Bonjour les amis
Suite à votre conseil ciné Fred et Carlos sur les réseaux j’ai écrit ...
-Ai vu deux films sortis cet été Au Poste ! de Quentin Dupieux et Woman at war de Benedikt Erlingsson réalisateur islandais eh bien pour moi ce sont deux chefs d’œuvre ! le premier dans la lignée des films de Bertrand Blier et surtout qui ne doit rien à personne et qui ne fait rien comme tout le monde.
critique de Woman at war sur Télérama
Woman at war avec l’utilisation l’incrustation puis le regard des musiciens dans les paysages dans l’action du film du début jusqu’à la fin mais qu’à certains moments : au début bien-sûr cela décontenance et puis cela nous accomplit dans notre façon de regarder le film comme le chœur antique des tragédies grecques. Pourquoi c’est un chef d’œuvre car ce film, se moque des
genres et en honore beaucoup : le film d’action, le film écologique, politique, le film d’histoires individuelles et sociales collectives, les références mythologiques et je ne suis pas islandaise... Tout y est à sa place, sans oublier la gémellité et l’adoption. L’actrice est époustouflante une Gena Rowlands islandaise.-
Et à propos de notre si bonne réunion amicale :
-Nous étions vingt cette année ce n’est pas une garden party mais un repas au jardin. Tous les ans le menu est le même tellement il est apprécié de tous : tomate mozzarella, travers de porc grillé, purée avec une pointe de truffes, ratatouille, fromage et sa confiture confite de coings (je n’en prends pas, trop sucré) et glaces avec ses petits fours secs achetés au marché de Gilles et Olivier. Tous les ans surtout les convives sont imperceptiblement changés et surtout il y a les présents et les absents, certains ne sont qu’en vacances ou sujets à des obligations et puis quelquefois il y a les séparations définitives . Celui qui fut à l’initiative de cette réunion essentiellement LGBT comme on dit aujourd’hui n’est plus là maintenant depuis presque 10 ans. Décédé des suites d’un Sida
Il était comme investi de transmettre un art de vivre avec force rire bienveillance Indulgence et tolérance. pour lui c’était une urgence.
Ce qui nous plaît le plus bien-sûr ce sont les jeunes, les nouveaux venus cette année : ils étaient deux Alex 23 ans et Frédéric. On a refait un peu le monde comme tous les ans. À l’autre bout de la table ils ont entonné les refrains de Dalida
J’y étais mais un peu seule cette année comme il y a plus de 15 ans mais j’y respire une telle force amicale qu’elle ré adoucit tous les bruits intérieurs même ceux qui s’égosillent. Ainsi à contrario d’ailleurs on peut se dire aussi les mauvaises nouvelles les difficultés.
Hormis Pascal d’autres m’ont manqué.. Ces amis m’ont photographiée je ne me reconnais qu’à peine ils ont dû mettre des filtres qui rendent presque beau.
Avec seulement de publiée la photo la plus large longue de la table et 2 de celles « très bien » qu’on a prises de moi
J’en suis encore toute étonnée-
Je vous embrasse c’est aujourd’hui le mercredi 5 juin 2018 l’enterrement de la mère de Pascal, le temps passe et nous laisse dans l’irrémédiable.
Nathalie
Woman at war avec l’utilisation l’incrustation puis le regard des musiciens dans les paysages dans l’action du film du début jusqu’à la fin mais qu’à certains moments : au début bien-sûr cela décontenance et puis cela nous accomplit dans notre façon de regarder le film comme le chœur antique des tragédies grecques. Pourquoi c’est un chef d’œuvre car ce film, se moque des
genres et en honore beaucoup : le film d’action, le film écologique, politique, le film d’histoires individuelles et sociales collectives, les références mythologiques et je ne suis pas islandaise... Tout y est à sa place, sans oublier la gémellité et l’adoption. L’actrice est époustouflante une Gena Rowlands islandaise.-
Et à propos de notre si bonne réunion amicale :
-Nous étions vingt cette année ce n’est pas une garden party mais un repas au jardin. Tous les ans le menu est le même tellement il est apprécié de tous : tomate mozzarella, travers de porc grillé, purée avec une pointe de truffes, ratatouille, fromage et sa confiture confite de coings (je n’en prends pas, trop sucré) et glaces avec ses petits fours secs achetés au marché de Gilles et Olivier. Tous les ans surtout les convives sont imperceptiblement changés et surtout il y a les présents et les absents, certains ne sont qu’en vacances ou sujets à des obligations et puis quelquefois il y a les séparations définitives . Celui qui fut à l’initiative de cette réunion essentiellement LGBT comme on dit aujourd’hui n’est plus là maintenant depuis presque 10 ans. Décédé des suites d’un Sida
Il était comme investi de transmettre un art de vivre avec force rire bienveillance Indulgence et tolérance. pour lui c’était une urgence.
Ce qui nous plaît le plus bien-sûr ce sont les jeunes, les nouveaux venus cette année : ils étaient deux Alex 23 ans et Frédéric. On a refait un peu le monde comme tous les ans. À l’autre bout de la table ils ont entonné les refrains de Dalida
J’y étais mais un peu seule cette année comme il y a plus de 15 ans mais j’y respire une telle force amicale qu’elle ré adoucit tous les bruits intérieurs même ceux qui s’égosillent. Ainsi à contrario d’ailleurs on peut se dire aussi les mauvaises nouvelles les difficultés.
Hormis Pascal d’autres m’ont manqué.. Ces amis m’ont photographiée je ne me reconnais qu’à peine ils ont dû mettre des filtres qui rendent presque beau.
Avec seulement de publiée la photo la plus large longue de la table et 2 de celles « très bien » qu’on a prises de moi
J’en suis encore toute étonnée-
Je vous embrasse c’est aujourd’hui le mercredi 5 juin 2018 l’enterrement de la mère de Pascal, le temps passe et nous laisse dans l’irrémédiable.
Nathalie
Pour l’adieu à Irma Mamie Mama Marcante
Je lui ai trouvé deux petits bouquets un petit pot de bruyère rose et blanche (que j’ai sorti de mon sac Hokusaï pendant la messe, à côté de moi il y avait une chaise vide ) ensuite pour la mettre sur sa tombe et que cela dure un peu plus que les belles gerbes de fleurs coupées ...et un bouquet de lavande séchée avec une immortelle et du feuillage se hé presque blanc comme une nuée un brouillard de mini-larmes végétales, pour se mêler à la terre au dessus de son cercueil et avec un peu de senteur fleurie. C’est pour semer aussi un peu de naïveté perdue, comme ci-dessous le dessin de sa petite fille Anouch qui scelle le changement de son visage son sourire est plus retenu de ses fines lèvres fermées. Deux de ses petits enfants étaient absents l’un parti vivre à Dubaï avec sa femme et sa fille Fiorella et Chouchane assistante au décor, obligée d’être là le premier jour de réunion des équipes pour le prochain film de Polanski : J’accuse !
Pour vous les absents ce fut une belle ceremonie religieuse épurée et belle avec un curé proche et digne n’en rajoutant pas ne faisant pas de proxélitisme. Il a parlé de St Antoine de Padoue de Jésus : l’image du berger qui remplaçait La Croix absente des catacombes car représentation d’un supplice. Pierre a lu un texte qu’il a écrit beau simple et pur aussi doux comme lui. Camille a bien lu aussi sans sciller ni tremblements dans la voix le texte de l’evangile sur le berger et ses brebis. Il y a eu un Notre Père en italien. Cela fait longtemps en France que les gens viennent d’ailleurs. La musique était fine triste et belle : le Requiem de Verdi à l’entrée du cercueil, ensuite le stabat mater de Pergolese, et un passage de Vivaldi : Cum dederit.
Je vous recopie le texte de Pierre :
« Il y a quelques jours, une dame très douce et très gentille nous demandait de parler de toi, maman. Nous nous sommes rendus compte qu’il était difficile de parler de toi. Comme il est difficile pour un fleuve de parler de la montagne où il est né. Pour une branche de parler de la sève qui l’a nourrie. Pour un chagrin de parler d’un souvenir heureux. Et aujourd’hui, tu es quelque part là-haut et partout autour de nous, qui sommes seuls à présent mais choyés, tristes à présent mais aimés. Tu as un bout de ciel bleu pour toi, où tu peux faire pousser des arcs en ciel, faire fleurir des nuages, cultiver des couchers de soleil. Papa te tend la main. Prends-la, et veillez tous les deux sur nous, vos quatre barques tranquilles, vos quatre mots d’amour ».
Irma est la deuxième à gauche, à ses côtés à droite : Elsa et au premier plan à gauche Sylvana, à l'autre bout Bruna. J'adore cette photo. Qu'elles étaient belles ! |
Il y avait des amis, des cousins, au premier rang ses 4 enfants, sa sœur Sylvana, plus jeune d’un an et la seule qui reste en France des huit enfants, deux vivent encore en Italie, et sa filleule : sa nièce Martine. Une autre dame "très douce et très gentille" des pompes funèbres au cimetière nous a demandé de faire une minute de silence et de penser chacun à un souvenir heureux.
Après tous ensemble, ou presque, certains sont repartis juste après la cérémonie, on a mangé des boreks de Setrak et des toasts, des chips, et des mini financiers et de la salade de fruits, on a bu un rafraîchissement parce qu’il a fait chaud alors qu’ils avaient annoncé de la pluie.
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