dimanche 6 mai 2018

Film sur Canal +: Ce qui nous lie de Klapisch : une bise légère sur nos vies / Série sur Netflix : Casa de Papel

Le titre tient ses promesses, j'ai beaucoup aimé ce film vu sur Canal +, les relations nouées entre les personnages. 
« L’amour, c’est comme le vin, il faut du temps. Ça doit fermenter. Et ce n’est pas toujours pourri au final ».
Il y a pour moi deux scènes cultes, dans ce film que j'ai aimé, celles où les frères regardent de loin leur petite soeur et son béguin rencontré lors de la dernière vendange, et font à deux voix, le play back imaginent une parodie des dialogues, ce processus est répété entre une observation du beau-père qui parle à sa cour, en se baladant dans les vignes, qu'il voudrait leur acheter aux trois enfants, qui viennent de perdre leur père vigneron en Bourgogne, ils n'ont pas fini de perdre...  jusqu'à ce que... Quelle belle photo tout le film et affiche 




La Casa de Papel sur Netflix
http://www.telerama.fr/series-tv/la-casa-de-papel-mais-quest-ce-que-cest-que-ce-buzz,n5560106.php

Pour répondre à cette critique qui est un peu chichiteuse sur l'exactitude des faits, ce qui est ridicule, il n'y a qu'à faire pareil sur les albums BD de Tintin ou d'Asterix et aussi avec les contes de Perrault...

La Casa de Papel tient par les liens entre les personnages, avec le temps ; leur passé et cet entre deux temps, comme en suspends, quand on vit en groupe, en bande, en troupe, entre collègues et que nécessairement on tombe amoureux, on se révolte contre le Groupe et qu'on ne voit plus que par cette lorgnette : la vie comme dans une secte mais dirigée par un bienfaisant professeur gourou.
Ainsi protégés par le groupe, on ne peut plus vivre que là et on ne se sent qu'à peine glisser hors de notre époque et des autres, de tous les autres. Les seuls qui deviennent nos amis sont ceux du groupe et en dehors de cela, on se sent comme entre parenthèses, pour ne pas dire étrangers, quitte à ne pouvoir jamais se séparer et le vouloir pourtant, malgré tout, avec des allers retours. Rien ne nous consolera de la fin de cette histoire.
Et donc cela va très bien avec le phénomène de la Série car à l'avance on sait qu'ils vont tous nous manquer.
La relation qu'on offre au spectateur ou que le gourou le Professeur, plutôt timide,  entretient avec chaque personnage est sans jugement et personne n'est laissé pour compte qu'il soit truand, flic ou otage et c'est surtout cela qui est révolutionnaire.
Le Professeur et Raquel,  c'est une très bonne histoire bien menée où réellement tout est envisagé et on y croit.
Les femmes sont en minorité mais elles ont une force une sensualité qui n'est pas éloignée des héroïnes d'Almodovar. Elles ne meurent jamais elles...( bon j'ai encore quelques épisodes à voir et heureusement.
Et cette série donne envie d'apprendre ou de parfaire son espagnol et en tous les cas d'aller très vite y faire un tour à Madrid.
la vraie Casa de Papel à Madrid pas si dissemblable à celle de la Série 
Voilà c'est fini, nous avons vu les derniers épisodes de la Saison 2 et c'est étonnant que tout ce qui me manquait dans le déroulé des évènements et des vies des personnages, ait été bouclé. J'ai été embarquée jusqu'à la fin et heureuse de la fin.... avec les larmes aux yeux.

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