Ceux qui aiment et qui ne comprennent pas à quel point : l’art de la scène, la joie, ce qui n’est pas pareil que de faire rire... ceux qui aiment Denis Lavant, son travail d’acrobate entre les rôles les plus empreints de démesure, seront ravis, ceux qui aiment Henry Miller, ses œuvres, ses lettres, ses réponses données à titre d’indice sur les profondeurs, les affres du désir face au ciel : la lune tout en restant au pied de l’échelle. Sans passer par la case sommet, célébrité. Denis Lavant joue trois rôles...
je ne vous en dirais pas plus...
À des moments, il joue aussi de plein d’instruments à vent, des cuivres et d’un tout petit accordéon qui a un nom ... celui des grands clowns, Grock c'était un violon ? Quoique ! celui de Devos ? -non lui c'était le bandonéon : LE CONCERTINA. Et puis voir la tête de Denis Lavant sous le fard blanc et avec ses chapeaux. La mise en scène est un travail d'orfèvre sans gras, sans complaisance, c’est une création où l’on retient son souffle et où délivré on applaudit fort, après on n’arrivait pas à quitter la salle. Je me suis dit aussi comme cela serait bien au théâtre des Bouffes du Nord. Mes deux théâtres préférés l’un pour le son l’intime : l’Oeuvre ; l’autre pour tout le lieu, son ciel, sa communion... : les Bouffes du Nord. Et le Lucernaire ? Comme le festival d'Avignon off, il est plus proche de la vie, c'est à dire de ses déceptions autant que de ses promesses.
le clown Grock avec son concertina |
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