samedi 21 novembre 2015

Ne renoncez à rien ! François Morel à France-Inter, Sur les ailes de Darwin, le 7/9 Merci infiniment pour ce matin et tous ces derniers jours/ Madame au Théâtre mis en scène par Rémi de Vos/Ciné-Télé Le Caravage-L'homme irrationnel-L'étudiante et Monsieur Henri/ Une nouvelle amie et Mon amie Victoria

 Radio,
 Ne renoncez à rien! j'ai hurlé Bravo de ma chaise...
excellent billet de François Morel
 http://www.franceinter.fr/emission-le-billet-de-francois-morel-ne-renoncer-a-rien
 Sur les épaules de Darwin, merci pour Paul Éluard, Racine, pour tous les textes les liens ; merci Monsieur de rester à cheval sur les effets du temps avec des ailes.
Et toute la semaine avec Boomerang Augustin Trapenard qui chante avec Camille, le 7/9...
http://www.franceinter.fr/emission-sur-les-epaules-de-darwin-liberte-egalite-fraternite
http://www.franceinter.fr/emission-boomerang-camille-est-une-fete

http://allegrotheatre.blogspot.fr/2015/11/madame-de-remi-de-vos_21.html

Madame au Théâtre de l'Oeuvre :
Excellente critique de Joshka Shidlow que je reprends totalement ; Catherine Jacob elle est bouleversante et ne tombe jamais dans l'effet ou la sentimentalité démago, Remi de Vos qui a assuré la mise en scène y veille, le texte fait écho, vous pouvez me croire. Et actuellement on a besoin de cette expérience exprimée très écrite et drôle sans aucune manipulation. Allez la voir pour savoir comment.... jouer du Rémi de Voos

 CINÉ

Je suis allée au ciné d'a côté avec la carte des cinémas Chaplin et je voulais attendre qu'il arrête de pleuvoir et j'ai vu 3 films le 1er un doc d'Alain Cavalier sur le cheval de Bartabas : Le Caravage, ce film trop beau, trop lent dans des successions d'images léchées et muettes répétitions du quotidien m'a laissée éloignée du cheval. Mais un tel recul m'a tenue vivace avec presque toutes les images en mémoire.

Le 2 le dernier Woody Allen : L'homme irrationnel, qui m'a tenue en haleine tellement bien joué et qui m'a rappelé ses premiers films Meurtre mystérieux à Manhattan et les derniers comme Match Point avec un condensé de Philosophie très drôle... quoique !
et enfin le 3 ème pour moi un petit bijou de cinéma populaire :

L'étudiante et Monsieur Henri avec l'excellent Claude Brasseur et le non moins bon Guillaume de Tonguedec et l'envoutante jeune femme Noémie Schmidt enfin j'ai pu pleurer tout mon saoul et en sortant il ne pleuvait plus et il faisait nuit et froid seulement.
mon avenir à moi... fait d'animaux bien traités d'hommes censés et humains enfin, et de jeunes qui n'auraient plus des parents qui les détourneraient de leurs talents vocations amours.....

cinéma à la Télé , 


le film d'Ozon : Une nouvelle amie avec les excellents Duris Romain et Demoustier Anaïs la différence est si étroite entre les genres masculin et féminin et entre les sentiments profonds amour amitié  la fin est tellement belle qu'on a envie de les suivre... et Mon amie Victoria film délicat profond et attachant  et pour la 1ère fois j'ai trouvé Pascal Grégory que j'ai souvent trouvé bon et dramatique là en grand père comédien et marié à une comédienne jouée par la trop rare mais si marquante Catherine Mouchet.
LA CRITIQUE TV DE TELERAMA DU 14/11/2015
 Genre : l'étrangère.
Le roman de Doris Lessing, Victoria et les Staveney, se situe à Londres. Le film, à Paris. Mais l'époque est bien la même : c'est la nôtre. Et l'esprit du livre demeure : une empathie, dénuée de sensiblerie, pour une héroïne malmenée par la vie, qu'on suit de l'enfance à la trentaine. Noire, pauvre, élevée par sa tante malade, Victoria connaît un bref moment d'éblouissement, petite fille, quand elle dort, une nuit, dans le grand appartement bourgeois d'un garçon de sa classe. Toute la suite en découlera.
Cette héroïne que la romancière décrit comme « invisible » (par les nantis), Jean-Paul Civeyrac en fait une étrangère absolue, non pas juridiquement, mais dans sa chair. Spectatrice des autres, retranchée en elle-même. Le cinéma du discret Civeyrac se renouvelle profondément avec ce super­be récit au long cours, cette profusion d'événements. Mais ce qu'il reste de bressonien dans son style (de Ni d'Eve ni d'Adam à Des filles en noir) exprime parfaitement la distance au monde de Victoria. L'accueil plein de compassion de la famille riche semble ainsi vu à travers la vitre épaisse de la solitude et de la différence. On dirait un trompe-l'oeil, une imitation de la vie. Mon amie Victoria renvoie ainsi irrésistiblement au chef-d'oeuvre de Douglas Sirk, Mirage de la vie. Pas seulement par ses thèmes (le racisme et ses variantes, les classes sociales, la réussite, la fatalité), mais aussi par le doute métaphysique qu'il laisse planer sur toutes les activités et les passions humaines. — Louis Guichard

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