlotte Rampling.
On se souvient qu’au dernier Festival de Cannes, Lars von Trier a fait du ramdam en affirmant, en conférence de presse, qu’il admirait Adolf Hitler. Illico, le provocateur a été déclaré persona non grata sur la Croisette et les Festivaliers se lamentèrent grave sur l’inconduite de ce mauvais garnement qui lui coûtait, à coup sûr, une deuxième Palme d’or tant "Melancholia" était un chef d’oeuvre.
Heureusement, la blondeur absolue de Kirsten Dunst sauvait l’honneur du déshonneur en obtenant le prix d’interprétation de la blonde absolue. Quelques mois après cet épiphénomène festivalier, en découvrant "Melancholia", ce n’est pas Lars von Trier qu’il faut blâmer mais la critique qui a persisté à séparer l’oeuvre de son auteur et qui n’a pas décelé la cohérence entre les propos du réalisateur et l’esprit de son film.
Heureusement, Froggy Delight est là pour sauver à son tour l’honneur d’une critique tête de linotte qui n’a pa "vu" que si "Melancholia peut être qualifié de "grand film", il faut ajouter aussitôt "nazi" à "grand film". Car Lars von Trier n’a pas trompé son monde en vantant le chancelier allemand apôtre du nihilisme et de l’horreur : son film en est une démonstration carrément abjecte.
Et nous pesons nos mots ! Amateur de métaphores et de symboles qui nourrissent son cinéma virtuose et maniérée, vain et vil, Lars von Trier n’y va pas par quatre chemins idéologiques.
En deux longues parties, il dénonce d’abord la société occidentale chrétienne symbolisée par le rituel d’un mariage dans la haute société bourgeoise pour ensuite vanter le chaos final dont se réjouit la jeune femme blonde antichrétienne aux dons surnaturels, tout ça évidemment sur cette musique wagnérienne qu’aimait tant qui vous savez.
Justine , cette "surfemme" au prénom sadien, annonce la fin du monde en passant son temps à prendre des bains pour se purifier dans sa robe de mariée-vierge qui se refuse à son époux idéal-idéaliste parangon des valeurs occidentales pour se donner finalement au premier venu - un rustre du bois dont on fait les reîtres ou les SS. . Au passage, seront condamnés la compassion incarnée par Claire, la sœur chrétienne, et le progrès chanté par le mari humaniste de Claire.
Pour le peu finaud Lars On Trier, la vie est un insupportable golf à 19 trous, le dix-neuvième trou étant sans doute ce qu’on imagine puisque c’est là, dans un bunker (tiens, tiens !) qu’elle se donne trivialement à la petite frappe sans qualités.
La question qui se pose n’est pas de démontrer que Lars von Trier a franchi la ligne de l’idéologie fasciste, puisque depuis "Element of Crime" et "Europa" le Danois surdoué n’a jamais varié d’un iota antihumaniste et fournit des preuves constantes de sa noire pensée, mais d’essayer de comprendre pourquoi la critique se refuse à cette lecture. Et pourtant, von Trier s’amuse, consciemment ou pas, à donner de quoi bien le lire.
Dans "Melancholia", une scène est éclairante. Justine, fuyant un instant son trop parfait mariage, se réfugie dans la bibliothèque du château où sont exposés des livres d’art ouverts aux pages de l’art abstrait On y découvre des Kandinsky, des Malevitch et autres Mondrian... Et que fait notre héroïne, apparemment sans penser à mal ? Elle leur substitue d’autres livres et remplace tous ces tableaux que les nazis qualifiaient d’art dégénéré par des Caravage, des Bruegel ou des préraphaélites anglais, tableaux qu’aimaient s’accaparer le gros Goering...
Si l’on osait, on irait plus loin... Allons, osons ! Justine a un cheval... qui s’appelle Abraham.... Sa sœur dit incidemment qu’elle a été la seule à pouvoir le dresser. Dans une scène précédant le néant final, elle n’hésite d’ailleurs pas à le frapper violemment... Qu’insinue donc ce bon Lars en faisant de cette blonde germanique quelqu’un qui maltraite Abraham ?
Ceux qui iront vérifier nos dires découvriront aussi cette scène "kitsch" où la belle Kirsten Dunst est nue dans la forêt montrant son athlétique constitution "aryenne". On suppose qu’elle s’est baignée ou qu’elle s’apprête à le faire dans une lumière verdo-bleuâtre filtrée et dans une attitude qu’auraient aimé saisir les peintres en bâtiments de l’art pompier hitlérien... Brouh...
Que les inconscients qui s’attendent au chef d’oeuvre vanté par les experts en cinéma se préparent au pire qui est sur l’écran. "Mélancholia" n’est pas un monument pour mélancoliques mais un bréviaire qui ravira les bas instincts des plus extrémistes d’entre nous. À l’heure où leurs idées progressent partout en Europe, il serait temps que Lars von Trier soit pris au sérieux plus pour ce qu’il n’a pas cessé de montrer que pour ce qu’il a avoué un jour de beuverie cannoise.
Philippe Person
quand fait-il son propre film, ce Philippe Person là...
30 août, 13:53 ·
Nathalie Feyt Melancholia met mal à l'aise c'est esthétique oui c'est admirablement délicatement joué par les femmes et les hommes, c'est construit comme une allégorie ?! c'est inattendu de pièges à la beauté à la vanité... les humains sont mauvais ou "mélancholiques.." comme des fleurs qui se savent elles vénéneuses. Je signe que j'ai besoin comme un besoin viscéral de cette beauté là....
30 août, 13:59 ·
Nathalie Feyt Attention, ce monsieur Person sait lire un film, alors que le réalisateur pose question, lui, Monsieur Person, donne sa réponse. Il fait son film dans le film...
30 août, 14:04 ·
Nathalie Feyt Et je donnerai plutôt comme dans les films de Fassbinder, un être extrèmement écorché vif, qui pose en illustrations cinématographiques tout le monde qu'il entend;;.. avec toute son histoire d'Art y compris....
30 août, 14:09 ·
Nathalie Feyt "la blonde abandonnée" comme égérie du nazisme ?! une Walkyrie déboussolée encore passe...
30 août, 15:06 ·
T........ : "Merci de nous signaler ce philippe person là qui n'est qu'un critique et qui n'existe que par ses critiques ! L'Art est difficile mais la critique est aisée !"
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