le site de ce Monsieur Christophe Bys
Et comme cela vous y lirez son papier....
Mon droit de réponse : Vous abimez un 1er roman.
Cette critique cache ça : il a lu ce roman sans pouvoir s'y
abandonner et cela dérange à partir d'un certain point dans le temps de
dé-saimer, de ne plus s'impliquer a corps perdu, on s'adonne alors en général à
la cuisine et au sport... au vélo à la randonnée à haute dose, parce qu'on
tient à garder tout son pouvoir dans ses activités professionnelles.
Et qui peut oser écrire que l'amour n'est pas un cliché. La
construction de Bohème : une mise en abîme, pas seulement, est-il allé jusqu'à
la dernière ligne ? Pourquoi, comment le fil du roman nous tient-il alors en
haleine ? On sent tous les inévitables écueils comme nôtres on s’approprie
enfin les clichés. La candeur d'Olivier Steiner nous rend ivre d'aimer et non
pas ivre de soi, comme ce monsieur qui lui enfonce toutes les portes ouvertes.
La plume : connotée
comme un sexe qui pleure... mais ses larmes sont fielleuses car qui n'a
pas rêvé écrire un 1er roman d'amour actuel, et en plus passer la haie, les
haies, les barrières de toutes les identités sexuelles et raconter une histoire
aussi claire qu'un roman de Zweig et passer par la figure classique du roman
épistolaire. Oui mais avec les moyens de communication actuels en exceptant
justement de rapporter, relater, nous confier : les lettres ancienne formule et
les conversations longues de fond en comble et nous y faire rêver et nous tenir
hors d'haleine en attendant le vibrato du téléphone.
Et rendre accessible cette "confusion des
sentiments" et aller jusqu’à presque toucher l’équilibre entre les êtres
de passion qui culmine lorsqu'on découvre un spectacle, un livre de quelqu'un
qu'on connaît. On a pour faire court 2 fois plus envie, 2 fois plus peur, et on
est quelquefois 100 fois plus contents, ravis comme si on communiait complètement
avec quelqu'un. Il faut l'éprouver ce vertige là, car il change définitivement
la vie et il empêche ensuite aux aigreurs, aux moisissures, aux rancœurs, de
s'accrocher à nos parois.
C’est l'amour fol, c'est l'instant de grâce et après on fait
comment quand le rideau retombe, les applaudissements ne sont plus qu’un
souvenir et qu’on rentre seul chez soi
car l’Autre est occupé et bien Monsieur Machin on pleure à gros
bouillons pour certains ça fait un bien fou et on repart comme un chien fou
à sourire aux inconnus et à re-faire commerce de soi...
Je n'aime pas parler des êtres à la 3ème personne mais je
fais comme vous Christophe Bys. Vous êtes drôle ? Pas plus que Philippe Djan
quand il déclare qu'il ne se passe rien quand on lit Proust ou quand Céline délire
antisémite.... On se dit qu'au XIXème c'aurait été l'occasion d'un duel.... et
donc heureusement aujourd'hui, grâce à
la toile Internet O.S a pu vous répondre en littéraire par un texte de Du Bellay.
Ce qui me gène c'est pas votre verve mais c'est votre chronique manque d'élégance.
Et où je vous en veux personnellement c'est que vous attisez
la haine contre les littéraires, les théâtreux alors que vos loisirs sont ceux
d'écrire visiblement sur la littérature. Le théâtre qui sait pourrait vous
tenter un jour, il dessille les yeux de bien des préjugés. Mais qui sait vous
vous attaquerez encore à un leurre, car vous êtes un tantinet homophobe ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire