Ma L.....
J'espère que tu es bien rentrée et qu'un bon feu t'attendait.
Je suis allée donc hier soir voir Noces éphémères pour ensuite un débat filmé avec Xavier Leherpeur et le réalisateur beau et jeune iranien de Reza Serkhanian.
Le film est très intéressant et très bien réalisé : car bien loin des aprioris sur l'Iran et sans scènes d'exposition, on comprend très vite par exemple qui sont tous les personnages. Comme dans le tableau de Bruegel, son cinéma, c'est pour faire passer l'humain, a t'il insisté avant tout.
Il a réalisé avant ce 1er long métrage des documentaires dont un en Afrique sur les rituels. Ce qui lui a donné un oeil plus extérieur, sur tous les rituels et donc ceux de la religion musulmane en Iran. Xavier Leherpeur a insisté sur les regards d'observation, par exemple, celui de la petite fille.; sur les portes, les fenêtres, la circulation, la qualité du scénario... A l'origine de son scènario, le souvenir de la mort de son Grand-Père
Du passé, on se croit dès le début du film, sorti pour passer... au présent, les 2 petits enfants qui ont peur du masque, que porte leur père et qui les poursuit et qui après nous montre son vrai visage en parlant à sa femme, qu'il avait cette tête là quand elle l'a épousée.
Après, il nous a donné tout le périple et les aléas du tournage. Son atout principal le temps. Le temps pour le casting, aller chercher la femme en voiture qu'il connaissait d'un documentaire, loin de Téhéran et la choisir elle parmi toutes les comédiennes pros qu'on lui proposait, celle qui fait la "féministe musulmane". Convaincre le vieil acteur très connu en Iran, de raser sa moustache et de tout changer en lui. Son actrice principale n'est pas comédienne, elle est plus comment dire réalisatrice militante, elle a été arrêtée poursuivie pour avoir tourné sans voile. Sa production, coproduction avec l'Iran, le dédale pour les autorisations de tournage. Au final, sa position à ce réalisateur passeur, fut celle de se présenter comme seul responsable et de soutenir que son film est considéré par les pays extérieurs, comme un beau film sur l'Iran. Il a été inquiété pour ruse...
Xavier Leherpeur nous a parlé ensuite, (il nous reconnait maintenant )de la scène très belle où la petite fille sous le chador et assise sur une banquette, fait sa maison et demande aux 2 garçons qu'ils disent bonjour en entrant . Ensuite une des femmes vient enlever le grand voile... Tout y est mais ce film je l'ai aimé surtout ainsi que ma nièce et sa meilleure amie pour la beauté des images, et cette légèreté précision qui se joue de tous les aprioris, et ce film sur cette maison,sur cette famille et après la partie à la ville est tellement précise dans les détails que j'ai ressenti comme une dislocation du temps et des distances pour laisser voir les êtres humains. Et j'ai aimé l'humour et la sensualité dentelles, jamais en force. On est invité à regarder en presqu'innocence.
Xavier Leherpeur nous a parlé ensuite, (il nous reconnait maintenant )de la scène très belle où la petite fille sous le chador et assise sur une banquette, fait sa maison et demande aux 2 garçons qu'ils disent bonjour en entrant . Ensuite une des femmes vient enlever le grand voile... Tout y est mais ce film je l'ai aimé surtout ainsi que ma nièce et sa meilleure amie pour la beauté des images, et cette légèreté précision qui se joue de tous les aprioris, et ce film sur cette maison,sur cette famille et après la partie à la ville est tellement précise dans les détails que j'ai ressenti comme une dislocation du temps et des distances pour laisser voir les êtres humains. Et j'ai aimé l'humour et la sensualité dentelles, jamais en force. On est invité à regarder en presqu'innocence.
Sinon, tu me connais je suis bon public aussi de cinéma et j'ai regimbé sur la fin ouverte...
Sinon au débat, une sorte de "juriste international" a tenté de faire un procès au réalisateur, que rien n'était expliqué des conséquences du mariage temporaire, autorisé par les autorités religieuses. Et le public dont ton amie Nathalie, s'est récriée, je ne voulais pas qu'on m'empêche de voir le film que j'avais vu, sans connaitre forcément tous les enjeux politiques et religieux. Comme nous a dit Xavier Leherpeur après, il y a toujours des personnes qui veulent voir le film qu'eux voudraient en faire (sans être réalisateurs du tout) et ceux là sont insupportables. Mais là L... j'ai bien pensé à nous et aux cours de Jean Douchet qui nous apprenait à voir du générique jusqu'à la fin le film et seulement le film...
ET PUIS COMME DISAIT M...., l'amie de C....., à ce genre de débat, tu penserais que seuls des gens ouverts puissent venir....
Bise à ma petite L....
de ton amie Nathalie
Pascal aussi t'embrasse
à propos de Jean Douchet il y a un livre bilingue sur James Gray dont il a écrit la préface, avec une introduction de Francis Ford Coppola.....
"De ses origines modestes dans une famille immigrée du Queens à son dernier projet de film avec Brad Pitt, de ses premiers films de science-fiction en super 8, aux plus grands festivals de cinéma, le livre retrace le parcours d’un des cinéastes américains préférés des Français. Il y révèle aussi ses sources d’inspiration, ses méthodes d’écriture et ses expériences de tournage. Tempête de neige imprévue, budget impossible à boucler, coups bas des producteurs au sujet du « final cut » : James Gray dévoile sans tabou les coulisses de la création d’un film.
De nombreux acteurs (James Caan, Mark Whalberg, Tim Roth, Gwyneth Paltrow...), producteurs, scénaristes (Matt Reeves), compositeurs (Howard Shore) décorateurs, monteurs, chefs opérateurs (Harris Savides...), qui ont travaillé avec James Gray, se confient dans ce livre. Des entretiens qui permettent de retracer, étape par étape, le processus de création de chaque film, de leur genèse au mixage final.
A travers ces témoignages, mais aussi grâce à des documents exceptionnels (scénarios, story-boards, photos de plateau, partitions originales, archives personnelles du réalisateur etc.), James Gray nous livre une leçon de cinéma qui passionnera tous les cinéphiles et étudiants en cinéma. "
Préfacé par Jean Douchet, célèbre critique de la Nouvelle Vague, et accompagné d’une introduction de Francis Ford Coppola, ce livre nous fournit également une analyse sans concession du cinéma américain contemporain.
à propos de Jean Douchet il y a un livre bilingue sur James Gray dont il a écrit la préface, avec une introduction de Francis Ford Coppola.....
"De ses origines modestes dans une famille immigrée du Queens à son dernier projet de film avec Brad Pitt, de ses premiers films de science-fiction en super 8, aux plus grands festivals de cinéma, le livre retrace le parcours d’un des cinéastes américains préférés des Français. Il y révèle aussi ses sources d’inspiration, ses méthodes d’écriture et ses expériences de tournage. Tempête de neige imprévue, budget impossible à boucler, coups bas des producteurs au sujet du « final cut » : James Gray dévoile sans tabou les coulisses de la création d’un film.
De nombreux acteurs (James Caan, Mark Whalberg, Tim Roth, Gwyneth Paltrow...), producteurs, scénaristes (Matt Reeves), compositeurs (Howard Shore) décorateurs, monteurs, chefs opérateurs (Harris Savides...), qui ont travaillé avec James Gray, se confient dans ce livre. Des entretiens qui permettent de retracer, étape par étape, le processus de création de chaque film, de leur genèse au mixage final.
A travers ces témoignages, mais aussi grâce à des documents exceptionnels (scénarios, story-boards, photos de plateau, partitions originales, archives personnelles du réalisateur etc.), James Gray nous livre une leçon de cinéma qui passionnera tous les cinéphiles et étudiants en cinéma. "
Préfacé par Jean Douchet, célèbre critique de la Nouvelle Vague, et accompagné d’une introduction de Francis Ford Coppola, ce livre nous fournit également une analyse sans concession du cinéma américain contemporain.
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