Après quelques jours de réflexion car je suis lente à l'imprégnation, quand je suis dérangée et quand la veille j'ai vu un spectacle qui par rapport était complaisant (JQ Chatelain à l'Oeuvre dans Gros-Câlin). En définitif c'était très bien, un combat de boxe dans un décor de science fiction... c'était très bien et on a beau essayer de s'en débarrasser, on n'en perd pas une miette, un souffle, 3 jours après. C'est âpre Pinter, par rapport à Romain Gary, les acteurs ne sont pas là pour pactiser avec le public. En l'occurrence ce samedi en matinée, je croyais l'avoir écrit quelque part déjà sur FB, j'étais avec le club des seniors du 18 ème... Après j'ai mis presque 2 h à rentrer chez moi en raison d'un incendie s la Ligne 13 à Miromesnil. Et donc je trouvais à la 1ère impression qu'on nous avait comme un peu forcé à regarder le verre vide plutôt que le verre plein. Surtout au début de la pièce, l'âpreté d'un Beckett et le rapport de deux frères issus d'un roman américain, des souris et des hommes, à la recherche du père. Une pénombre sur le très beau décor vide, de souterrain, refuge, abri anti-atomique ?puis les deux acteurs viennent s'installer sur leurs couches en suspends comme dans des geôles. Et après noir, pour changer encore de dimension, entrer au coeur de la pièce du jeu des acteurs. "Détonnant, Bravo" voilà en deux mots, pendant et après et sous les coups de la mécanique du temps. Mise en scène avec lumière et scénographie compris. Merci à tous.
les étoiles échouées près de Pornic photo de C. Rivière |
ce qui compte c'est le travail, l'apprentissage du texte et aussi la sincérité, la spontanéité, le corps.... mais avant tout basé sur le désir, le plaisir à jouer, nous sommes tous d'accord, 2 ans pour savoir si ce métier est fait pour vous.
Et je fais confiance avant tout autre, au maître d'oeuvre de cette école Philippe Person et à ses complices Philippe Honoré, Sylvie Van Cleven, Florence Le Corre..... je crois qu'en cela, ce sera un peu l'école de ses rêves
le jeu extérieur |
le jeu intérieur |
Une nouvelle école d’acteurs
Actualités / Théâtre
Une nouvelle école d’acteurs
par Gilles Costaz
Le Lucernaire crée sa structure de formation à l’art dramatique.
Ça bouge au Lucernaire ! Philippe Person, qui en était le directeur artistique, a cédé la responsabilité du théâtre à Benoît Lavigne pour créer là, sur place, une nouvelle école d’art dramatique. Elle s’ouvrira à la rentrée et les futurs élèves sont déjà en cours de sélection, avec plusieurs vagues d’auditions, jusqu’à la fin juin.
Il y a déjà beaucoup d’écoles d’acteurs à Paris, certaines très célèbres. Mais celle-ci a l’originalité d’être créée dans un théâtre. C’est-à-dire que les futurs comédiens verront sans cesse des spectacles en train de se répéter et de se monter. Ils vivront dans le feu de l’action.
Le mot d’ordre est : « Former l’acteur en devenir ». Pour cela, la scolarité se fera sur deux ans, avec des intervenants permanents pour les cours d’interprétation, des professeurs réguliers pour des techniques spécifiques et des invités pour les Master Classes. L’école sera ouverte sur le monde avec des personnalités qui pourront venir s’exprimer, qu’elles soient auteurs ou techniciens, journalistes ou scénographes... Mais la permanence sera composée d’Elisabeth Mazev (merveilleuse actrice et auteur), Nathalie Boutefeu (excellente comédienne également) et Philippe Person (le metteur en scène maison, à qui l’on doit beaucoup de spectacles originaux et réussis). D’autres artistes ou auteurs viendront enseigner d’autres aspects du métier : Jean-Jacques Beineix et Laurent Firode (travail devant la caméra), Sylvie van Cleven (l’improvisation), Florence Le Corre (préparer une scène), Philippe Honoré (dramaturgie), Christophe Borie (techniques vocales et chant), Frédérique Charpentier (le clown), Emilien Gobard (le mime). Danse, comédie musicale, techniques corporelles, tournages cinéma et télévision sont aussi des secteurs qui seront abondamment abordés. Pour les Master Classes, Beineix, déjà nommé, Philippe Calvario, Céline Ronte, Jeanne Cherhal, Fred Wiseman (le grand réalisateur américain), Nicolas Benoît et Valérie Xae ont d’ores et déjà donné leur accord.
L’école ouvrira le 7 septembre. La formation coûtera 335 euros par mois. Il faut avoir 18 ans pour poser sa candidature. La classe ne dépassera pas le chiffre de 20 élèves. Pour les uns, ce seront des années préparant au Conservatoire, à l’ENSATT et à l’Ecole du TNS. Pour les autres, une immersion à partir de laquelle ils se lanceront (ou non) dans la jungle du spectacle. L’initiative du Lucernaire et de Philippe Person affiche de réels atouts.
Ecole d’art dramatique Le Lucernaire, 53, rue Notre-Dame-des-Champs 75006 Paris, tél. : 01 45 72 08 66, www.ecole-theatre-lucernaire.fr
Photo : l’équipe au moment de sa conférence de presse. Debout : Philippe Person. (Photo DR).
Et aussi à la rentrée une autre école, aussi exigeante et en place depuis des années, en continuité du Cours Florent où a exercé Stéphane Auvray-Nauroy, et sous la direction de ce maître d'oeuvre professionnel : lui et ses autres formateurs sont très généreux de leur présence, pour des stages et une formation de l'acteur toute l'année, là-aussi dans un théâtre : l'École Auvray-Nauroy
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