Amanda de Michaël Hers vu en plus hier à la télé sur Canal + est un film délicat..... j’ai beaucoup aimé l’exactitude sous le soleil, comme à l’intérieur dans ces appartements petits parisiens existants comme leurs locataires, la propriété n’est qu’un leurre et la vie.... si éphémère. Pourquoi est-il si délicat ? parce que la caméra le jeu de tous les acteurs cette petite fille et ces adultes le sont et crédibles dans leurs liens autant que dans leur jeu. Le lapin blanc n’a pas de nom la petite fille et sa grand tante vont lui en donner un : Caramel. Ce film est profond sur les mystères humains de vie de chagrin de résistance de résilience quoique ce mot la comme faire son deuil sont impropres aux méandres des singularités de chacun. J’ai beaucoup aimé même si j’en ai pleuré encore dans la nuit une fois couchée.
La fin est si juste et bouleversante du jeu de la petite fille.
C’est vrai qu’il n’y a aucun pathos mais le terrible comme l’anodin ne sont ni évités ni remplacés, il y a tellement d’anodin dans nos quotidien... Et si c’était anodin le bonheur... comme de se balader tranquillement dans les rues de Paris sur les ponts et regarder couler la Seine. Même une fois à Périgueux ou à Londres on tient sur nos deux pieds dans un si beau décor. Ce film se laisse observer en détails.
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