samedi 7 octobre 2017

Le sens de la fête

Bon hier nous l’avons vu et dans une salle clairsemée un vendredi AM composée de vieilles dames bourgeoises du XVeme au moins à nos deux côtés dont l’une m’avait fait la pub du pass et malgré le désavantage de ne plus pouvoir accéder avec aux spectacles exceptionnels : opéras ballets comédie française. C’est incroyable comme les gens ont besoin de parler et j’ai toujours eu cette présence je tiens cela de mon père qui incite à l’épanchement et vous savez pourquoi ? parce qu’à la base je considère cela comme un miracle de parler aux inconnus... tous les inconnus vieux enfants SDF dames patronnesses jeunes dans le métro etc... et la mise en scène est simple : tendre l’oreille avoir le regard baladeur et souriant et parler juste un peu fort de sujets généraux...ou appropriés : le pass au cinema... 
Eh bien revenons au film, on a bien ri dans notre rang C au Pathé-Convention ce qu’on a ri sous cape et longtemps durant. Parce que Jean-Pierre Bacri est avant tout désopilant de mélancolie et cela il faut le faire et que voir tant de personnages dans un film ça réchauffe on a envie de rentrer dans le film comme chez Woody Allen. Et il y a des moments de grâce absolue que je ne vous raconterai pas et sous aucun prétexte. Merci aux acteurs qui deviennent comme des amis le temps d’un film. Ça m’a fait du bien ! Pascal a mis un bémol comme d’habitude je ne sais plus lequel ! ah oui ce film tient surtout aux acteurs ! et alors !  je peux vous assurer qu’il a bien ri lui aussi sur le rang C et oui c’était un film choral et avec le public conquis et solidaire.
http://www.telerama.fr/cinema/le-sens-de-la-fete-un-brin-candide,-mais-une-distribution-impeccable,n5246830.php



1 commentaire:

NATHPASS a dit…

J’ai oublié la critique d’ « on aura tout vu » Laurent Delmas : le 1er film macronien ?! et Pascal de ponctuer rajouter : le film qui flatte le Medef, l’apologie de l’abrogation du Code du travail et qui fait l’apologie de la nouvelle loi travail.... Heureusement Marie Sauvion au Cercle, elle a aimé d’un rire décomplexé. Ce film n’est pas du tout un film politique un peu désespéré et alors ! c’est là que l’humour fait son terreau...