COMMENT ALLER SUR SCÈNE DIGNEMENT, FAIRE DE L'ART THÉÂTRAL et rester en vie ?
s'inscrire dans une école mais pas n'importe laquelle ?
Et là c'était la fête de l'École des 5 ans des 30 ans de théâtre des 20 ans d'enseignement de Stéphane Auvray-Nauroy, mon 1er metteur en scène
j'ai tellement retrouvé toutes mes traces dans la lumière, et ce pourquoi j'aimais le théâtre infiniment, tant d'amis dont un certain disparu, au Théâtre de l'étoile du Nord pour la fête de L'ÉCOLE AUVRAY NAUROY, (sur FB) j'ai revu les personnes avec qui j'ai joué dans l'ensemble elles restent chères. J'ai ré-entendu interprété par d'autres les textes par lesquels je suis venue au monde du théâtre, en l’occurrence : Il est trop tard de Stéphane Auvray-Nauroy et Jean-Paul Sultan et tout dans nos corps, notre mémoire, notre esprit, notre cœur se remet en marche. Quelle formidable machine à remonter le temps.
Une fête avec un spectacle, des morceaux de toute force et humour et théâtre qui resurgissent du passé, des créations, des petits bijoux de drôlerie, tous voués à Stéphane Auvray-Nauroy, admirablement interprétés.
On a eu la vie d'Edith Piaf, une scène de Tchekhov, deux ou trois chorégraphies Zaza Fournier en duo avec Stéphane, des images du plus grand théâtre envahi par des chocs, des cris sans hystérie.... y avait comme des gens du monde entier : leur pianiste est japonais et puis est venu dans un role de héros tragique, un jeune arabe barbu qui fait trembler les murs de sa seule voix qui dit rappe chante des mots et puis ce beau jeune hommes, ses mains au grand jeune homme noir avec des yeux de biche qui ont dansé toutes seules encore après longtemps dans ma tête, il semblait comme sorti d'une histoire de Shéhérazade.
Je savais, cette fête, qu'elle se tenait dans un théâtre que j'aime, doit on le dire au passé, car c'est si fort tellement présent : l'Etoile du Nord anciennement le 18 Théâtre, et cette fête où Stéphane Auvray-Nauroy nous raconterait toute l'histoire du théâtre qu'il a traversé, fut émouvante et joyeuse. C'est une incroyable histoire d'amour transmise à tant de personnes qui transmettent à leur tour sur Pour trois générations.
Et Stéphane a cité son ami Michel Fau, son parcours de 30 ans, ses propres premiers pas dans des cours de Bourg en Bresse Lyon et Paris. Il a cité Bruno Colomb qui impérativement, lui avait demandé de le remplacer alors que trop malade du SIDA, chez Florent. Ce hasard et cette personne qui lui ont fait prendre une voie de pédagogie.
Claude Degliame a été applaudie si longuement, qu'elle est je suis sure devenue immortelle.
Toutes ces personnes, dans mes strasses et leurs paillettes...
Les élèves, les anciens, les premiers sur trois générations ont fait un spectacle drôle plein de cette auto-dérision, que sait si bien mettre Stéphane Auvray-Nauroy. Je suis sûre que les absents et notre cher disparu ont eu quelques vagues à l'âme de tout cet amour là.
Une telle fête, c'est une réussite qui efface toute nostalgie et donne envie de danser et de monter à tous les créneaux et de faire s'écrouler tous les murs qui empêchent les histoires d'amour. Ce théâtre là, nous relie à l'avenir du monde et à l'histoire universelle.
Je suis restée au pot, au repas jusqu'au milieu de la nuit je ne voulais pas en manquer une goutte une larme un verre pour trinquer, j'etais un peu saoule pour traverser le mur invisible du ridicule, de l'ancienne comédienne.
("on ne boit pas que de l'eau pour parler d'amour" mais cela doit rester exceptionnel, car sinon ce blog deviendra en suspension...)
et j'ai passé tout ces moments à échanger vraiment et à parler de la vie et du théâtre que j'aime. Et c'est inestimable.
Il y avait qui dans la salle et sur le plateau ? Isabelle Gardien Nathalie Savary Catherine Piétri Marie Hélène Lentini, Jean-Michel Rabeux, Frédéric Aspisi, Eline Holbo-Wendelbo, Stephane Mercoyrol.... Xavier Florent. Les parents de Stéphane, Sacha Mitrovanoff... Géraldine Bourgue, Anne Loiret. Tu l'as vue, où étais-tu ? partout à la fois, dehors, dedans, avant et après... pendant, "tous les hommes s'appellent Patrick...." J'y étais avec Philippe Le Gall, Lise Bellynck, et mon cher Olivier Steiner.
Mon seul regret....
c'est que l'homme de ma vie et Philippe Person ne soient pas venus. Mon chéri regardait la finale de rugby et Philippe il était occupé avec ses élèves et pour mon Chéri, -des amis de cette fête qui nous connaissent bien, quoiqu'on ne se voit pas tous les jours.... m'ont rappelé qu'à toute cette partie de ma vie, avec Pascal, nous ne nous connaissions pas encore, avec mon Chéri, comme je dis.
Bruno..... n'a jamais rencontré My Love
Michel Fau il jouait et il est très trop occupé se donne au centuple, conservatoire, tournées répétitions...
Une fête pour revoir le meilleur de sa vie, ça fait scénario un peu naze de comédie anglaise avec Hugh Grant. Et puis quand ça se passe aussi bien, on reprend goût à toutes les vies :
la vraie vie, la survie, les amours, les amitiés et on a envie de savoir ce que deviendront leurs arrières petits enfants à ces élèves, devenus à leur tour de grands professionnels : pédagogues comédiens cinéastes écrivains....
Et puis je me suis dit que toutes ces rencontres m'ont permis de ne pas appuyer sur le bouton pour dégrader, déglinguer ma vie, virer l'autre ou rivaliser avec tous les autres ; vous savez ça m'a rappelé, cette expérience américaine de psycho-sociologie où des hiérarchies en blouses blanches demandent d'appuyer sur le bouton pour envoyer des décharges électriques à un quidam, un collègue, un être humain toujours plus fortes, bien-sûr la personne est un comédien complice et n'est relié à rien du tout. Il n'y en a pas tant que cela, qui refusent l'expérience..... de Milgram
A propos cet été il y a le Festival à l'Étoile du Nord : on n'arrête pas le théâtre et surtout n’hésitez pas y aura aussi du cinéma (et aussi leur film sera projeté au festival du court métrage à Pantin,
si vous préférez n'allez plus qu'aux festivals, là de courts métrages...
* le 9 juin 2013 à 22h et le 13 juin 2013 à 20h
au Ciné 104 dans le cadre du festival Côté court
104 Avenue Jean Lolive - 93500 Pantin - 01 48 46 95 93
accès : métro (ligne 5, Église de Pantin), bus (lignes 249, 179, 61)
par les montagnes de Lise Bellynck et Frédéric Aspisi,
y aura du Victor Hugo du Maeterlinck des spectacles d'ateliers, un Don Juan un Tyran Angelo et des termites...
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