Un film au dessus de beaucoup d’autres, japonais , mais ce n’est pas ce qu’on remarque car il touche tous et un chacun. Les enfants l’homme les femmes la mamie. C’est un film qui sait ce qu’il ne faut pas montrer, ce qu’il faut ne pas dire, les silences rythment le film, le décor de cet appartement est incroyable et sinon tous les acteurs sont très souvent cadrés en gros plans et sont magnifiques. Car les scènes sont longues et le temps paraît passer sur la vie des gens mis au rébus, entre les grands immeubles. La fin est aussi très belle et tellement frustrante qu’on a envie de changer de monde. C’est un film contre toutes les arrogances. Et un chef d’œuvre. Il y a un moment encore plus sublime que les autres, c’est la scène du feu d’artifices. Mais je pourrais vous en énumérer beaucoup d’autres mais je vous laisse les découvrir. Ce n’est pas un conte philosophique ou du moins pas seulement. Il vole si haut qu’il me rappelle les familles entrevues quand j’étais enfant car je pouvais ouvrir toutes les portes des familles de mes camarades de classe de l’école publique chez lesquelles je me sentais mieux que chez moi.
Le Monde - « Une affaire de famille » : l’amour à la dérobée
Avec son clan de voleurs, échantillon de l’humanité, le cinéaste Hirokazu Kore-eda émerveille et bouleverse.
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