dimanche 29 octobre 2017

Lecture publique 24/11 Passion des mots : Éros, Folie, à la librairie Au Plaisir des yeux /Théâtre Phèdre et la pièce de Patrick Modiano : Nos débuts dans la vie

Je vous réannonce le vendredi 24 novembre 2017 à 19h, Friday rouge et non noir, couleur de la passion amoureuse, il y a lecture à la librairie : Au Plaisir des Yeux, avec Anne GuyotNathalie GuyotAnne SophieAnabel GomezJeremie Droulers, Lucile Gubler, Florence Forsythe, Françoise....entres autres lecteurs et avec votre servante Nathalie Feyt

C'était encore mieux que l'an passé... et c'est... un comment dit-on un euphémisme, une litote, les mots ont laissé passer l'émotion auprès du public. presque tous debouts dans les travées avec nous ensemble, parce que les mots, ils étaient lus à voix haute et que nous étions réunis avec cette folle envie toujours neuve, d'être amoureux, de lire, et aussi de danser sur les deux chansons si justement choisies.... de rencontrer des nouvelles vies... d’écouter d’autres les observer jusqu’à oublier notre âge qu’on a des douleurs aux genoux, aux jambes, aux coudes, au cœur 

Le premier extrait :  Le sein de Philip Roth, que j'ai choisi et lu en numéro huit :
ah nota bene : Philip Roth n’est pas plus misogyne que Molière ou Guitry il va falloir arrêter avec ce magistral mensonge anachronique, je suis d’accord avec Alain Finkelkraut pour une fois, ce gardien intempestif de la culture, de l’histoire de la littérature il n’a pas peur de se mettre le dos au vent. Tous les hommes à femmes les amoureux des femmes ne sont pas des harceleurs, misogynes et violents. Milan Kundera aussi ferait partie de la corporation...(entendu à l’émission tant décriée « on n’est pas couché » du 25/11... autre question soulevée pourquoi les français aiment la france et détestent les français....
j’arrête mes digressions.
"C’est quelque chose de voir Claire sur une plage : une blonde aux yeux verts, grande et mince, avec une forte poitrine. En fait, même pendant la période où mon désir était sur le déclin, je n’aimais rien tant que d’être étendu sur le lit à la regarder s’habiller le matin et se déshabiller le soir. Dans le creux des dunes, je détachai le haut de son bikini et le regardais choir. « Tu imagines , dit-elle, comment ils seront quand j’aurais cinquante ans, s’ils pendent déjà comme ça à vingt cinq. –Impossible, dis-je, ils ne tomberont jamais », et la tirant par la main pour la faire mettre à genoux, je me renverse sur le dos dans le sable chaud, je creuse le sable de mes talons , je ferme les yeux et j’attends, bouche ouverte, qu’elle fasse descendre un de ses seins dans ma bouche. Oh, quelle sensation, là, avec la mer mugissante au dessous de nous ! Comme si c’avait été le globe lui-même –quel globe suave et moelleux ! – et si moi j’avais été Poséidon ou Zeus ! Oh, rien ne surpasse les plaisirs d’un dieu anthropomorphe. « Nous irons passer tout l’été prochain au bord de la mer, dis-je, comme font les gens le premier jour des vacances.…"

pour lire à voix haute,  m'a t'on demandé,  ce que j'aurais du dire de manière plus développée et assurée comme ici : s'adresser au public, ne pas se cacher derrière ses feuilles parler fort s'amuser, se laisser emporter par la passion, la laisser venir et en garder l'intensité, sans baisser,  jusqu'au bout du texte de l'extrait, ne pas jouer les mots, ou forcer le trait, offrir son regard... le passage qui a le plus emballé les gens dont le plus jeune homme fut celui à deux voix, l'une en espagnol l'autre la traduction du poème de Neruda en français... mes indications pour ce duo, ne pas se regarder l'une l'autre mais s'écouter,  en offrant vos yeux au public : face public (pour qu'il lise sur vos visages...) et sinon comme l'a toujours demandé Anne-So, donner le nom de l'auteur en fin de texte et surtout pas au début. Activer le mouvement pour ne pas casser le rythme aux enchainements. Les incidents : langue qui fourche, erreur de ligne, c'est la vie et il faut lui donner écho à la vie, sans se laisser déstabiliser. Pour lire à voix haute parler aux autres avec tout son corps debout ou assis, comme l'on se sent le mieux...

Mes textes étaient très chauds, et donc j'ai essayé de les porter avec brio et générosité, gourmande et vivante. Oui, c'est cela rester vivants...







L'ordre des passages, mise en ordre Anne-Sophie Derôme et Nathalie Guyot


Tous resserrés dans cette librairie toujours en fête de reflets couleurs livres et gens..

les musiciens sont dans le fond 

https://public.message-business.com/emailing/47506/1671/emailing.aspx
https://twitter.com/recoing1/status/924414763962167296

merci à Aurélien Recoing pour son partage sur Twitter 

« ŒNONE
Aimez-vous ?

PHÈDRE 
De l’amour j’ai toutes les fureurs. 

ŒNONE
Pour qui ?

PHÈDRE
Tu vas ouïr le comble des horreurs. 
J’aime… À ce nom fatal, je tremble, je frissonne. 
J’aime…

ŒNONE
Qui ? 

PHÈDRE
Tu connais ce fils de l’Amazone,
Ce prince si longtemps par moi-même opprimé ?

ŒNONE
Hippolyte ? Grands Dieux !

PHÈDRE 
C’est toi qui l’as nommé ! 

ŒNONE
Juste Ciel ! tout mon sang dans mes veines se glace. 
Ô désespoir ! ô crime ! ô déplorable race ! 
Voyage infortuné ! Rivage malheureux,
Fallait-il approcher de tes bords dangereux ? 

PHÈDRE 
Mon mal vient de plus loin. À peine au fils d’Égée
Sous les lois de l’hymen je m’étais engagée,
Mon repos, mon bonheur semblait être affermi ; 
Athènes me montra mon superbe ennemi.
Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue ;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ; 
Je sentis tout mon corps et transir, et brûler ;
Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,
D’un sang qu’elle poursuit tourments inévitables. 
Par des vœux assidus je crus les détourner :
Je lui bâtis un temple, et pris soin de l’orner ;
De victimes moi-même à toute heure entourée,
Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée.
D’un incurable amour remèdes impuissants !
En vain sur les autels ma main brûlait l’encens : 
Quand ma bouche implorait le nom de la déesse, 
J’adorais Hippolyte ; et, le voyant sans cesse, 
Même au pied des autels que je faisais fumer, 
J’offrais tout à ce dieu que je n’osais nommer.
Je l’évitais partout. Ô comble de misère !
Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père. 
Contre moi-même enfin j’osai me révolter : 
J’excitai mon courage à le persécuter.
Pour bannir l’ennemi dont j’étais idolâtre,
J’affectai les chagrins d’une injuste marâtre ;
Je pressai son exil, et mes cris éternels 
L’arrachèrent du sein et des bras paternels.
Je respirais, Œnone ; et, depuis son absence,
Mes jours moins agités coulaient dans l’innocence :
Soumise à mon époux, et cachant mes ennuis,
De son fatal hymen je cultivais les fruits.
Vaines précautions ! Cruelle destinée !
Par mon époux lui-même à Trézène amenée,
J’ai revu l’ennemi que j’avais éloigné :
Ma blessure, trop vive, aussitôt a saigné.
Ce n’est plus une ardeur dans mes veines cachée : 
C’est Vénus tout entière à sa proie attachée.
J’ai conçu pour mon crime une juste terreur ;
J’ai pris la vie en haine, et ma flamme en horreur. 
Je voulais en mourant prendre soin de ma gloire, 
Et dérober au jour une flamme si noire :
Je n’ai pu soutenir tes larmes, tes combats ;
Je t’ai tout avoué ; je ne m’en repens pas, 
Pourvu que, de ma mort respectant les approches, 
Tu ne m’affliges plus par d’injustes reproches,
Et que tes vains secours cessent de rappeler
Un reste de chaleur, tout prêt à s’exhaler. »

Jean Racine, Phèdre, Acte I, scène 3 (1677)
sublime passage merci à la littérature, dont le théâtre si peu présent aux étagères des livres à vendre dans les librairies sauf pour la dernière parution de Patrick Modiano : "Nos débuts dans la vie", inspirée de la Mouette de Tchekhov, éditée dans la collection blanche, en même temps que son dernier roman et quand tu l’achètes le libraire te dit dans un sourire pour acter la complicité : c’est la pièce de théâtre !!!
Photo de Vincent Josse Patrick Modiano rue Madame

2017 Patrick Modiano : Nos débuts dans la vie :
C'est une pièce qui parle de cette nostalgie que l'on ressent dans les théâtres vides ou même un peu avant qu'on y voie un spectacle, là donc dans la salle éclairée, ou bien encore aux périodes de répétition dans un théâtre, que sont devenus les personnages et les interprétations différentes successives des rôles Phèdre Oenone Panope Thésée  et Théramène... 
Quand les théâtres sont hauts dans les cintres automatiquement on lève les yeux, comme dehors vers le ciel. 
Cette pièce les mêle, les enmêle à nos souvenirs réels amoureux, réels ?  

P14
Pourtant le théâtre c'est le théâtre ... Et les pièces qu'on y joue peuvent être différentes, mais c'est toujours les mêmes coulisses, les mêmes loges, le même vieux velours rouge, et la même angoisse avant d'entrer en scène...

P48
Maintenant, je comprends... Tous ces murs, cette scène et ces balcons sont imprégnés par les voix de ceux qui ont joué ici, depuis le début...comme dans une caisse de résonance. Il suffirait d'appuyer sur un bouton qui se trouve peut-être quelque part dans les coulisses et l'on entendrait toutes ces voix, toutes ces pièces, depuis cinquante ans...
...
Est-ce que tu penses vraiment que la salle est toujours vide à deux heures du matin ? Moi, je suis sûre qu'à cette heure là les anciens spectateurs reviennent pour assister aux anciennes pièces... un peu comme l'éternel retour... mais on ne les voit pas.... on ne fait pas assez attention...

P60-61
Quand nous sommes nous rencontrés pour la première fois? Très tard place Blanche, dans le café avant la pharmacie... Elle était assise, seule, à la table voisine de la mienne... Moi aussi j'étais seul... Elle m'a dit : "Je joue un petit rôle au théâtre de la rue Blanche..." J'allais la chercher, le soir... 
...
(Un temps)Quel bel automne c'était... une saison qui ne m'a jamais semblé triste...  elle marque souvent le début de quelque chose...Je l'attendais sur le trottoir, au bas de la rue devant le théâtre... Quelquefois, j'ai l'impression que depuis cet automne là nous montons la pente de la rue Blanche jusqu'à la fin des temps...

P83-84
...Elle sort du théâtre elle s'agrippe à mon bras... Elle me dit que le metteur en scène, Savelsberg est venu à l'entracte dans sa loge pour lui proposer rôle de Nina dans la Mouette, la saison prochaine... Elle ne comprend pas... Savelsberg se déplaçant pour la voir, elle, une débutante, dans une reprise de Noix de coco et lui proposant de jouer Tchekhov... Nous montons la rue Blanche sous cette couche de neige... comme dans un rêve... 

samedi 28 octobre 2017

Bonne nouvelle pour ma santé en brève

Et puis une bonne nouvelle  pour ma santé, plus de traces de cancer après analyses suite à ma ré-opération, même si je dois poursuivre le protocole radiothérapie jusqu’à une semaine avant Noël.
Après il me restera l’hormonothérapie un seul médicament chaque jour pendant 5 ans.
J'ai réécouté le disque de Julien Clerc.

mon message sur FB 
sur l’aller à la maison blanche(j'appelle comme cela l'hôpital ) ..encore, le dernier album de Julien Clerc m’a cueillie : elle ment comme elle respire, à vous jusqu'à la fin du monde à toi depuis le premier jour, et les petits souliers des chefs d’œuvre Monsieur Julien, à vous depuis toujours à toi depuis le premier jour...j’ai le n° 622 résultats des analyses postopératoires RDV avec la chirurgienne....Merci Pascal de me l’avoir offert cet album, boum, boum, boum fait mon coeur toujours...
yes, diagnostic post opératoire : il n’y a plus rien ! Hip hip hourra 
Librairie l'art de la joie rue St Charles sur le chemin de l'hôpital





une photo de Julie Verne (journaliste)

vision dans la salle d'attente 1 h d'attente, mais pour une bonne nouvelle cette fois

Dora juste après rassérénée

lundi 23 octobre 2017

des nouvelles de NOU : Grégory Guillotin : les bruits insupportables du quotidien et donc Bengui ?

Nathalie Feyt ce que tu me fais rire j’en ai rêvé de ces gags à la bibliothèque mais j’avoue avoir jamais pensé au numéro 1(en dernier compte à rebours) qui est pour moi le gag absolument irrésistible.... bravo les compères.

https://amp.telestar.fr/actu-tv/tpmp/touche-pas-a-mon-poste-qui-est-greg-guillotin-le-maitre-des-cameras-cachees-308235

Une recrue de choix. A la rentrée dernière, Cyril Hanouna a recruté bon nombre de personnalités pour intégrer son équipe de chroniqueurs à l'instar de Charlotte Pirroni ou Carla Ginola. Le trublion du PAF s'est également offert les services d'un Youtubeur, Greg Guillotin pour proposer plusieurs caméras cachées très drôles aux téléspectateurs. Depuis le 4 septembre dernier, celui qui s'est fait connaître en devenant le maître incontournable des "Prank", caméras cachées amateurs qui font le buzz sur la toile, fait rire les téléspectateurs du talk-show en tendant des pièges aux chroniqueurs du programme. Parmi ses caméras cachées mises en ligne sur sa chaîne Youtube Nou, certaines ont récolté presque 10 millions de vues. On peut citer la vidéo pendant laquelle il s'amuse à caresser la main des hommes qu'il croise dans des escalators. Tout a commencé quand Greg Guillotin tournait des vidéos chez lui en créant lui-même un personnage, Bengui. Il a ensuite intégré le Studio Bagel, filiale du groupe Canal +.
Au cours d'une interview pour Les InrocksGreg Guillotin s'exprimait sur son arrivée sur C8 "On connaît tous les histoires qu'il y a eu avec TPMP. On s'est beaucoup interrogé. Mais on se dit aussi que mine de rien, qu'on aime ou pas TPMP, c'est le plus gros show de France. Surtout, peu d'animateurs aujourd'hui en télé ont une culture caméra cachée", regrettait-il avant d'ajouter : "Ce qui compte pour nous, c'est de continuer de faire les choses qu'on aime, comme on les aime. Après tout, si c'est drôle, c'est drôle. Que ce soit dans TPMP ou Quotidien, ou sur YouTube, ou ailleurs". En parallèle, Greg Guillotin travaille sur la préparation d'un long-métrage pour le cinéma tout en assurant que son personnage de Bengui sera bientôt de retour. "Bengui me manque, et quand je vois Léo prendre la poussière sur une étagère, je me dis qu'il faut qu'on reparte dans la rue. C'est plus fort que moi", confesse-t-il.

J'ai mis cet article car pour moi il résume bien l'indépendance et la singularité de Gregory, "après tout si c'est drôle, c'est drôle !" Il n'enferme ni ne diabolise qui que ce soit et sait très bien ce qu'il ne veut pas, comment rester dans la continuité de Bengui, c'est à dire avec une certaine sensibilité qui dépoussière dérange mais ne ridiculise pas cruellement, aux dépends de l'humain, malgré lui. La caméra cachée a cet avantage après le piège tout le monde se retrouve entier et s'en amuse... Bravo mon éternel fiston, Bengui...

Julien Clerc son dernier album : à nos amours et son interview à ONPC

https://m.youtube.com/watch?v=EV_zXBsyjDw

Comme je vous aime bien, Julien Clerc depuis ma pré adolescence(15 ans pour moi) et Pascal samedi a même aimé votre interview, par sa sobriété et aussi je suis sûre par votre manière élégante de parler de musique, de vos origines, de parler en sous texte sans y penser car vous en êtes, de la musique comme de l’amour avec une extrême pudeur qui avec l’âge en a que plus de charme, par votre humilité aussi. Merci, de cette si belle simplicité, je ne suis pas seule à vous aimer même si mes proches préfèrent le rock progressif : Pink Floyd, Radio head, Frank Zappa... Mais  mon Chéri a respecté ce goût depuis longtemps il m’a même accompagné à un concert mais là il était après cette interview comme sur la même longueur d’onde exactement et m’a acheté sur Internet immédiatement le disque. 
Non ce n’est pas parce que je suis malade encore un peu...

La méchante critique de mon cher Télérama auquel je vais bientôt être obligée de demander le divorce... mais qui a l'avantage de nous donner le nom des paroliers
Je viens d'écouter le disque, comme seulement après une première écoute, aucun titre ne m'accroche, sauf ceux piano voix, pour sa voix avec sa musique au piano... dont deux sont les reprises des versions orchestrées du début : Aimé, Sous mon arbre... et puis, dans les orchestrées, la chanson de Brigitte Fontaine "elle ment comme elle respire" et la première "Je t'aime etc..." parce que je l'ai entendue déjà plusieurs fois, mais de l'ensemble je suis un peu déçue et je vais aller me reposer sous mon arbre... pardon, mon Chéri, je sais c'est un cadeau de toi, qui "bercera mon âme"... à cause aussi des "bassins de chlore"... une autre chanson piano voix...je vais réécouter mais je crois que ce sera la chanson piano voix : Aimé sur Aimé Césaire car comme dans la Plata pour le Gaucho et dans l'interview, il semble ne me raconter une histoire : musique et paroles, qu'à moi.



la bonne critique du Monde

La leçon de danse

La leçon de danse est une pièce oui une vraie pièce, qui nous fait sortir du miroir du récit autobiographique des Chatouilles précédant spectacle, tellement marquant de notre époque, de toutes les époques (oui mais là, de la notre où l’on peut dénoncer, revenir sur les choses... de sa vie,  pour écrire aussi un spectacle sur le harcèlement sexuel subi par une enfant et le mettre en scène). Andréa Bescond y dansait déjà... y jouait d’une manière inoubliable et était mise en scène par Éric Métayer. 
Et donc revenus de notre surprise , non ce n’est pas la suite...  mais c’est comme avec cette délicate réminiscence qu’on entre dans la pièce parce que le personnage joué par Andréa Bescond est une danseuse blessée aux cheveux bleus...
Après ce 1er temps, j’avoue j’ai tout accepté suivi entendu vu, et j’avais envie de danser avec ce couple de fiction.
Bon cela c’est pour les spectateurs qui précédemment ont vu à Avignon ou ailleurs les Chatouilles mais pour les autres allez y vite au Théâtre de l’oeuvre voir la leçon de danse, pièce de Mark St Germain, composé et mis en scène par les deux comédiens,  car comme tous les spectacles, il est éphémère et celui-ci est un pont sur lequel on y danse, on rit on pleure, on se montre avec ses faiblesses, ses handicaps visibles et invisibles, dans un monde qui vacille, et on y verra même danser les théories aussi... que nous avons sur tout : l’amour, l’autisme, entre autres et l’on y verra refleurir les plantes laissées pour mortes. Les personnages frappent à nos portes et à leur ouvrir on grandit encore de coeur.
Ce spectacle joue entre les cordes du théâtre, de la danse, du spectacle de comédie musicale, comme ça, si vous aviez un peu peur des trois genres à déchiffrer, vous entrez là et vous êtes conquis et vous ne vous gaussez plus d’une appartenance : Moi je suis théâtre comme d’autres clament qu’ils sont pop rock ou fromage, rien n’empêche la curiosité, de franchir une porte qui jusque là restait fermée celle du voisin sportif ou du concierge bavard..,
Bref c’est une pièce qui fait grand bien.... Mon compagnon est resté plus modéré qui sait comme si il n’avait pas trouver leur  jeu assez naturel. Et justement Eric Metayer est un acteur danseur à la fois clown blanc et Auguste accompagné d’une actrice de théâtre mais aussi d’une danseuse en Andréa Bescond et mon ami, ne s’est pas laissé invité à surfer entre les styles et puis, et puis... il y a une histoire d’amour..., qui rend certains hommes à leur timidité.



sur theatreonline.com 
  • La presse
« Andréa Bescond est formidable, très nature, très vraie (et bonne danseuse, en prime). » Jean-Luc Porquet, Le canard enchaîné, 20 septembre 2017
« Cette comédie très enlevée évite la caricature avec élégance et conjugue joliment les tonalités et les nuances d’interprétation. » Webtheatre.fr
« Quelle claque ! L'écriture, si précise et si forte, est sublimée par le jeu et la mise en scène des talentueux Andréa Bescond et Éric Métayer. On rit, on pleure, on est ému... On en sort certainement pas indemne ! Ce spectacle est magnifique et bouleversant : bravo ! » Sortiz.com
« Une fois l’excellente adaptation de cette comédie romantique entre les mains, la réussite de sa création repose entièrement sur Andréa Bescond, Éric Métayer et leur équipe technique. La complicité des deux comédiens est totale. Les répliques fusent entre humour et émotion. » Spectacles-selection.com