Empire of Light : Je suis allée voir ce film hier (7/0/4/23) à notre ciné club le Chaplin St Lambert bien en retard sur sa date de sortie et j’ai applaudi et les autres spectateurs m’ont suivie ah comme ce film m’a fait du bien.
Il ne parle pas que du Cinéma et du racisme mais aussi de la folie : frontière avec les normaux rivaux qui n’accueillent ni l’ombre ni la lumière et qui n’ont pas besoin (presque comme de l’eau ou de la nourriture) de la fiction, de l’imagination, de l’amour, un besoin fœtal ….
Au cinéma en position fœtale dans le siège coquille et dans le noir voir un film pour réhydrater la sécheresse de leurs relations hélas fondatrices avec leurs parents. À tous les enfants uniques comme le personnage d’Olivia Colman: Hilary. Cette actrice est l’antidote a l’actoring Cate Blanchett ou Isabelle Huppert…
Elle est touchante fragile faillible lumineuse gironde et désordonnée….. Le film donne la part première au cinéma et nous met le doigt sur cette distance si étroite à la réalité, -elle ne veut pas aller voir les films comme pour se retenir à toute fantaisie, gourmandise à sa propre initiative, Is sont lecteurs des histoires qui les renforcent uniquement dans leurs combats, ou lecteurs de poésie. Poésie chanson qu’on ne fredonne ou qu’on ne lit que seuls, et pas tous les jours.
Les combatants les militants sont aussi infiltrés donneurs de leçon, ils initient la solidarité et la résistance.
Hillary le personnage d’Olivia Colman est condamnée au lithium aux séjours en hôpital psychiatrique car elle ne sait pas dire non….et quand elle essaie…,
Ce film je le reverrais déjà avec Pascal ou avec qui le voudra. On y va dans une heure…on y est allé que le surlendemain après la fête de Pâques pour la premier fois chez nous dans ma nouvelle famille. Certes bien des absents vivants et d’autres… morts sans résurrection. Avec un ami qui pleure aux mêmes endroits du film que moi.
Rares sont les films qui nous épinglent pour nous réconforter nous faire toucher ce que peut être : l’amitié amoureuse comme un « lys dans la vallée » après un incendie….
Ce film avec les décors à la Hooper nous a rendus « jumeaux ».
A la deuxième vision j’ai pleuré et ri et applaudi et pactisé avec moi-même en parlant avec 4 personnes juste devant nous. Comme on était souriants et fraternels parce que ce film parle de tous et de tout ceux qui accompagnent le cinéma les gérants les ouvreurs les ouvreuses…..et aussi du PUBLIC. Mon compagnon était plus nuancé.
C’est vrai qu’il est plus large qu’un navire ce cinéma l’EMPIRE au bord de la mer. Et tout cet espace comme un dancing plus qu’un foyer de théâtre, vide, abandonné, espace perdu tout en haut, avec les pigeons et un piano muet. Pour qui par qui est-il hanté désormais.
Sur FB l’article de Jacques-Jean Sicard qui parle si bien du décor de ce film.
J’aurais adoré pendant cette période incarcérante de pandémie et de confinement habiter cet endroit près de la mer sur la terrasse d’un cinéma...
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