Ordre titres et auteurs CLASH
Si ça va, bravo
Jean-Claude Grumberg
Trop belle pour toi Bertrand Blier
Indépendances Lee Blessing
La crise Coline Serreau
Cyrano Edmond Rostand
La chatte sur un toit brûlant Tennessee Williams
Mariage La
Réunification des deux Corées Joël Pommerat
Adultères Woody
Allen
Enfants La Réunification des deux Corées Joël
Pommerat
Roberto Zucco Bernard-Marie Koltès
L'amour ne suffit pas La Réunification des deux
Corées Joël Pommerat
Un air de famille d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri
Clés La Réunification des deux Corées Joël Pommerat
Qui a peur de Virginia Woolf ? Edward Albee
Le Dindon 2 Georges Feydeau
Le Dindon 1 Georges Feydeau
Je t'aime Sacha Guitry
C'était 3 représentations contrastées, les 2 premières les meilleures -quoique certaines scènes ont été inoubliables à la 3ème, comme celle du début et, celle du final- mais l'intensité et le rythme malgré des aléas ont été respectés.
le mail de PP
Sujet : 2015 : La grande année
"Les amis, ... ce fut une grande, une très grande année.
Un cru exceptionnel.
Vous m'avez donné tout ce que je recherche dans le théâtre et dans la transmission du théâtre.
Dix mille mercis.
Je ne me lasse pas de ces moments inoubliables :
Annonce, noir salle, musique et .... et voilà, ça démarre !
De vous voir toutes et tous jouer, là sous mes yeux, je vous assure c'est magique.
Ce qui rend la chose encore plus belle, c'est qu'elle est éphémère, il faut passer à autre chose, .. chacun de son côté puis ensemble à nouveau, bientôt.
Des bises collectives."
PP
"Les amis, ... ce fut une grande, une très grande année.
Un cru exceptionnel.
Vous m'avez donné tout ce que je recherche dans le théâtre et dans la transmission du théâtre.
Dix mille mercis.
Je ne me lasse pas de ces moments inoubliables :
Annonce, noir salle, musique et .... et voilà, ça démarre !
De vous voir toutes et tous jouer, là sous mes yeux, je vous assure c'est magique.
Ce qui rend la chose encore plus belle, c'est qu'elle est éphémère, il faut passer à autre chose, .. chacun de son côté puis ensemble à nouveau, bientôt.
Des bises collectives."
PP
Tout d'abord ce mail de Philippe Person qui n'oublie jamais les années précédentes, et puis je leur ai écrit ensuite ils m'ont répondu car le lendemain d'avoir joué, le retour à la case boulot comme si de rien n'était, est toujours très éprouvant. Je suis, j'étais bien placée pour le savoir.
"Merci de vous, tous, pour vos mails si émouvants
Toucher, rester unis, subtils, généreux, donner à voir un questionnement, une différence pour le public, acter tous ensemble, être légers, joyeux, tout en invitant à la profondeur et au mystère
par le choix des textes, par la distribution, par la mise en scène… L'écoute active, la délicatesse, il n'y a pas de petit rôle, de personnage injouable.
Merci bis."
Toucher, rester unis, subtils, généreux, donner à voir un questionnement, une différence pour le public, acter tous ensemble, être légers, joyeux, tout en invitant à la profondeur et au mystère
par le choix des textes, par la distribution, par la mise en scène… L'écoute active, la délicatesse, il n'y a pas de petit rôle, de personnage injouable.
Merci bis."
Nathalie
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Le festival d'on n'arrête pas le théâtre :
(oui je sais pour l'instant c'est fini, les soliloques du pauvre, pas la pauvreté, c'est éphémère le théâtre, et ça ne répare qu'à peine et pas souvent à effet immédiat la réalité, ça n'aura duré que 3 jours... là aussi pour Éram ; il est pro depuis combien d'années ? il n'a jamais recherché la gloire, ceci dit, pour nos élèves qui en veulent toujours au moins, une en plus, de représentation...)
XVI
"Seigneur mon Guieu, sans qu’ ça vous froisse,
J’ vous tends mon cœur, comm’ la Pucelle,
Et pis mes bras chargés d’angoisse,
Lourds du malheur universel !
Car si j’étais seul à la dure
Je n’ vous pos’rais pas tant d’ porquois,
Mais l’ pus affreux de l’aventure,
C’est qu’y sont des meillons comm’ moi !
L’Homme est pas fait pour la misère
Et contrarier ses Beaux Désirs,
Ni pour qu’ ses frangins l’ forc’nt à faire
Des cravails noirs et sans plaisir.
Car y s’enferm’ dans des usines
Des quarante et des cinquante ans,
Dans des bureaux, des officines,
Alors qu’ les cieux sont miroitants.
Oh ! mon Guieu ! Si vous existez,
Donnez-nous la moell’ d’être libres
Et d’ remett’ tout en équilibre,
Suivant la grâce et la bonté !
La liberté... la liberté !
Faites-nous comme aux hirondelles
Donnez-nous du pain et des ailes,
La liberté... la liberté !
De Jehan Rictus - Mise en scène et interprétation Eram Sobhani - Sous le regard de Edouard Liotard Khouri-Haddad - Lumière Julien Kosellek
Production La Nouvelle compagnie
Dans le cadre du festival ON n'arrête pas le théâtre
Les soliloques du pauvre où la misère prend la parole, un manifeste intemporel contre l’exclusion.
"Tout vaut mieux, même le retour à la barbarie, à la caverne primitive, qu'une pareille organisation sociale. Si jamais je peux, je leur en foutrai, moi, aux Bourgeois, du Progrès, du Labeur, de la Justice, de l'Egalité, de la Liberté, comme ils l'entendent..."
(Lettre de Rictus à Léon Bloy)
c'était la dernière hier j'ai pleuré si fort quand cet acteur, si grand de taille et de talent se met à terre, à genoux et réclame la liberté quand il n'a pas de pain. Ces soliloques sont si beaux, ils résonnent comme du Racine ou du Baudelaire irrigués par une intelligence, une colère, une humanité tellement rendus inutiles par l'Organisation sociale, la Politique. Cet homme vagabond réclame enfin une table et un téton fleur, blanc, avant de mourir...
"Seigneur mon Guieu, sans qu’ ça vous froisse,
J’ vous tends mon cœur, comm’ la Pucelle,
Et pis mes bras chargés d’angoisse,
Lourds du malheur universel !
Car si j’étais seul à la dure
Je n’ vous pos’rais pas tant d’ porquois,
Mais l’ pus affreux de l’aventure,
C’est qu’y sont des meillons comm’ moi !
L’Homme est pas fait pour la misère
Et contrarier ses Beaux Désirs,
Ni pour qu’ ses frangins l’ forc’nt à faire
Des cravails noirs et sans plaisir.
Car y s’enferm’ dans des usines
Des quarante et des cinquante ans,
Dans des bureaux, des officines,
Alors qu’ les cieux sont miroitants.
Oh ! mon Guieu ! Si vous existez,
Donnez-nous la moell’ d’être libres
Et d’ remett’ tout en équilibre,
Suivant la grâce et la bonté !
La liberté... la liberté !
Faites-nous comme aux hirondelles
Donnez-nous du pain et des ailes,
La liberté... la liberté !
De Jehan Rictus - Mise en scène et interprétation Eram Sobhani - Sous le regard de Edouard Liotard Khouri-Haddad - Lumière Julien Kosellek
Production La Nouvelle compagnie
Dans le cadre du festival ON n'arrête pas le théâtre
Les soliloques du pauvre où la misère prend la parole, un manifeste intemporel contre l’exclusion.
"Tout vaut mieux, même le retour à la barbarie, à la caverne primitive, qu'une pareille organisation sociale. Si jamais je peux, je leur en foutrai, moi, aux Bourgeois, du Progrès, du Labeur, de la Justice, de l'Egalité, de la Liberté, comme ils l'entendent..."
(Lettre de Rictus à Léon Bloy)
c'était la dernière hier j'ai pleuré si fort quand cet acteur, si grand de taille et de talent se met à terre, à genoux et réclame la liberté quand il n'a pas de pain. Ces soliloques sont si beaux, ils résonnent comme du Racine ou du Baudelaire irrigués par une intelligence, une colère, une humanité tellement rendus inutiles par l'Organisation sociale, la Politique. Cet homme vagabond réclame enfin une table et un téton fleur, blanc, avant de mourir...
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CUBE
c'est une pièce, un peu comme un film de Lynch qui déconstruit, fragmente le théâtre au travers de ses modes, ses effets de rupture, ses ressorts inspirés par le cinéma et la danse
extérieur-intérieur : Cube
extérieur-intérieur : Cube
extérieur intérieur amour inceste folie norme cube et non cube... cela frôle tous les genres dont la science-fiction, avec des fragments de conversations quotidiennes : un diner, les retards... La mise en scène la scénographie sont dépouillées, les noirs ne brisent pas le rythme ils nous perdent et nous retrouvent comme un cauchemar un rêve qu'on ne comprend pas, le décor dont un cube dans le cube pour déclencher la musique avec les symboles on et pause... les acteurs tous les 4 sont très bons, les hommes font peur les femmes mêmes quand elles dansent embrassent sont comme tenues à distance par les hommes.
LE LUCERNAIRE
DÉMONS (du mardi au samedi à 21h)
Aujourd'hui dans LE CANARD ENCHAINÉ en parle : "On reste béats."
Réservez vite vos places par téléphone au 01 45 44 57 34 ou en cliquant sur www.lucernaire.fr
Aujourd'hui dans LE CANARD ENCHAINÉ en parle : "On reste béats."
Réservez vite vos places par téléphone au 01 45 44 57 34 ou en cliquant sur www.lucernaire.fr
Pour l'escalier qui vous permet de monter au Paradis, il faudrait une aide financière, des sous comme avant il en a été donné pour les loges...
Plus qu’un simple lieu de passage, l’escalier monumental du Lucernaire est une œuvre d’art, un patrimoine à entretenir et à valoriser.
Créé en 1968 par Christian Le Guillochet et Luce Berthommé dans l’impasse d’Odessa, puis déplacé en 1976 dans une usine désaffectée au 53 rue Notre-Dame-des-Champs, Le Lucernaire regroupe aujourd’hui trois théâtres, trois salles de cinéma, une galerie d’exposition, une librairie, un restaurant et un café.
Créé en 1968 par Christian Le Guillochet et Luce Berthommé dans l’impasse d’Odessa, puis déplacé en 1976 dans une usine désaffectée au 53 rue Notre-Dame-des-Champs, Le Lucernaire regroupe aujourd’hui trois théâtres, trois salles de cinéma, une galerie d’exposition, une librairie, un restaurant et un café.
1 commentaire:
Effectivement , au vu des scènes de l'atelier cela pouvait être bon .... je dis pouvait car je ne suis pas venu vous voir .....
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