Le miracle continue je suis allée voir ce film il y avait quand même du monde pour un 1er Mai, dans cette salle que j'affectionne, le St André des Arts à 13 h.
Les rencontres continuent toujours dans ce cinéma au moins avec la réalisatrice Valérie Minetto elle aussi de l'espèce des oiseaux, des échappées et des transformations, avec la seule arme du désir...
Dépêchez vous donc d'aller voir ce film avant que votre désir ne fonde comme un gâteau sur une plage comme un rouge baiser sur une vitre dépolie
Si vous lâchez prise je pense que c'est un film comme celui-ci, qui peut vous modifier intérieurement,vous transformer déjà à découvrir l'auteure et l'acteur si vous ne les connaissez pas ni l'un ni l'autre, l'un ou l'autre.
Ce film nous fait nous dégager de toutes les formes que la soit disante beauté a prise. A regarder les ciels tous les ciels même ceux inscrits dans les moisissures des murs, plus que les publicités animées les images qui nous hachent menue l'imagination, les images imposées.
"J'attends un voyage de chaque lecture."
"Je ne sais pas où je vais, mais je sais ce que je méprise."
"L'esthétisation du monde a pour résultat de rendre aveugle à la beauté."
L’ÉCHAPPÉE, A LA POURSUITE D'ANNIE LE BRUN, un film de Valérie Minetto : nouvelle découverte du Saint-André des Arts, est a découvrir TOUS LES JOURS (sauf les Mardis) du 29 avril au lundi 11 mai, à 13h00.
Dimanche 3 :
Débats avec la réalisatrice et Cécile Vargaftig (scénariste).
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SYNOPSIS
La lecture est un voyage qui enflamme l’esprit et élargit l’horizon. Parfois, on découvre un auteur et on ne veut plus le quitter. Annie Le Brun est une poète et essayiste française de notre temps. Sa pensée interroge le réel pour mieux célébrer l’imaginaire, invoque la liberté intérieure contre la servitude volontaire, et revendique le désir comme arme de discernement dans un monde ébloui où l’ombre n’a plus sa place. Ce film est l’histoire passionnelle d’un lecteur, Michel Fau, pour cet esprit hors du commun.
les bandes-annonces sont sur Allociné
une critique sur Critikat, qui comprend tout à la littérature mais rien au jeu de l'acteur... surtout celui de Michel Fau. Il faut aller un peu en soi pour sortir justement du jeu faussement naturel de certains acteurs qui banalisent toutes les pensées rares et les écritures singulières.
l'acteur : Michel Fau
ce matin j'ai envoyé ce texto à Michel
"Michel je suis allée chez toi hier vers 13 h, j'ai vu ta chambre, le canapé, ta salle de bains, les lapins blancs et le corbeau noir et j'ai ressenti
ce que tu lisais : Annie Le Brun aux si belles chaussures, elle danse son pas un peu comme un oiseau, un peu sorcière aussi. Quand tu lis: c'est pour moi, comme des mots mis sur ta pensée : la passion, le corps, la différence égalent la singularité, le meurtre dans la nature de l'homme, l'échappée possible uniquement par la lecture....
le public à ri
par deux fois quand tu mangeais tes gâteaux et quand tu es filmé endormi sur ton canapé avec la grosse couverture un peu panthère blanche...et quelle belle promenade quand vous vous rencontrez à une autre saison dans la douceur d'un géant, toi pour une poupée, elle, dans ce magnifique jardin.
Je suis allée voir ce film à cause d'Augustin Trapenard et de la BA car quand on te voit la suivre dans les rues et quand on la voit jouer les passe murailles ; c'est toi que j'ai vu disparaître à travers tous les murs du passé et tu peux imaginer comme j'ai été contente de voir la suite... de cet extrait. J'adore quand tu brosses un peu tes manches, de super-héros. C'est l'éperdu-ment que tu nous as paginé avec ce film. Merci Michel "
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