Ce qui change la vie et des collègues aussi.
La radio, un livre, un film, une pièce de théâtre (cette
dernière allie tous les sens puisque l'alter ego est sur la scène en simultané
avec votre présence à le regarder en costume un peu de héros) ces média tant décriés, peuvent quelquefois
plus changer votre vie que tous les enseignements de vos professeurs....
J’ai entendu qu’on a trouvé l’algorithme qui permet de
déterminer avec une marge d’erreur de
quelques centaines de mètres grâce aux infos collectées sur FB etc., de
seulement 400 mètres, où vous serez le lendemain.
Je dis bien l’enseignement des professeurs, car il faut aller au moins jusqu'au collège
pour la base. Sinon après, on peut avoir
eu la haine de l'école parce qu'ion n’a senti y avoir aucun plaisir ou parce qu’on
est mis en échec, et qu’on n’était
vraiment pas apte à capter le rythme ambiant, à se faire des amis....
Et rien ne remplace la fréquentation d'autrui amicale
amoureuse...
Des collègues ! aussi ?
Par ex : dans ce dernier cadre, vous partez en vacances,
vous avez plus de temps, vous pensez à des tas de choses que vous pourriez
faire à la rentrée, vous revenez et avec décalage, vous retrouvez vos collègues
de retour depuis une semaine et c'est eux qui ont déjà amorcé votre mutation,
ils vont régulièrement à la piscine, ont modifié un je ne sais quoi, qui les
rend plus beaux, parlent un peu plus, en vous regardant un peu plus longtemps
et surtout ne vous coupent pas la parole en haussant le ton. C’est vrai que le
collègue qui dit, à peine vous vouliez finir, et reprendre le fil de votre
exposé : « j’ai pas fini, pourquoi tu me coupes toujours la
parole ! » est plutôt du genre taiseux, vie publique, vie privée
séparées : à se demander ce qu’il fait de ses loisirs quand il retourne
chez lui, voir s’il a même une femme……
Timide, en un mot mais souriant.
Voilà ! Vous rentrez et ce collègue là non seulement,
il va à la piscine, il a mis un short
long et un polo de couleur plus vive, son
bronzage doux fait ressortir son sourire
et il vous montre une photo, car vous ça fait 2 ans au moins que vous lui
montrez les vôtres. Et il raconte toute une ballade.
Surtout ne pas faire la réflexion qui casserait ce fil
d’ange appelé la confiance en lui sortant : « dis donc ! Tu ne
deviendrais pas un peu pipelette comme certaines. » Même si c’est très
tentant.
Et on vous serine qu’il faut tisser des liens de confiance
avec le client, mais une chose qu’ils oublient, c’est pas une maladie virale :
la confiance, il faut beaucoup de temps avec les plus touchés, les méfiants.
Et messieurs les audits et/ou les faiseurs d’open-space :
l’esprit d’équipe ça ne se construit pas sans la confiance.
Je raconte cela car l’été dans les bureaux, il y a le
ravissement de la venue des étudiants ; en général , ceux à qui on donne
le boulot accumulé en retard de toute l’année et le plus chiant possible :
classement. Eh bien notre dernier
venu : Clément, veut devenir journaliste. Et peu respectueux de ses envies
et de ses connaissances, mes collègues toutes contentes disent comme il
travaille très efficacement et avec le sourire : « Nous on veut
Clément l’année prochaine ! » et moi de préciser qu’il serait peut-être
plus content de faire un stage à Radio-France. Et mes collègues de
répondre : « oui, mais il n’aurait pas d’aussi bons
collègues ! » et là je me retourne (on m’a placé de dos à presque tout
le monde, vue l’implantation générale : il y en a 3 de dos sur 9 les 2 seniors
restructurés et la noire) je la regarde bien droit dans les yeux et doucement
je lui dis : « ô que oui, il aurait d’aussi bons collègues et j’en
connais quelques uns ».
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