Je suis allée hier au Chaplin St Lambert voir ce film : Mes frères et moi, qui m’a un peu assommée ! parce que le coma de la mère ? je suis sensiblarde sur le sujet, je suis restée la dernière dans la salle et devant l’affiche de programme de la semaine (ciné-club)à essayer de lire le résumé du film d’animation la mouette et le chat alors que je l’ai déjà vu et je m’en souviens bien….
C’est un film à l’italienne disent les critiques, oui mais pas seulement les ellipses sont belles et aussi les vibratos sur le chant d’opéra et apprendre à comment respirer, comment rendre l’impossible possible…..en travaillant.
Les assistants à l’éducation, les études qui deviennent pour tous ces jeunes transparentes comme inutiles, inopérantes…J’y suis allée pour la fratrie et le côté taiseux des hommes des frères entre eux… j’ai été servie mais ils se comprennent même s’ils se battent ; ce que j’ai aimé surtout c’est que pas à un seul moment je me suis sentie manipulée par l’émotion……
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Mes frères et moi de Yohan Manca (Drame) : la critique Télérama
on aime beaucoup
Mes frères et moi
Drame (1h48) - 2022 - France
Réalisé par Yohan Manca
avec Maël Rouin Berrandou, Judith Chemla, Dali Benssalah, Sofian Khammes
Critique par Guillemette Odicino
Publié le 04/01/2022
« Quatre frangins sous le cagnard d’un quartier populaire au bord de la mer : Abel, l’aîné autoritaire, Mo, le rouleur de mécaniques, Hédi le rageur, et Nour, le petit dernier de 14 ans, s’engueulent, se tapent dessus mais restent soudés autour de leur mère, dans le coma depuis des années. Pendant que les grands rapportent, plus ou moins légalement, de l’argent à la maison, Nour approche les haut-parleurs de son ordinateur du lit maternel, persuadé qu’elle peut entendre son air d’opéra préféré, « Una furtiva lagrima », de Gaetano Donizetti. Un jour qu’il repeint un couloir de son collège pour des travaux d’intérêt général, l’adolescent découvre le chant lyrique grâce à Sarah, une chanteuse qui anime un cours d’été. Révélation. Et possible fugue vers un avenir insoupçonné...
Avec ce premier long métrage, Yohan Manca change la partition trop classique sur les mecs des « quartiers ». L’enjeu — faire pénétrer l’opéra et le romanesque dans un cadre régi par la virilité et la violence — était de taille, mais le réalisateur y parvient sans angélisme grâce à un regard particulièrement tendre et chaleureux sur la fratrie, digne de la comédie italienne : c’est un peu Affreux, sales et méchants, mais en slip de bain et maillot de foot, au son, enivrant, de La Traviata. Face à une Judith Chemla lumineuse, le casting masculin impressionne : Dali Bensallah impose un charisme fier en chef de clan endurci, le si talentueux Sofian Khammes réinvente Aldo Maccione avec une pointe d’ambiguïté, et le jeune Maël Rouin Berrandou explose dans le rôle de Nour. Un petit soleil qui fait penser au jeune Momo de La Vie devant soi. »
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